Méditerranée orientale – La Provence s’entraîne avec la marine égyptienne

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Méditerranée orientale – La Provence s’entraîne avec la marine égyptienne
@ EMA

Le 18 janvier 2022, à la suite d’une relâche opérationnelle à Alexandrie, la frégate multi-missions (FREMM) Provence a conduit un exercice bilatéral avec la corvette égyptienne de type Gowind Port-Saïd.

 

L’entraînement a débuté sous la forme d’un exercice conjoint de lutte contre une menace asymétrique. La séquence de coopération s’est poursuivie par des manœuvres d’évolutions tactiques destinées à éprouver les capacités manœuvrières des deux navires. Enfin, les équipages se sont livrés à des manœuvres de ravitaillement à la mer afin de renforcer leur interopérabilité.

Cette action de coopération régionale avec un pays riverain de la Méditerranée orientale illustre l’engagement de la France à contribuer à la stabilité de cette zone stratégique.     

L’Egypte est un partenaire stratégique de premier plan pour la France en Méditerranée. La coopération navale entre les deux pays se traduit par de nombreuses activités de coopération opérationnelles comme les exercices CLEOPATRA, RAMSES et MEDUSA en Méditerranée et par des rencontres régulières au plus haut niveau. Sa proximité géographique avec le canal de Suez fait de l'Egypte un partenaire majeur en Méditerranée. La Marine nationale fait en moyenne une dizaine d'escales en Egypte par an.

 

Méditerranée orientale – La Provence s’entraîne avec la marine égyptienne

Sûreté du port de Toulon – Mission BEILIE pour le GPD MED

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Sûreté du port de Toulon – Mission BEILIE pour le GPD MED
@ Marine nationale

Du 10 au 22 janvier 2022, le groupement de plongeurs-démineurs de la Méditerranée (GPD MED) a conduit la mission BEILIE dans les approches toulonnaises.

 

Conduite deux fois par an en complément de l’opération de chasse aux mines baptisée CHAMINOP, la mission BEILIE permet d’assurer la sûreté du trafic maritime face au danger représenté par les explosifs sous-marins. Elle vise à protéger les zones d’entrée/sortie et de navigation du port de Toulon, le poste de mouillage du porte-avions Charles de Gaulle ainsi qu’une partie de la rade d’Hyères. Cette mission contribue donc directement aux deux grandes fonctions stratégiques de dissuasion (au profit du porte-avions et des sous-marins nucléaires d’attaque) et de protection (en l’occurrence des approches maritimes de Toulon).

Cette opération s’appuie sur un quadrillage qui vise à s’assurer de l’absence de menaces comme le mouillage d’objets pouvant obstruer les chenaux, la pose de dispositifs d’écoute ou d’engins explosifs.

Le GPD MED dispose de moyens humains, techniques et de compétences spécifiques pour effectuer cette mission. Les objets sous-marins sont d’abord repérés par sonar remorqué et sonar autonome (AUV) puis analysés avec l’aide du centre de planification et d’analyse des opérations de guerre des mines (CPAOGM) de Brest. Les plongeurs-démineurs interviennent par la suite pour identifier les nouveaux échos et au besoin neutraliser un éventuel engin explosif.

Si aucun engin explosif n’a été détecté lors de cette nouvelle édition de l’opération BEILIE, elle a permis d’identifier de nouveaux échos présents dans ces zones sensibles et ainsi de parfaire la connaissance des fonds marins.

La France (marine nationale, DGA et industrie) possède dans le domaine de la guerre des mines une expertise reconnue qui joue un rôle majeur pour la crédibilité de la dissuasion, la protection des ports de commerce d’intérêt majeur et de nos lignes de communication stratégiques. Une opération comme BEILIE permet aussi de tenir à jour la base de données du CPAOGM (Centre de Planification et d’Analyse des Opérations de Guerre des Mines) – clé de voute du concept de guerre des mines français – en comparant la cartographie de référence des fonds marins avec la situation réelle observée.

 

 

Sûreté du port de Toulon – Mission BEILIE pour le GPD MED

Méditerranée occidentale – Fin de mission de surveillance des pêches pour l’Achéron

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Méditerranée occidentale – Fin de mission de surveillance des pêches pour l’Achéron
@ Marine nationale

Du 17 au 21 janvier 2022, le bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Achéron a été déployé dans le golfe du Lion, pour une mission de surveillance maritime des approches (SURMAR) et de police des pêches (POLPECHE).

