CLEMENCEAU 22 - Ravitaillement complexe de l’USS Ross par le BCR Marne

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CLEMENCEAU 22 - Ravitaillement complexe de l’USS Ross par le BCR Marne
@ Marine nationale

Le 7 février 2022, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne a effectué un ravitaillement à la mer combiné avec l’USS Ross, une manœuvre logistique exigeante que la Marne n’avait pas effectué avec un destroyer américain depuis 2016. 

Le destroyer USS Ross, de classe Arleigh Burke, est intégré au groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles-de-Gaulle dans le cadre la mission CLEMENCEAU 22.

Alors que le déploiement CLEMENCEAU 22 débute et que le groupe aéronaval (GAN) achève sa phase de montée en puissance avant de rejoindre sa zone d’opération, la Marne retrouve le Ross en pleine mer pour un ravitaillement complexe. Le transfert consiste alors à établir entre le BCR et le destroyer allié un pont de manche pour le « fret liquide » (le gazole), simultanément à un câble supportant un chariot coulissant pour le « fret solide » (vivre, courrier et pièces détachées). Les deux bâtiments de plusieurs milliers de tonnes sont ainsi mis en œuvre pendant plusieurs heures, en route fixe et seulement espacés de quelques dizaines de mètres !

Cette manœuvre particulièrement complexe et délicate traduit le haut niveau d’interopérabilité entre la Marine nationale et l’US Navy. Elle a aussi permis la livraison de fret logistique au bâtiment américain, embarqué sur le BCR Marne depuis la base OTAN de La Sude (Crète).

Ce ravitaillement interalliés s’inscrit par ailleurs dans une logique de coopération entre alliés, pilier de la mission CLEMENCEAU 22. Il a mis fin à une ample journée pour la Marne qui avait déjà effectué le matin même un autre ravitaillement double avec la FREMM Normandie et la frégate espagnole Almirante Juan de Borbon.

Kevin Escoffier à l’école des fusiliers marins

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Kevin Escoffier à l’école des fusiliers marins
@ Largo

Après son sauvetage par Jean Le Cam et sa récupération par l’équipage de la frégate de surveillance Nivôse en 2020 lors du dernier Vendée Globe, le navigateur Kevin Escoffier a souhaité renouer le contact avec la Marine nationale.  Il vient de passer 48 heures à l’école des fusiliers marins à Lorient.

Les 2 et 3 février 2022, dans le cadre de sa préparation physique et mentale, il a rencontré les élèves chefs de missions commandos de l’école supérieure formation commando (ESFC) afin d’échanger sur les thèmes de la résilience et de la prise de décision en situation dégradée.

A peine l’aubette franchie, il a été pris en main par un groupe d’instructeurs de l’école. Il a enchaîné 21 heures durant, plusieurs épreuves d’un programme individualisé soutenu. Robuste et déterminé, il a franchi sans encombre la plupart d’entre elles : mémorisation de démontage et remontage d’armement en ambiance de tir, course d’orientation, parcours du combattant, nage de combat dans une eau à 9°, progression pédestre et retour en kayak, de jour et de nuit.

Avant de regagner les locaux de la base, où sa nouvelle coque d’Imoca venait d’être livrée quelques jours plus tôt, Kevin Escoffier a rencontré le commandant de l’ECOFUSIL, exprimé sa satisfaction d’avoir suivi ce stage particulièrement éclairant pour lui et d’avoir pu échanger avec des marins d’une autre nature.

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval atteint sa pleine capacité opérationnelle

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CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval atteint sa pleine capacité opérationnelle
@ Marine nationale

Depuis son départ de Toulon le 1er février, l’ensemble des unités françaises et alliées du Groupe aéronaval (GAN), constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, s’est entraîné de façon intensive dans tous les domaines de lutte et champs de conflictualité.

