CORYMBE 160 - Interaction avec la Marine gabonaise au large de Libreville

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Auteur : La rédaction

CORYMBE 160 - Interaction avec la Marine gabonaise au large de Libreville
@ EMA

Après deux semaines de patrouille en zone de risque piraterie très élevé, l’équipage de l’EVJacoubet a effectué une relâche opérationnelle de trois jours à Libreville. L’escale a été l’occasion pour le commandant de rencontrer et d’échanger avec le chef d’état-major de la marine gabonaise, au sujet du fonctionnement du Centre des opérations maritimes (COM) de Libreville ainsi que sur la situation maritime locale.

Après l’appareillage de l’EV Jacoubet, les deux marines ont conduit un exercice de lutte contre les pêches illicites, l’une des préoccupations majeures du gouvernement gabonais. Ainsi, l’Atlantique 2 déployé à Libreville a localisé un chalutier suspect, sur lequel le patrouilleur gabonais Mayumba a mené une opération de contrôle des pêches, appuyé par l’EV Jacoubet.

En parallèle, le Fennec de l’armée de l’Air et de l’Espace, détaché aux EFG, a joué le rôle d’un aéronef hostile, afin que l’EV Jacoubet puisse s’entraîner aux procédures de défense anti-aérienne. L’hélicoptère s’est ensuite présenté pour mener des treuillages de personnel sur la plage arrière.

Le 21 janvier au soir, le PHM EV Jacoubet a rejoint sa zone de patrouille dans le golfe de Guinée, poursuivant ainsi l’exercice AFRICAN NEMO 22.1 en coopération avec l’Atlantique 2, la frégate danoise Esbern Snare et les marines locales.

Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en opération CORYMBE de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée, tout particulièrement pour contribuer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe et des centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Le déploiement de bâtiments français en opération CORYMBE complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par les armées dans le golfe de Guinée.

CORYMBE 160 - Interaction avec la Marine gabonaise au large de Libreville
CORYMBE 160 - Interaction avec la Marine gabonaise au large de Libreville

Méditerranée occidentale – Surveillance d’un bâtiment collecteur de renseignements russe dans les approches maritimes françaises

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Méditerranée occidentale – Surveillance d’un bâtiment collecteur de renseignements russe dans les approches maritimes françaises
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Du 23 au 26 janvier 2022, plusieurs moyens aériens et maritimes ont été mobilisés dans les approches maritimes françaises, en Méditerranée, pour assurer la surveillance du bâtiment de collecte de renseignement russe Vasiliy Tatishchev.

Des avions de surveillance maritime Falcon 50 de la Marine nationale, des chasseurs Mirage 2000 de l’armée de l’Air et de l’Espace, ainsi que les deux Frégates de type La Fayette (FLF) Aconit et Surcouf se sont ainsi relayés, sous les ordres du commandant de la zone maritime Méditerranée, pour s’assurer des intentions et de la cinématique de ce navire.

Sous la coordination du Centre des opérations de la Méditerranée (COM), ces moyens ont contribué au volet de Défense maritime du territoire (DMT) de la Posture permanente de sauvegarde maritime (PPSM), en lien avec la chaîne sémaphorique de la Marine nationale.

Tout au long du transit du Vasiliy Tatishchev, du golfe du Lion jusqu’à la Corse, cette surveillance a été conduite de manière professionnelle et conformément aux usages en vigueur. La présence permanente et ostensible de moyens militaires français à proximité du Vasiliy Tatishchev démontre la capacité de la France à surveiller et à protéger ses approches maritimes en Méditerranée, en particulier face à ses compétiteurs.

 

Méditerranée occidentale – Surveillance d’un bâtiment collecteur de renseignements russe dans les approches maritimes françaises

AGÉNOR - La frégate La Fayette Guépratte rejoint l’opération AGÉNOR.

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AGÉNOR - La frégate La Fayette Guépratte rejoint l’opération AGÉNOR.
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Le 23 janvier 2022, la Frégate La Fayette (FLF) Guépratte a rejoint l’opération AGÉNOR, pilier militaire de la mission EMASoH « European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz », sous le commandement tactique de l’état-major européen actuellement dirigé par la France.

