La compagnie de fusiliers marins (CFM) Colmay s’est rassemblée le 7 octobre 2021 afin de présenter l’unité à Mme Joelle Colmay, fille de Constant Colmay. A cette occasion, certaine marins de la CFM ont été mis à l’honneur.

La cérémonie était placée sous le commandement du contre-amiral Pierre de Briançon, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos. Elle s’est déroulée en extérieur, de nuit, en présence d’une délégation de l’amicale des anciens fusiliers marins et commandos, des anciens commandants de l’unité et d’une délégation du Centre de Transmissions Marine de France Sud.

Ainsi, après une mise en place, les troupes ont assisté à une remise de médaille militaire, de témoignage de satisfaction et d’une lettre de félicitations. Après lecture de l’ordre du jour, le commandant de l’unité a remis un bâchi légendé au nom de l’unité à Mme Colmay. Ce geste symbolique a permis de lier la compagnie de fusiliers marins avec la famille Colmay, très émue par la cérémonie.

Enfin, un moment de convivialité a clôturé cette journée très importante tant pour les membres de l’unité que pour la famille de Constant Colmay. Il a permis aux fusiliers marins de la CFM de mieux comprendre l’histoire du nom que porte leur unité.  Quant à la famille de Constant Colmay, elle a pu voir avec émotion son nom de famille perpétué à jamais par une unité de fusiliers marins. 

Qui était Constant Colmay ?

Constant Colmay est né à Saint Pierre et Miquelon et a commencé sa carrière dans l’aéronavale. Il rallie la France libre immédiatement et rejoint le 1er BFM en 1942, en Libye. Il est de tous les combats jusqu’à la libération, puis se distingue en Indochine. Il est breveté commando et parachutiste.

Dans le cadre de l’action de l’Etat en mer, du 4 octobre au 8 octobre 2021, le bâtiment d’expérimentation de la guerre des mines Thétis a été déployé dans le golfe de Gascogne afin d’effectuer une semaine de police des pêches au large des côtes bretonnes.

Illustrant une fois de plus la polyvalence des bâtiments de la Marine nationale, la Thétis a effectué tout au cours de la semaine des contrôles de police des pêches dans une zone de forte activité halieutique afin de s’assurer de l’application des réglementations en vigueur et de la préservation de l’environnement et de la ressource.

Bénéficiant du soutien d’un inspecteur de police des pêches embarqué à bord, les contrôles se sont effectués en compagnonnage avec les futurs inspecteurs de la Thétis, qui ont pu conduire leur mission grâce à l’appui en temps réel du Centre National de Surveillance des Pêches à Étel. L’action de la Thétis s’inscrit ainsi pleinement dans le cadre de l’action de l’État en mer et de la coopération interministérielle.

Composant avec des conditions métrologiques parfois capricieuses, la Thétis est parvenue à mener de nombreux contrôles : bolincheur, casayeur, fileyeurs et chalutiers, en tout sept bâtiments de pêche bretons ou espagnols ont ainsi été visités par les contrôleurs de la Thétis pour une vérification de la conformité de leurs documents administratifs, de leurs apparaux de pêche et de leurs prises.

Les opérations de contrôle des pêches sont effectuées dans le cadre de l’action de l’Etat en mer. Elles consistent en des actions très diverses : observation des activités de pêche à distance (cinématique, zone, engins mis à l’eau), interrogation par VHF de navires ou projection d’une équipe de contrôle à bord du navire de pêche : vérification des journaux de bord, examen des captures, visite des installations de stockage ou de traitement, vérification des engins de pêche et contrôle des maillages, appréhension du matériel ou des produits de la pêche dans certains cas, et enfin dans le cas d’une infraction avérée. Toute l’année, la Marine nationale est chargée des contrôles de pêche dans les eaux sous responsabilité française avec les affaires maritimes, la gendarmerie maritime, la gendarmerie nationale et les douanes françaises.

Le 15 octobre 2021, après deux semaines intenses, la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville a achevé un stage de Remise à niveau opérationnel (RANO). Ce stage a permis de confirmer la qualification opérationnelle du bâtiment dans de nombreux domaines (mise en œuvre d’un hélicoptère, opération de visite dans le cadre des actions de police en mer et évacuation de ressortissants).

Véritable force du Latouche-Tréville, les 213 marins qui composent l’équipage ont montré leur détermination tout au long du stage en faisant preuve d’un excellent état d’esprit malgré un programme dense et ambitieux.

Les nombreux concours extérieurs ont permis de gagner en réalisme dans les actions déroulées. Le BSAM Rhône a participé à un remorquage, les sociétés AVDEF et SECAPEM étaient employées les plastrons aériens, le VN Partisan pour l’exercice de visite d’un bâtiment suspecté de trafic de drogue, et le CIN de Brest pour l’exercice d’évacuation de ressortissants.

