Atlantique – Deux navires français participent à la mise en condition opérationnelle du patrouilleur ivoirien Espérance

Publié le 17/06/2024

Auteur : La Rédaction

Le 6 juin, le patrouilleur ivoirien Espérance a conclu son stage de mise en condition opérationnelle (MECO) mené avec les marins français. Ce stage de 4 mois aura permis une montée en gamme progressive des marins de l’Espérance pour atteindre une qualification opérationnelle.

Atlantique – Deux navires français participent à la mise en condition opérationnelle du patrouilleur ivoirien Espérance @ Marine nationale

Le patrouilleur Espéranceest le deuxième bâtiment le plus important de la Marine ivoirienne après le Contre-Amiral Fadika, qui a lui aussi mis à profit la présence du PHM Commandant Birotpour sa propre MECO. C’était donc au tour de l’Espérance de suivre un stage dense.

La première phase, qui correspondait à une qualification sécurité, s’est déroulée en février, intégralement à quai et a été encadré par les EFS (Eléments Français au Sénégal) et les EFCI (Eléments Français en côte d’Ivoire). La deuxième phase, correspondant à une qualification sécurité à la mer, s’est déroulée en mars avec le concours du PHM Commandant Bouan. Les deux phases suivantes se sont déroulées en avril et en juin avec le concours cette fois-ci du Commandant Birot. Il s’agissait d’évaluations dans des domaines variés tel que la sécurité, la conduite nautique, des tirs à la mer mais surtout des exercices de visite (VISITEX).

La cérémonie de clôture a été l’occasion d’attribuer aux marins, du commandant au matelot, un certificat de stage. Elle a également été l’occasion de discuter des futures interactions entre les deux marines axées sur des patrouilles opérationnelles en vue de lutter contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée dans le golfe de Guinée.

 Atlantique – Deux navires français participent à la mise en condition opérationnelle du patrouilleur ivoirien Espérance
Atlantique – Deux navires français participent à la mise en condition opérationnelle du patrouilleur ivoirien Espérance
 Atlantique – Deux navires français participent à la mise en condition opérationnelle du patrouilleur ivoirien Espérance
Atlantique – Deux navires français participent à la mise en condition opérationnelle du patrouilleur ivoirien Espérance

JDA – Les marins français manœuvrent et s’entrainent avec les marines colombiennes et néerlandaises.

Publié le 17/06/2024

Auteur : La Rédaction

Début juin 2024, autour de l’escale du groupe Jeanne d’Arc à Carthagène en Colombie, les marins ainsi que les soldats du groupement tactique embarqué (GTE) se sont entraînés avec les différentes composantes des forces armées colombiennes. Puis, en transitant à travers la mer des Caraïbes, les bâtiments français ont réalisé un exercice d’évolution tactique (PASSEX) avec le patrouilleur néerlandais Groningen.

JDA – Les marins français manœuvrent et s’entrainent avec les marines colombiennes et néerlandaises. @ Marine nationale

Dès le lendemain de l’arrivée du groupe Jeanne d’Arc à Carthagène, le GTE et ses 120 soldats provenant de la 9e Brigade d’infanterie de Marine et de la 4e Brigade d’aérocombat ont coopéré avec des militaires de l’infanterie de Marine colombienne. Les soldats colombiens et français se sont entrainés sur la base navale de Carthagène à des activités de combat fluvial, de survie aquatique, de combat rapproché et de combat en milieu clos.

La JDA a ensuite quitté le port de Carthagène avant d’être rejoint par l’ArcVictoria, un patrouilleur hauturier colombien spécialisé dans la surveillance maritimes et la lutte contre le narcotrafic. Un Dauphinet un Fennec colombien ont mené une séance d’appontage sur le Tonnerre tandis que les marins colombiens et français menaient des enquêtes de pavillons et des visites de navires suspects.

Lors de sa patrouille en mer des Caraïbes, groupe Jeanne d’Arc a rejoint le patrouilleur Groningende la marine royale néerlandaise. Les bâtiments se sont rapidement mis en ordre de bataille pour mener des exercices d’évolution tactique.