Déployé jusqu’en mars au sein de cette opération, le Guépratte participera au cours des mois à venir à la surveillance et à l’appréciation de la situation aérienne et maritime, dans le golfe Arabo-persique. La frégate veillera à la liberté de navigation dans cette zone stratégique pour les flux d’approvisionnement.

Le Guépratte reste placé en soutien associé aux Task Forces 465 et 150, qui luttent contre la piraterie et les trafics illicites dans la région.

L’opération AGÉNOR est le volet militaire de l’initiative « European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz ». EMASoH est soutenue politiquement par 9 pays européens, dont la France, principal contributeur, qui commande l’opération depuis le 15 juillet 2021. AGÉNOR a pour mission d’apaiser les tensions et de protéger les intérêts économiques européens en garantissant la liberté de circulation dans le golfe Arabo-Persique et le détroit d’Ormuz. À plus de 2000 miles nautiques des côtes du vieux Continent, EMASOH renforce l’interopérabilité des marines européennes et rappelle l’attachement de l’Europe au droit de la mer et à la liberté de circulation.

 

 

 

CORYMBE 160 : Patrouille en zone de risque piraterie renforcée au large du Ghana

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CORYMBE 160 : Patrouille en zone de risque piraterie renforcée au large du Ghana
@ Marine nationale

Le centre régional de sécurité maritime de l’Afrique de l’ouest (CRESMAO) a édité une zone de risque piraterie renforcée au large de la Côte d’Ivoire et du Ghana.

 

Le 24 janvier dernier, un abordage par des pirates a eu lieu sur un navire au large d’Abidjan. En soutien de la Marine ivoirienne agissant dans sa ZEE, le patrouilleur de haute mer (PHM) Enseigne de vaisseau Jacoubet a patrouillé dans la zone pour localiser les éventuels pirates et porter assistance à tout autre navire étant susceptible d’être attaqué.

Au cours de cette patrouille, le Jacoubet a rassuré les navires de commerce présents dans la région, notamment un tanker naviguant à faible vitesse suite à des problèmes moteurs. Ce navire pouvait constituer une cible vulnérable pour des pirates. Le Jacoubet a informé le navire de l’alerte piraterie en cours dans sa zone de manœuvre, et lui a transmis les coordonnées du MDAT-GoG.

L’intensification des patrouilles de lutte anti-piraterie CHANNA traduit la volonté de la France d’agir résolument contre cette menace.

Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en opération CORYMBE de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée, tout particulièrement pour contribuer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe et des centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Le déploiement de bâtiments français en opération CORYMBE complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par les armées dans le golfe de Guinée.

CORYMBE 160 : le plein, et ça repart

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CORYMBE 160 : le plein, et ça repart
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Parti de Libreville le 21 janvier 2022, le patrouilleur de haute mer (PHM) Enseigne de vaisseau Jacoubet poursuit ses patrouilles en zone de risque piraterie maximal. Afin d’y assurer une présence prolongée, il a conduit un ravitaillement à la mer (RAM) offshore le 29 janvier.

 

Le Jacoubet s’est ainsi porté à la rencontre du tanker African Runner faisant office de station-service. La manœuvre a consisté d’une part à un remorquage par le tanker à faible vitesse, et d’autre part, à un passage d’une manche de transfert de gasoil vers le PHM. C’est ainsi une centaine de m3 de carburant qui ont été envoyés sur le Jacoubet. Le caractère aussi exceptionnel que complexe de la manœuvre en a fait un défi singulier et intéressant pour l’équipage.

Une fois son plein potentiel retrouvé, le Jacoubet a repris sa navigation, en soutien des pays partenaires africains, dans la lutte contre la piraterie et la protection des intérêts français dans la région.

Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en opération CORYMBE de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée, tout particulièrement pour contribuer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe et des centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Le déploiement de bâtiments français en opération CORYMBE complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par les armées dans le golfe de Guinée.