Un détachement de la Flottille 34F a été embarqué pour l’occasion. Avec 18h de vol réalisées et une excellente disponibilité technique de l'Alouette III 997, l’entraînement s’est déroulé dans d'excellentes conditions et a donc permis au Latouche-Tréville de retrouver l'aptitude opérationnelle « mise en œuvre hélicoptère » qu’il avait été difficile de maintenir depuis le retrait du service actif du Lynx en 2020.

Du 4 octobre au 15 octobre 2021, à partir de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan (40), les Rafale Marine et les Hawkeye du groupe aérien embarqué (GAé) ont pris part à l’entraînement annuel de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) intitulé VOLFA.

Cet exercice est organisé chaque année par le Commandement des forces aériennes (CFA), responsable de la préparation au combat des forces conventionnelles et spéciales de l’AAE. Il revêt un caractère interallié avec la participation d’homologues canadiens, allemands, belges, danois, suisses et espagnols.

Guidés par le mot d’ordre, « Train as you fight » (« Entraînez-vous comme vous combattez »), les équipages et le personnel des armées françaises et étrangères travaillent en coopération afin d’optimiser la préparation au combat de haute intensité en conciliant les savoir-faire de chacun.

VOLFA mobilise plus de 500 participants autour de scénarios tournés vers l’Entry Force (entrée en premier), la supériorité aérienne, la reconnaissance et l’appui aérien qui s’inscrivent dans la préparation au combat des forces aériennes et à la défense de la zone Euro-Atlantique.

Le Bâtiment de soutien et d’Assistance Métropolitain Loire – équipage B - a appareillé de Toulon le 11 octobre pour un déploiement d’un mois en Atlantique.

Cette mission s’articule autour de plusieurs objectifs. D’une part, avec une escale à Casablanca qui permettra d’entretenir avec la mission de défense française au Maroc les liens avec la Marine et l’armée marocaine. 

D’autre part, avec la participation à l’exercice Atlantic Polex, exercice d’interopérabilité dans le domaine de la lutte antipollution qui sera mené au port de Sines au Portugal. La participation du Centre d’expertise pratique de lutte antipollution (CEPPOL) viendra renforcer l’expertise dans le domaine de la lutte antipollution de la Loire. 

Et enfin, la participation à l’exercice Sea Border au Portugal organisé par la Marine Portugaise dans le cadre de l’initiative 5+5 réunissant les pays limitrophes de la Méditerranée occidentale et centrale. 10 pays seront présents pour tester la mise en relation de leurs capacités en matière d’action de l’Etat en mer. 

Dans le but de relancer la coopération avec les Seychelles, le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain a récemment participé à l’exercice CATEAU NOIR 2021.

Associés au BSAOM Champlain, les gardes côtes seychellois ont déployé, 2 patrouilleurs côtiers, le Zoroaster et le Vigilant, ainsi qu’un aéronef Dornier pour conduire une séquence de 3 jours scindée en 3 phases.

Le premier volet de cet exercice concernait la lutte contre le narco trafic. Chaque jour, des opérations aéromaritimes étaient menées conjointement afin de rechercher l’un des bâtiments suspectés de trafic de drogue. Une fois repéré, le bâtiment était arraisonné, puis une opération de fouille était conduite. L’enchainement des opérations de visite, couplée à une montée en puissance progressive des cas non conformes de plus en plus complexes, ont permis d’amener les équipes de visite à un haut niveau de réflexion tactique, et ainsi parfaire les savoir-faire opérationnels des participants.

En plus de cette partie opérationnelle, les équipages ont conduit des exercices de sécurité à quai dans un premier temps puis à la mer. Le Champlain a donc porté assistance au Zoroaster en projetant une équipe d’intervention et une équipe médicale pour lutter contre un sinistre. 

Cet exercice a permis de renforcer les liens avec ce partenaire de la zone d’intérêt, mais également de parfaire les connaissances de chaque équipage et ainsi d’apprendre à travailler de concert. CATEAU NOIR 21 s’est finalement achevé par une cérémonie en présence du Président de la République des Seychelles.

Dans le cadre de l’opération CORYMBE, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing a participé à l’exercice Free waters du 5 au 6 octobre. Cet exercice multinational, organisé en lien avec le Nigéria, a rassemblé les marines italienne, nigériane et française dans un entraînement de haut niveau axé sur la sécurité maritime et plus particulièrement sur la lutte contre la piraterie.