Le contre-amiral Cluzel, commandant le GAN, a déclaré la pleine capacité opérationnelle de cette force aéromaritime internationale le 5 février 2022. Le déploiement CLEMENCEAU 22 se poursuit désormais dans le bassin méditerranéen où il contribue à la défense des intérêts français et européens.

Cette pleine capacité opérationnelle est confrontée à de nombreux exercices dits « du haut du spectre », conduits en force constituée. Dès les premiers jours, CLEMENCEAU 22 a été placé sous le signe de l’interopérabilité en intégrant de nombreux moyens alliés : un avion de patrouille maritime américain P8 et le destroyer américain USS Ross, la frégate grecque Adrias, la frégate espagnole Juan de Borbón, un détachement hélicoptère belge embarqué sur la frégate de défense aérienne Forbin ainsi que la frégate marocaine Sultan Moulay Ismail. Cette préparation a été marquée par l'opération à deux porte-avions (dual carrier operation) réalisée les 4 et 5 février avec le groupe aéronaval italien, formé autour du porte-aéronef Cavour.

L’ensemble des interactions conduites a permis de confirmer un haut niveau d’interopérabilité entre la Marine nationale et ses partenaires et d’attester de leur engagement commun pour la sécurisation du bassin méditerranéen.

Outre les interactions aériennes avec leurs alliés, les pilotes du groupe aérien embarqué ont enchaîné à un rythme soutenu le réentraînement à l’appontage de jour et de nuit ainsi que des vols d’entraînement dans différents domaines de lutte : tirs au canon, tirs de bombes sur cibles mouvantes, opération de sauvetage en milieu hostile - Combat recovery.

Ces cinq jours de montée en puissance ont été mis à profit par l’ensemble du GAN pour conduire des séquences de préparation opérationnelle dans différents domaines. De nombreuses actions ont été répétées afin d’être parfaitement maîtrisées : exercices de tirs contre des cibles en mer, de lutte anti-aérienne, anti-surface et anti-sous-marine, franchissement d’un détroit sous menace, ravitaillement à la mer, réactions face à une menace cyber et face à des attaques informationnelles…

Désormais paré au combat, le GAN poursuit son déploiement en direction de la Méditerranée orientale où il sera prochainement engagé dans l’opération CHAMMAL, volet français de l’opération INHERENT RESOLVE (OIR) qui apporte un soutien militaire aux forces locales engagées dans la lutte contre Daech sur leur territoire. Le GAN assurera également une capacité autonome d’appréciation de situation pour la France dans l’ensemble du bassin méditerranéen et continuera de développer la coopération avec ses différents alliés et partenaires de la région.

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Sources : État-major des armées
Droits : EMA

Polaris 21 - Fédérer les partenaires de la Fance autour d'actions de combat du haut spectre

Polaris 21 - Fédérer les partenaires de la Fance autour d'actions de combat du haut spectre

Détachement d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 au profit de l’opération européenne ATALANTE

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Détachement d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 au profit de l’opération européenne ATALANTE
@ Marine nationale

Depuis le 23 janvier, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2) de la Marine nationale est déployé sur la base aérienne 188 à Djibouti, en soutien de la mission de l’Union européenne ATALANTE de lutte contre la piraterie au large de la Somalie.

Placé sous contrôle opérationnel européen et intégré à la Task force 465, l’ATL2 est un aéronef français parfaitement intégré à cette opération européenne à vocation multinationale. Ce choix marque la volonté forte de la France de contribuer pleinement à la défense des intérêts de l’UE dans une zone stratégique.

Aux côtés de l’Espagne, de l’Italie et du Portugal, le détachement ATL2 recherche tous types d’activités illicites en lien avec la piraterie au large de la Somalie et dans le golfe d’Aden. L’ATL 2 est engagé contre les trafics illégaux dans l’Internationally Recommended Traffic Corridor, couloir de navigation commerciale très fréquenté entre la Somalie et le Yémen à l’entrée du détroit stratégique de Bab el Mandeb. Enfin, il veille à l’application des bonnes mesures de sûreté par les bâtiments commerciaux rencontrés afin de ne pas être abordés par des belligérants.