 

CORYMBE 160 : le plein, et ça repart
CORYMBE 160 : le plein, et ça repart

UE/OTAN – Le commandant de la zone maritime Méditerranée en déplacement à Bruxelles

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UE/OTAN – Le commandant de la zone maritime Méditerranée en déplacement à Bruxelles
@ Marine nationale

Le vice-amiral d’escadre Boidevezi, commandant de la zone maritime Méditerranée (CECMED), s’est rendu à Bruxelles les 27 et 28 janvier 2022 afin d’échanger sur les enjeux sécuritaires en Méditerranée et en mer Noire, et de mettre en perspective les futures activités de coopération communes de la France avec ses partenaires de l’Union européenne (UE) et de l’OTAN dans cette zone de compétition et de contestation.

Lors de son passage au SHAPE (Supreme Headquarters Allied Powers Europe – Grand Quartier général des puissances alliées en Europe) puis au siège de l’OTAN, le vice-amiral d’escadre Boidevezi a notamment rencontré le représentant militaire et de la défense auprès de l’OTAN et de l’UE, le vice-amiral d’escadre Schricke, ainsi que la représentante permanente de la France au Conseil de l’OTAN, l’ambassadrice Murielle Domenach. Il a par ailleurs rencontré le vice-amiral d’escadre Bléjean, à la tête de l’état-major de l’UE, le général italien Graziano, président du comité militaire de l’UE, ainsi que madame Claire Raulin, ambassadrice à la représentation permanente française au comité politique et de sécurité (COPS) de l’UE.

Ensemble, ils ont évoqué plusieurs sujets d’intérêts communs comme les enjeux sécuritaires en région Méditerranée et en mer Noire, ainsi que les opportunités de coopération futures, notamment à l’occasion du déploiement du groupe aéronaval (GAN) français déployé en Méditerranée dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22. Pendant son déploiement en Méditerranée, le GAN est en mesure de soutenir les opérations de l’Union européenne (EUNAVFORMED IRINI, EUFOR ALTHEA) mais aussi d’interagir avec ses partenaires de l’OTAN et avec les forces armées des pays européens et riverains de la zone maritime Méditerranée.

France du Pacifique – Les forces françaises mobilisées au profit des îles Tonga

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France du Pacifique – Les forces françaises mobilisées au profit des îles Tonga
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Du 24 janvier au 1er février 2022, en coordination avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, en liaison avec les autorités des îles Tonga et avec l’appui de l’Union européenne, les forces armées françaises dans le Pacifique ont réalisé plusieurs missions de soutien aux îles Tonga touchées par une éruption volcanique le 15 janvier. Des moyens aériens et navals ont acheminé du fret depuis la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française, en réponse aux demandes des autorités tongiennes et en coordination avec des partenaires régionaux.

Dès l’annonce de la catastrophe, les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ont planifié différentes opérations logistiques, avec l’appui des Forces armées en Polynésie française (FAPF), afin d’anticiper les demandes et les besoins des autorités des îles Tonga.

Le 1er et le 2 février, les patrouilleurs La Glorieuse et l’Arago ont déchargé environ 50 t de fret d’urgence et de secours à Nuku’Alofa, la capitale des Tonga. Réalisées en étroite coopération avec les autorités du port, les opérations se sont déroulées rapidement tout en limitant les interactions portuaires, afin d’éviter tout contact.

La semaine précédente, les FANC avaient conduit les premières missions d’assistance et de soutien aux Tonga, en effectuant un vol de reconnaissance et deux vols d’acheminement de fret. Le 25 janvier dernier, un vol de reconnaissance avait été réalisé par un Gardian afin d’évaluer l’état des archipels du centre et du nord des Tonga. Les 26 et 28 janvier, deux missions aériennes réalisées par des avions CASA ont permis de livrer rapidement près de 5 t de matériel.

Toutes ces opérations ont été conduites dans le strict respect des mesures de sécurité sanitaire imposées par les autorités des îles Tonga, soucieuses de préserver l’archipel du COVID.

L’engagement français s’effectue en étroite coordination avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, partenaires au sein du mécanisme FRANZ qui est dédié depuis 1992 à la coordination régionale de l’assistance internationale en cas de catastrophe naturelle en Océanie. Ce mécanisme assure également une coordination avec d’autres pays engagés au profit des Tonga.

Les forces de souveraineté françaises dans le Pacifique, FANC et FAPF, sont entrainées et préparées à agir rapidement et efficacement, dans tous types de situations, incluant l’assistance humanitaire en cas de catastrophe naturelle. Elles s’y entrainent régulièrement avec les forces armées des pays partenaires de la région. Elles peuvent s’appuyer sur leurs bases respectives en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, et sur le territoire de Wallis et Futuna.