En plus d’armer la cellule animation basée à terre à Lagos, les Nigérians ont mobilisé de nombreux moyens : quatre unités de la marine dont le patrouilleur Thunder, trois embarcations commandos et le soutien ponctuel d’un hélicoptère de la force aérienne nigériane. Une Task Force européenne, composée de la FREMM italienne Marceglia et du PHM Commandant Ducuing, est venue compléter ce dispositif.

Durant deux jours d’activité intense, quatre scénarios successifs ont permis aux différentes unités de s'entrainer pour maitriser les bons comportements en cas d’attaque pirate. La cellule animation a veillé au réalisme des exercices pour qu’ils soient aussi proches de la réalité que possible. Tantôt plastron simulant un navire piraté, puis bâtiment d’une coalition internationale en patrouille dans le golfe de Guinée, les marins du Commandant Ducuing ont pu démontrer l’étendue de leur savoir-faire tout en observant les modes d’action des autres unités.

Cet exercice de grande ampleur illustre les efforts consentis par les marines du golfe de Guinée dans la lutte contre la piraterie et notamment ceux déployés par la marine nigériane.

Grâce à son rôle moteur dans le partenariat issu du protocole de Yaoundé de 2013, la France, à travers le pilotage de cet exercice ambitieux, contribue à l’amélioration de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée en accompagnant ses partenaires africains vers une plus grande autonomie dans la surveillance de leurs approches et la stabilisation de la région.

Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en opération CORYMBE de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée, tout particulièrement pour contribuer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe et des centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Le déploiement de bâtiments français en opération CORYMBE complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par les armées dans le golfe de Guinée.

Par le décret du 3 mai 1911, une compagnie de marins pompiers a été créée dans chaque port. Au sein de la base navale de Toulon, cet anniversaire a été célébré le mardi 19 octobre 2021, à l’occasion d’une cérémonie militaire, présidée par le vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi, Préfet maritime de la Méditerranée, en présence du Préfet du Var, du commandant de la base de défense et du commandant de la base navale.

Il y a trois siècles, les Amirautés se préoccupaient déjà de défendre efficacement les navires, les arsenaux ainsi que leur approvisionnement contre le feu. A la veille de la Révolution, le nombre de « maîtres des pompes à incendie » était de 16 à Toulon, 12 à Rochefort et une vingtaine à Brest. Au fil du temps, les effectifs ont été renforcés et le personnel s’est spécialisé. Mais d’importants sinistres tel le feu de la Corderie à Toulon incitera les autorités de la Marine à étudier une réforme de l’organisation aboutissant ainsi à la création en 1911 du corps des marins pompiers de la Marine.

Ces unités spécialisées de marins pompiers ont développé une expertise et un professionnalisme reconnus. A Toulon, au sein du premier port militaire d’Europe, la compagnie se compose d’une caserne de 129 personnels et d’un centre de formation pratique et d’entraînement à la sécurité (CFPES) armé de 51 personnels. Elle compte 26 engins terrestres et 3 moyens nautiques et a à son actif 2000 activités par an dont près de 1000 interventions d’urgence, soit 2,7 par jour en moyenne.

Les marins pompiers de Toulon sont chargés de protéger contre l’incendie les installations et infrastructures militaires de l’emprise et de porter secours au personnel qui y œuvre. Mais, dans le cadre de conventions, et sur demande des autorités civiles, ils sont également amenés à intervenir contre des sinistres hors des zones militaires en renfort des moyens civils. Pour exemples, lors des inondations dans le Var en 2010 et 2011, des feux de forêt en 2019 ou d’un feu d’appartement en 2021.

La commémoration de ces 110 ans d’existence a notamment permis de rappeler l’abnégation et le courage dont font preuve nos soldats du feu. Comme l’a souligné le Préfet maritime dans son discours :

« Le métier que vous avez choisi est un métier noble, à plusieurs titres. D’abord en tant que marins militaires, vous vous êtes engagés au service de la France, en tout temps et en tout lieu, jusqu’au don de votre vie. En tant que pompiers, vous vous êtes engagés à protéger les personnes, les biens et l’environnement au sein des emprises de la défense, et là aussi cela peut aller jusqu’à mettre en péril votre vie pour sauver celle des autres. »

C’est à ce titre que durant la cérémonie, un hommage a été rendu aux marins pompiers morts en service. Des décorations et lettres de félicitations ont également été attribuées à ceux qui se sont distingués par leurs actes de bravoure. Enfin, une plaque commémorative a été remise à l’ensemble de la compagnie pour son intervention sur l’incendie du SNA Perle le 12 juin 2020.

Souhaitons donc longue vie à la compagnie de marins pompiers de Toulon !