Depuis 2008, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) soutiennent quotidiennement et sans interruption l’opération ATALANTE. Les FFDJ sont un point d’appui pour les moyens aéronautiques et navals engagés dans la lutte contre la piraterie dans le golfe d’Aden.

   

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 Les 1 450 militaires des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) sont implantés à Djibouti dans le cadre du traité de coopération de défense signé en 2011 avec ce pays. La base opérationnelle avancée (BOA) qui les accueille, offre aux armées, à l’instar de la BOA de Côte d’Ivoire, des capacités précieuses: véritable réservoir de forces, elle participe à la défense des intérêts français, au soutien logistique des opérations sur le continent, tout en contribuant aux actions de coopération militaire au profit notamment de plusieurs pays africains. Par ailleurs, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires de la communauté économique régionale de l’Afrique de l’Est en vue de consolider leurs capacités militaires, notamment dans le cadre de leur participation aux opérations de maintien de la paix.


Sources : État-major des armées
Droits : EMA

CLEMENCEAU 22 – Interopérabilité au plus haut-niveau entre trois groupes aéronavals en Méditerranée

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CLEMENCEAU 22 – Interopérabilité au plus haut-niveau entre trois groupes aéronavals en Méditerranée
@ Marine nationale

Du 5 au 6 février 2022, trois Groupes aéronavals, rassemblés autour du porte-avions USS Harry S. Truman, du porte-aéronefs italien ITS Cavour et du porte-avions français Charles de Gaulle, ont mené des activités conjointes, mettant en œuvre le concept d’interopérabilité « plug and fight » dans des domaines d’activités du haut du spectre.

Ce « tri carriers operation » a concentré 15 bâtiments alliés et leurs moyens aériens dans les approches maritimes de l’Europe. La première étape avant une interaction entre alliés est la connexion des réseaux de communications et de transmissions. Dans un second temps, des exercices de combat aérien ont été réalisés par les groupes aériens embarqués à bord des porte-avions. Au cours des pontées, les Rafale, les chasseurs américains et italiens ont tes leurs compétences au combat complexe, dans des interactions à la complexité croissante.

Le succès de cette rencontre vient confirmer le haut niveau d’interopérabilité entre ces trois nations de l’OTAN, qui partagent de nombreux enjeux communs en Méditerranée et particulièrement la défense du continent européen. Il traduit de manière concrète la capacité des marines française, américaine et italienne à mener conjointement des opérations complexes en haute mer pour la défense du flanc sud de l’Europe et leur volonté de faire progresser leur connaissance mutuelle.

Le groupe aéronaval français, constitué autour du Charles de Gaulle poursuit son déploiement CLEMENCEAU 22 vers l’est de la Méditerranée. Alors que le GAN américain continue son déploiement en Méditerranée, les deux forces poursuivent leurs échanges dans la zone où elles conduiront de nouveaux entraînements en commun.

Sources : État-major des armées
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CLEMENCEAU 22 – Coopération de haut niveau des groupes aéronavals italien et français en Méditerranée

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CLEMENCEAU 22 – Coopération de haut niveau des groupes aéronavals italien et français en Méditerranée
@ Marine nationale

Du 3 au 5 février 2022, le groupe aéronaval (GAN) français, déployé dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22, a poursuivi ses interactions avec ses partenaires européens lors d’un Dual Carrier Operation (DCO) de haut niveau avec le GAN italien.

Pour la force aéromaritime multinationale rassemblée autour du porte-avions français Charles de Gaulle et pour le groupe italien constitué autour du porte-aéronefs Cavour, l’objectif de ce DCO est de s’entraîner conjointement dans les différents domaines de lutte : projection de puissance, anti-surface, anti-aérienne, et anti-sous-marine.