France du Pacifique – Les forces françaises mobilisées au profit des îles Tonga

La Seine met le cap vers la Méditerranée centrale

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La Seine met le cap vers la Méditerranée centrale
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Le 1er février 2022, l’équipage A du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine a appareillé de Toulon dans la matinée pour rallier la mer Adriatique.

 

Cette première période de mer depuis juillet 2021 sera l’occasion pour l’équipage de coopérer avec plusieurs partenaires riverains et, ainsi, d’entretenir l’interopérabilité de la Marine nationale avec ses homologues croate, albanais et maltais.

Motivé par la perspective de montrer et de partager ses savoir-faire, l’équipage A de la Seine a d’ores et déjà planifié de nombreuses activités en vue des différentes coopérations à venir.

Avec 33 marins embarqués pour ce déploiement, la Seine profite déjà de ses nouvelles capacités acquises lors de son dernier arrêt technique, qui a permis au bâtiment d’être le premier des BSAM à recevoir des modifications sur ses lignes de mouillage, une autodéfense renforcée et une capacité de couchage accrue.

Particulièrement bien adapté à ce type de mission, le BSAM est un vecteur privilégié pour accompagner les partenaires locaux dans la sécurisation et la protection de leurs approches maritimes.

Admis au service actif en 2019, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain Seine est une unité polyvalente. Initialement armé par 17 marins, ce navire, long de 70m et de près de 2500 tonnes, participe au soutien des unités navales, à la sauvegarde des personnes et des biens et prend part à des missions de police en mer.

La Seine met le cap vers la Méditerranée centrale

Le BHO Beautemps-Beaupré fait son entrée dans la grande bleue

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Auteur : La rédaction

Le BHO Beautemps-Beaupré fait son entrée dans la grande bleue
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Depuis le 28 janvier 2022, le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré est déployé en Méditerranée occidentale pour y réaliser des levés hydrographiques et géophysiques qui seront exploités par le service hydrographique et océanographique de la marine (Shom) afin d’améliorer la connaissance de cette zone. Bâtiment militaire, le BHO Beautemps-Beaupré participe également durant cette mission à la surveillance des approches maritimes françaises en Méditerranée.

Après un stage de préparation opérationnelle ayant permis de confirmer la qualification opérationnelle de l’équipage A, puis quatre jours de patrouille depuis son port d’attache brestois, le BHO Beautemps-Beaupré a franchi le détroit de Gibraltar pour une mission en Méditerranée Occidentale.

Véritable laboratoire des mers, le Beautemps-Beaupré détient des capacités uniques et de haut niveau. Il permet aux ingénieurs et marins du groupe hydrographique et océanographique de l’Atlantique (GHOA) de réaliser des mesures de grande qualité dans des champs scientifiques très variés. Il est par exemple capable d’analyser les fonds marins et toute la colonne d’eau (profondeur, nature du fond, pression, température, salinité…), d’effectuer des carottages par plusieurs kilomètres de fond ou encore de déterminer avec précision les variations gravimétriques.

Comme d’autres bâtiments de la Marine nationale, ce déploiement l’amène également à participer à la posture permanente de sécurité maritime (PPSM) en surveillant les approches françaises en Méditerranée. 

Les missions menées par le BHO Beautemps-Beaupré en mer Méditerranée et en océan Atlantique au cours de l’année 2022 permettent encore d’accroître la connaissance de cet environnement marin. Cette connaissance fine est nécessaire pour la préparation et la conduite des opérations militaires ainsi que la sécurité nautique de tous les usagers de la mer. Le BHO conduira aussi des expérimentations et mettra en œuvre de nouveaux matériels (drones) aux performances très accrues en matière d’hydrographie et de localisation d’objets situés à de grandes profondeurs. Ces nouvelles capacités s’inscrivent dans la montée en puissance du domaine du Seabed Warfare (maîtrise des fonds marins), enjeu majeur pour la Marine nationale.

 

Le BHO Beautemps-Beaupré fait son entrée dans la grande bleue