Lancée le 31 mars 2020, l’opération EUNAVFOR MED IRINI vise à faire respecter l’embargo des Nations unies sur les armes à destination de la Libye avec des moyens aériens, spatiaux et maritimes. Elle contribue également à faire appliquer les mesures des Nations unies visant à empêcher l'exportation illicite de pétrole de Libye, et à contribuer au renforcement des capacités et à la formation des gardes-côtes libyens.

En 18 mois, les unités de surface de la Marine nationale totalisent près de 150 jours de mer et les Falcon 50 (F50) et les Atlantique 2 (ATL2) de l’aéronautique navale, près de 200 heures de vols de reconnaissance, en soutien direct ou associé à l’opération IRINI.

Agissant en complément des moyens de surface patrouillant au large des approches libyennes, les aéronefs de la Marine nationale permettent, par les vols de surveillance maritime, d’identifier et de localiser des navires d’intérêt vers lesquels orienter les moyens de surface qui conduiront des « approches consensuelles ». Aussi appelées Friendly approach, ces approches visent à proposer aux navires présents dans la zone de mandat de l’opération d’amener à leur bord une équipe de 6 marins afin d’échanger des informations qui, après analyse, permettent d’en tirer du renseignement. Sous mandat de l’Union européenne, cette équipe est chargée de collecter des informations sur d’éventuels évènements suspects auxquels l’équipage du navire de commerce aurait pu assister. Au total, une quarantaine d’approches consensuelles ont été réalisées par des bâtiments de la Marine nationale depuis le début de l’opération en 2020.

Tandis que deux vols de reconnaissance sont effectués chaque mois, les bâtiments de surface français sont déployés régulièrement dans la zone. Le Patrouilleur de haute mer (PHM) Premier-Maître L'Her, engagé début 2021, a ainsi totalisé 77 jours de mer en soutien direct de l’opération IRINI. Il a apporté sa contribution en réalisant 240 interrogations VHF, 21 approches consensuelles et 1 opération de visite. Durant le temps de présence du PM L’Her, la Task Force 464 en charge de l’opération IRINI, composée en moyenne de 3 unités à la mer, a effectué 745 interrogations VHF, 45 approches consensuelles, et 5 opérations de visite, montrant ainsi la détermination d’IRINI à faire respecter les résolutions de l’ONU.

Le PHM Commandant Bouan sera engagé en soutien direct de l’opération IRINI pour plusieurs semaines à partir du mois de novembre 2021.

L’opération EUNAVFOR MED IRINI, débutée le 31 mars 2020, vise à faire respecter l’embargo des Nations Unies sur les armes à destination de la Libye avec des moyens aériens, spatiaux et maritimes. Dans le même temps, elle contribue à faire appliquer les mesures des Nations unies visant à empêcher l'exportation illicite de pétrole de Libye, et à contribuer au renforcement des capacités des gardes-côtes libyens et à leur formation. 

Sources : État-major des armées 
Droits : EMA

Les 8 et 16 octobre derniers, quatre Rafale Marine de la Flottille 17F ont réalisé des tirs sur le camp de Canjuers dans le Var où s’entraîne actuellement le 11ème RAMa (régiment d’artillerie de marine) de l’armée de Terre. A cette occasion, ils ont largué deux bombes LGTR (Laser Guided Training Round) sur des cibles préalablement définies.

Les bombes d’entraînement inertes avaient préalablement été montées sur les appareils par les techniciens de spécialité armement aéronautique. Les pilotes ont décollé de la base d’aéronautique navale de Landivisiau pour rejoindre le champ de tir de Canjuers. Lors d’un mission d’appui aérien, en lien avec les JTAC (Joint Terminal Attack Controller) au sol, ils ont guidé leurs bombes LGTR contre des cibles matérialisées par des véhicules blindés retirés du service.

L’intérêt de ce rapprochement est de profiter de la proximité du camp de manœuvre avec les zones d’entrainement du groupe aérien embarqué (GAé) en Méditerranée, mais également des opportunités liées à la présence quasi permanente d’unités de l’armée de Terre en phase de préparation avant déploiement opérationnel. La possibilité d’y réaliser du « joint fire », tirs coordonnés de munitions par les unités au sol et depuis les aéronefs, quasi unique en France, constitue un atout considérable pour les deux armées.

Cet entraînement conjoint et coordonné avec l’armée de Terre s’inscrit dans un contexte de remontée en puissance du GAé et d’intensification de la préparation opérationnelle. Cette première capacité est destinée à s’étoffer avec comme objectif de pouvoir y tirer à court terme des bombes réelles. Impulsé par le plan « Mercator », il vise à densifier les objectifs en matière de tirs de munitions pour préparer les armées à mener et à gagner les combats de demain.