 

Durant ce déploiement, l’Achéron a effectué des patrouilles afin d’assurer le respect des zones de pêche et des zones protégées Natura 2000, et d’y faire respecter la règlementation en vigueur. En s’appuyant sur la veille optique, radar et sur l’analyse des émissions AIS, cette patrouille a permis de surveiller les zones où seuls certains navires de pêche sont autorisés, afin de protéger l’environnement et les ressources halieutiques.

Deux contrôles de police des pêches ont pu être menés avec le concours du centre national de surveillance des pêches (CNSP). Lors de ces contrôles, la documentation des chalutiers, leur cargaison, ainsi que leur matériel de pêche ont été contrôlés par les équipes de l’Achéron renforcées par le référent POLPECHE de la façade méditerranéenne. Ces contrôles se sont bien déroulés et aucune infraction n’a été relevée.

La police des pêches (POLPECHE) fait partie des missions régaliennes conduites par la Marine nationale et entre dans le cadre plus large des mesures de protection de l’environnement dont l’exécution relève des missions du préfet maritime de la Méditerranée au titre de l’action de l’État en mer (AEM). Elles visent à garantir les atteintes à l’environnement et l’état des ressources halieutiques en lien avec les administrations concernées, notamment le CROSS Etel qui abrite le centre national de surveillance des pêches maritimes.

Méditerranée occidentale – Fin de mission de surveillance des pêches pour l’Achéron

EFS – Formation des gendarmes de Côte d’Ivoire au contre-terrorisme maritime

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EFS – Formation des gendarmes de Côte d’Ivoire au contre-terrorisme maritime
@ EMA

Les instructeurs « actions spéciales mer » des Éléments français au Sénégal (EFS), renforcés par des spécialistes « embarcations rapides commandos » du commando Ponchardier de Lorient ont partagé leurs connaissances durant 6 semaines dans le domaine du contre-terrorisme maritime avec l’unité d’intervention de la gendarmerie nationale de la Côte d’Ivoire.

De jour comme de nuit, les pilotes ivoiriens se sont entrainés sur leurs embarcations rapides de type UFAST. Leurs objectifs étaient de transporter des équipes et de réaliser des actions de vive force sur un navire en transit. Le détachement a formé des spécialistes ivoiriens en contre-terrorisme et libération d’otages en milieu maritime. La reprise de contrôle d’un navire, tenu par des terroristes armés, et les techniques de franchissement ont également été enseignées.

De nombreuses séances d’investigation sur bâtiment à quai ont été menées pour confronter les stagiaires à la menace qui sévit dans le golfe de Guinée. En fin de formation, les pilotes et le groupe « contreterrorisme » ont pu se rejoindre pour mettre en pratique leurs savoir-faire sur des cibles de différentes tailles, en transit au large d’Abidjan.

Équipés d’embarcations performantes et adaptées à leurs missions, les gendarmes formés sont dorénavant en mesure de contribuer à la sécurisation maritime de leur zone d’action.  

Pôle de coopération régionale pour l’Afrique de l’Ouest, les EFS réalisent des missions de formation et d’entrainement au profit des armées locales, à la demande des pays partenaires. Ces formations s’inscrivent dans le cadre d’une véritable stratégie visant à consolider le niveau opérationnel des unités. L’objectif est de pouvoir, ensemble, générer des armées d’emploi capables de produire des effets opérationnels significatifs et durables face aux crises sécuritaires qui touchent la sous-région.

EFS – Formation des gendarmes de Côte d’Ivoire au contre-terrorisme maritime

 

 

Territoire national - La Frégate multi-missions Aquitaine s’entraîne avec une frégate allemande au large du Finistère

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Le 19 janvier 2022, la Frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine a conduit un entraînement conjoint avec la frégate allemande Lübeck, qui transitait depuis Wilhelmshaven, son port d’attache, vers la Méditerranée.
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Le 19 janvier 2022, la Frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine a conduit un entraînement conjoint avec la frégate allemande Lübeck, qui transitait depuis Wilhelmshaven, son port d’attache, vers la Méditerranée.

Après s’être ravitaillée de nuit auprès du Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme, la FREMM Aquitaine a retrouvé le Lübeck au sud du rail d’Ouessant pour y conduire des entraînements dans différents domaines tels que la guerre électronique, les procédures d’attaques -simulées via liaison de données - ou les échanges tactiques. Cette coopération s’est achevée par un cross-deck , c’est-à-dire par l’appontage de l’hélicoptère Caïman de l’Aquitaine sur la plateforme hélicoptère du Lübeck.