L’ensemble des unités de combat déployées est pleinement mobilisé dans une phase d’affrontement des deux groupes. La lutte en surface et dans les airs est intense et les manœuvres font s’affronter aussi bien les unités de surface que les aéronefs des groupes aériens embarqués, les Rafale Marine se confrontant aux avions Harrier italiens.

Au-delà de ces affrontements simulés, ce DCO est aussi l’occasion de renforcer les liens entre deux marines partageant des intérêts communs, et notamment en Méditerranée, et ce, dans le contexte plus global de coopération bilatérale renforcée, entérinée par la signature le 26 novembre 2021 du traité de partenariat stratégique dit « du Quirinal » entre la France et l’Italie.

Illustration concrète de la qualité de cette coopération bilatérale, son excellence Monsieur Christian Masset, Ambassadeur de France en Italie, avait fait le déplacement à bord du Cavour aux côtés d’autorités du ministère de la coopération et des affaires étrangères italien, SEM Daniele Bosio, coordonnateur des affaires maritimes et Monsieur Alessandro Gaudiano, directeur adjoint à la direction générale Europe.

Le vice-amiral d’escadre Aurelio de Carolis, récemment nommé commandant en chef de la Squadra Navale della Marina militare (CINCNAV) et le vice-amiral Vincenzo Montanaro, commandant la 2e division navale et commandant les forces maritimes à Tarente (COMITMARFOR) étaient également présents, pour accueillir le contre-amiral Christophe Cluzel, commandant le groupe aéronaval français, soulignent la qualité des relations en matière de défense franco-italienne.

Afin de renforcer la coopération opérationnelle, la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin et la frégate multi-missions à capacités renforcées en défense aérienne (FREMM-DA) Alsace ont mené des manœuvres de ravitaillement à la mer avec le ravitailleur italien Stromboli ainsi que des exercices d’appontage de leurs hélicoptères embarqués respectifs.

CLEMENCEAU 22 – Coopération de haut niveau des groupes aéronavals italien et français en Méditerranée

Dans la nuit du 4 au 5 février, après une journée riche en exercices et échanges de savoir-faire, l’ensemble des navires des deux GAN ont franchi le détroit de Messine, porte d’entrée vers la mer Ionienne et la Méditerranée centrale. Cette manœuvre commune s’est poursuive lors d’un exercice majeur de lutte anti-sous-marine mobilisant un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) français et un SNA italien.

Première depuis la signature du traité du Quirinal, le DCO réalisé par les groupes aéronavals français et italiens témoigne de la montée en puissance des capacités opérationnelles conjointes et de la volonté commune des deux marines de renforcer leur coopération et leur interopérabilité dans tous les domaines de lutte.

FAZSOI : Mission accomplie pour la base navale du Port des Galets

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Auteur : La rédaction

FAZSOI : Mission accomplie pour la base navale du Port des Galets
@ Marine nationale

Les bâtiments stationnés à La Réunion opèrent de la mer d’Arabie aux confins de l’Antarctique. La grande diversité géographique et climatique de la zone entraîne une saisonnalité des missions.

L’été austral est toujours favorable aux missions dans le grand sud. Autour des îles Crozet, Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam pour la frégate de surveillance (FS) Nivôse, ou encore plus au sud, pour le patrouilleur polaire L’Astrolabe pendant les opérations de ravitaillement de la station polaire Dumont D’Urville en Terre Adélie.

Le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain et le patrouilleur Le Malin continuent quant à eux d’assurer le ravitaillement des îles Éparses et la surveillance du canal du Mozambique. En ce début 2022, la darse Foucque de la base navale du Port des Galets s’est ainsi vidée de toutes ses unités en moins d’un mois.

La disponibilité du personnel et du matériel est d’un enjeu crucial, autant pour la base navale que pour l’antenne du service de soutien de la flotte (SSF), appuyée par les ateliers militaires de soutien outre-mer.