Cette interaction renforce l’interopérabilité des différentes marines de l’Union européenne en opération, grâce notamment aux entraînements réguliers selon les standards et procédures OTAN.

Une préparation opérationnelle exigeante contribue directement à la crédibilité des armées françaises. Elle permet d’entraîner les militaires et la chaîne de commandement à des engagements difficiles, à la diversité et à l’ambiguïté des modes d’action hybrides, à la mise en œuvre d’équipements à la complexité croissante, à la synchronisation des effets dans plusieurs champs et milieux, et à l’engagement en coalition avec nos alliés et partenaires.

 

Territoire national - La Frégate multi-missions Aquitaine s’entraîne avec une frégate allemande au large du Finistère

Coopération entre plongeurs sous-marins et sous-terrain

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Coopération entre plongeurs sous-marins et sous-terrain
@ Marine nationale

Profitant d’une coopération entre la section « Eaux intérieures », représentant l’armée de Terre au sein de la Cellule plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER), avec la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), un plongeur démineur de la CEPHISMER est allé s’entraîner à la plongée sous-terraine sur le site de Saint-Même-les-Carrières (16).

 

S’il est habitué à atteindre vingt mètres de profondeur, le premier maître Ludovic les atteint pour la première fois à 75 kilomètres de la mer la plus proche. Et pour cause, il a été intégré à une coopération organisée entre la section représentant l’armée de Terre à la CEPHISMER et la BSPP. L’objectif de cette semaine de plongée était de s’entraîner à la plongée sous-terraine, dite de « surface non libre ».

C’est dans une eau douce à 5°C que les plongeurs ont pu échanger sur les procédures et l’équipement spécifique à cette plongée exigeante en milieu contraint. La présence d’un plongeur « bleu » dans cette équipe a permis un retour d’expérience très enrichissant sur l’équipement du plongeur et la doctrine du domaine « air » dont il a la charge à CEPHISMER.

C’est également dans ce cadre qu’il a pu finaliser l’évaluation du futur casque de protection pour visite de coque, qui équipera prochainement les plongeurs de bord des unités navigantes.

Il a également décliné les techniques utilisées aux scenarii possibles pour les plongeurs de la Marine nationale. En effet, des investigations d’épaves encombrées telles celles réalisées dans le port de Beyrouth après l’explosion du 4 août 2020 sont similaires à celles pratiquées en spéléologie.

Privés d’un accès à la surface, les plongeurs doivent conjuguer un ensemble de moyens et de techniques pour garantir leur sécurité. Ainsi le fléchage, le calcul de consommation, ou encore un éclairage sous-marin adapté prennent ici toute leur importance.

A propos de la CEPHISMER

 

Organisme rattaché à l’état-major de la force d’action navale, la cellule plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) conseille l’amiral dans ses fonctions d’autorité de domaine particulier (ADP) « plongée », pour la marine et d’autorité du domaine d’expertise « plongée humaine », pour les armées.

 

Au titre de ces deux mandats, la CEPHISMER est chargée d’élaborer et mettre à jour la réglementation relative à la plongée humaine, d’auditer les unités de la marine accueillant des plongeurs, de contrôler le niveau d’entraînement des plongeurs de bord de la marine, d’instruire, au profit des autorités organiques et des autorités centrales, les demandes de dérogations relatives à la pratique de la plongée humaine ou à l’emploi de matériels dans le cadre de la plongée humaine et d’expertiser les équipements et les procédures de plongées, à la suite d’un accident de plongée.

 

La CEPHISMER participe enfin au programme de sauvetage de sous-marin NSRS (NATO Submarine Rescue System), en apportant son expertise et en suivant la formation / l’entraînement des équipes françaises.

 

 

La FREMM Languedoc met le cap sur l’Atlantique

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La FREMM Languedoc met le cap sur l’Atlantique
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La frégate multi-missions (FREMM) Languedoc a appareillé de son port-base à Toulon le samedi 22 janvier 2022 pour un déploiement en zone maritime Atlantique.

 

Après des déploiements récents en Méditerranée orientale et en océan Indien, la Languedoc retrouve ainsi, après six années, les eaux de son déploiement de longue durée (DLD) qui l’avait amené à parcourir l’Atlantique nord.

Cet espace maritime stratégique n’échappe pas à la montée actuelle des tensions sur mer. En y déployant en quasi-permanence un bâtiment, la Marine assure ainsi l’appréciation stratégique autonome de la France dans cette région tout en protégeant ses approches et celles de l’Europe. Ces déploiements permettent par ailleurs d’entretenir les savoir-faire des marins dans des conditions de navigation parfois extrêmes.

Cette mission du Languedoc en Atlantique nord marque également le brassage des expériences et des savoir-faire entre Brest et Toulon. En effet, dans le même temps, la FREMM Normandie, basée à Brest, a rejoint la Méditerranée en vue du prochain déploiement du groupe aéronaval (GAN).

La FREMM Languedoc met le cap sur l’Atlantique
La FREMM Languedoc met le cap sur l’Atlantique

Méditerranée – La Frégate multi-missions Provence s’entraîne avec la marine chypriote

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Méditerranée – La Frégate multi-missions Provence s’entraîne avec la marine chypriote
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Le 21 janvier 2022, l’équipage A de la Frégate multi-missions (FREMM) Provencea mené, au large de Chypre, un entraînement conjoint avec le patrouilleur Ioannides de la marine chypriote.

 

Les deux marines ont commencé la séquence de coopération par un scénario de lutte contre une menace asymétrique, permettant aux équipages de la Provence et du Ioannides de se soutenir mutuellement face à une attaque fictive d’embarcations rapides.

Après s’être exercées à la conduite de manœuvres d’évolutions tactiques, les deux unités ont ensuite réalisé une séance de tirs conjoints sur cibles flottantes.

Enfin, cette interaction a également été consacrée à un exercice de « boarding » ayant pour objectif d’entraîner l’équipe de visite de la FREMM Provence au contrôle d’un bâtiment civil suspect. Le Ioannides a ainsi simulé un navire suspecté de trafic d’armes, éligible à une enquête de pavillon, puis à un contrôle de sa cargaison par l’équipe de visite de la Provence.

Cette séquence d’entraînements conjoints est un marqueur de confiance entre les marines française et chypriote, capables de travailler et d’agir ensemble, de manière réactive, en faveur de la sécurité des approches maritimes de l’Europe, à l’est du bassin méditerranéen.  

Chypre, par son positionnement géographique, est un point d’appui stratégique important pour les armées françaises qui peuvent y conduire des relâches opérationnelles sous faible préavis, y compris pour le groupe aéronaval, et y envoyer des aéronefs sur la base de Paphos.

 

 

Méditerranée – La Frégate multi-missions Provence s’entraîne avec la marine chypriote

Préparation opérationnelle du Groupe Aérien Embarqué au déploiement du Groupe aéronaval

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Préparation opérationnelle du Groupe Aérien Embarqué au déploiement du Groupe aéronaval
@ Marine nationale

Le 26 janvier 2022, huit Rafale Marine des Flottilles 12F et 17F, ainsi qu’un Atlantique 2 de la Flottille 23F, ont mené un entrainement supérieur dans le cadre de leur préparation opérationnelle avant le déploiement CLEMENCEAU 22. 

Cet entrainement s’inscrit dans un scénario fictif de dégradation sécuritaire nécessitant l’intervention des forces françaises. En tout début de matinée, les aéronefs ont décollé de leurs bases respectives pour mener une mission d’appui au profit d’une manœuvre amphibie dans un environnement non permissif. L’Atlantique 2 avait préalablement établi une situation surface claire afin de permettre la pénétration des avions de chasse en sécurité.

L’un des principaux objectifs de la mission consistait à conduire un entraînement face à la menace sol-air. Cette dernière était réellement déployée au sol grâce à des éléments du 11ième RAMa (régiment d’artillerie de marine) mettant en œuvre des systèmes d’armes à très courte portée de type Mistral, et le radar organique associé. Des contrôleurs aériens avancés issus du même régiment travaillaient quant à eux au profit des chasseurs pour assurer la relocalisation de la batterie adverse.

L’entraînement supérieur a également permis d’expérimenter les systèmes embarqués via des protocoles de DaCAS (digitally assisted close air support), permettant d’améliorer la rapidité, l’efficacité et la sécurité des actions offensives menées lors des missions d’appui aérien rapproché.

Cette phase d’entraînement pré-déploiement s’inscrit dans un contexte de durcissement de la préparation opérationnelle et de développement de nouvelles capacités A quelques jours de l’appareillage du porte-avions Charles de Gaulle au sein du groupe aéronaval, les aéronefs du Groupe Aérien Embarqué (composé des Rafale Marine des Flottilles 12F et 17F, des Hawkeye de la Flottilles 4F et des détachements hélicoptères des Flottilles 31F35F et 36F) sont prêts pour la mission CLEMENCEAU 22. 

Préparation opérationnelle du Groupe Aérien Embarqué au déploiement du Groupe aéronaval