Quelle que soit la filière, sécurité-logistique, bureautique ou machine, manœuvrier, mécanicien d’armes, navigateur-timonier, pompier ou encore plongeur de bord, c’est l’ensemble de l’équipage qui est sur le pont.  En ce début d’année, la base navale a même comblé ses rangs avec un marin de la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI) de La Réunion, un marin du Groupement de soutien de base de défense (GSBDD) de La Réunion et un infirmier réserviste du service de santé des armées (SSA).

Parmi ses nombreuses missions de soutien, la base navale a ainsi rempli son rôle d’alerte FAN qui est devenu de plus en plus prégnant avec l’arrivée de bâtiments aux équipages optimisés.

Adriatique – Coopération franco-croate pour le BSAM Seine à Split

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Auteur : La rédaction

Adriatique – Coopération franco-croate pour le BSAM Seine à Split
@ Marine nationale

Dans le cadre de son déploiement en Méditerranée centrale, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine était en escale à Split (Croatie) du 5 au 9 février 2022.

Au terme d’une première navigation en mer Adriatique qui a permis de contribuer à l’autonomie d’appréciation nationale dans cette sous-région de la Méditerranée, l’équipage A du BSAM Seine a mis à profit cette escale réalisée dans un cadre sanitaire favorable pour coopérer avec le partenaire croate.

Des activités conjointes ont pu être menées telles que des exercices de transmissions élémentaires avec une vedette des garde-côtes à la mer et plusieurs plongées communes au sein de la base navale de Lora (Split).

Le lieutenant de vaisseau Julien Lapierre, commandant de l’équipage A du BSAM, a successivement accueilli à bord M. Yannick Andriana, adjoint de l’ambassadeur de France en Croatie, et M. Ivica Puljak, maire de Split.

Des autorités civiles et militaires croates ont visité le navire. Souvent surpris par les nombreuses capacités du BSAM, les observateurs ont pu apprécier la pertinence d’un tel navire dans le domaine de la sécurisation et la protection des approches maritimes.

Alliés au sein de l’OTAN et membres de l’Union européenne, la Croatie et la France entretiennent des relations militaires qui s'inscrivent pleinement dans l'effort de développement d'une Europe de la défense forte et ambitieuse, en particulier dans la zone des Balkans. Sur le plan naval, la coopération est entretenue par le biais d’escales et d’actions communes lors des déploiements en Adriatique. Split offre un point d’appui utile pour les navires français en Méditerranée.

Adriatique – Exercice antipollution en Albanie pour le BSAM Seine

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Auteur : La rédaction

Adriatique – Exercice antipollution en Albanie pour le BSAM Seine
@ Marine nationale

Le 10 février 2022, dans la baie de Durrës (Albanie), l’équipage A du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine a participé à un exercice antipollution en coordination avec la marine albanaise.

Grâce à un scénario élaboré par les autorités locales, différentes unités albanaises, telles qu’un navire antipollution, un patrouilleur et un hélicoptère Cougar ont pris part à cet exercice au côté de la Seine.

Dans ce cadre, une action coordonnée a pu être conduite, allant de la détection aérienne d’une nappe d’hydrocarbure (fictive) jusqu’au pompage de la pollution dans des réservoirs dédiés.

Profitant de ce moment privilégié entre les marines françaises et albanaises, une délégation albanaise a embarqué à bord de la Seine pour la durée de l’exercice.

Cet échange de savoir-faire a été particulièrement fructueux et a permis de montrer les pleines capacités du BSAM dans sa mission de lutte contre la pollution.

A l’issue, la Seine a repris sa mission de présence en Méditerranée centrale pour continuer à coopérer avec les forces armées riveraines, tout en consolidant l’appréciation autonome de situation française sur zone.

Alliés, l'Albanie et la France saisissent les occasions de renforcer leur coopération dans plusieurs domaines d'activités, tels que la plongée militaire ou la formation des officiers. Les deux marines partenaires interagissent régulièrement. Ce faisant, elles se préparent à agir ensemble en cas de situation de crise en mer, notamment dans la zone des Balkans.