Durant ces séquences de coopération, la France a réaffirmé son attachement à la sécurité maritime en mer des Caraïbes et à la lutte contre le narcotrafic. Ces partenariats avec les marines colombiennes et néerlandaises viennent s’inscrire dans la continuité de nombreux exercices conduits avec les marines de la région.

 JDA – Les marins français manœuvrent et s’entrainent avec les marines colombiennes et néerlandaises
JDA – Les marins français manœuvrent et s’entrainent avec les marines colombiennes et néerlandaises.
 JDA – Les marins français manœuvrent et s’entrainent avec les marines colombiennes et néerlandaises
JDA – Les marins français manœuvrent et s’entrainent avec les marines colombiennes et néerlandaises

Hommage à Hubert Amyot d’Inville par les fusiliers marins de Brest

Publié le 17/06/2024

Auteur : La Rédaction

C’était un 10 juin, il y a tout juste 80 ans. Le capitaine de frégate Hubert Amyot d’Inville, commandant le 1er régiment de fusiliers marins, trouve la mort à l’âge de 34 ans, à Montefiascone, en Italie, dans l’explosion d’une mine antichar. Héros de la Libération, il a donné son nom successivement à deux avisos, et aujourd’hui au Bataillon de fusiliers marins (BFM) Amyot d’Inville, basé à Brest.

Hommage à Hubert Amyot d’Inville par les fusiliers marins de Brest @ Marine nationale

Pour honorer sa mémoire, le BFM a organisé une cérémonie dans l’enceinte de la préfecture maritime de Brest, présidée par le vice-amiral d’escadre Jean-François Quérat, préfet maritime de l’Atlantique, commandant la zone et l’arrondissement maritimes Atlantique (CECLANT). Le contre-amiral Pierre de Briançon, amiral commandant la Force maritime des fusiliers marins et commandos (ALFUSCO), était également présent, ainsi que des membres de la famille Amyot d’Inville.

« Falloir agir, savoir rire, vouloir servir »

Monsieur Jean Amyot d’Inville, neveu d’Hubert Amyot d’Inville, a rendu un hommage à son oncle en forme d’ode à la joie. Malgré deux guerres mondiales ayant privé la famille de sept de ses membres, morts pour la France, il a insisté : « Alors, tristesse ? Surtout pas ! » Et d’ajouter la devise qui rassemble la légendaire fratrie : « Falloir agir, savoir rire, vouloir servir ».

« Aujourd'hui encore, l'esprit d’Amyot d'Inville résonne dans vos rangs, a déclaré quant à lui l’amiral de Briançon. Chaque fois que vous endossez votre uniforme, vous portez l'héritage de son courage et de sa détermination. Chaque mission que vous entreprenez, chaque défi que vous relevez, est un hommage à ceux qui, comme lui, ont donné leur vie pour la liberté et la justice. »

Les amiraux ont remis la Médaille militaire à trois majors, la Médaille de la protection du territoire à quatre marins, et celle de la défense nationale (échelon bronze) à cinq autres. L’enseigne de vaisseau Fanch a quant à lui été décoré de l’ordre du Mérite maritime.

« Le capitaine de frégate Hubert Amyot d'Inville est une source d'inspiration et de fierté, a conclu le contre-amiral de Briançon. Il nous montre le chemin du courage, de l'abnégation et de la fraternité. Puissions-nous, à son image, continuer à servir avec honneur, à défendre avec vaillance notre pays et à perpétuer cet esprit de corps qui fait la grandeur des fusiliers marins. »

Hommage à Hubert Amyot d’Inville par les fusiliers marins de Brest
Hommage à Hubert Amyot d’Inville par les fusiliers marins de Brest
Hommage à Hubert Amyot d’Inville par les fusiliers marins de Brest
Hommage à Hubert Amyot d’Inville par les fusiliers marins de Brest

Remise du Prix fond d’innovation pour la transition écologique du ministère des Armées

Publié le 17/06/2024

Auteur : La Rédaction

Le 11 juin 2024, la préfecture maritime de l’Atlantique et le groupe de plongeurs démineurs (GPD) de l’Atlantique ont reçu le Prix FITE 2024 (Fond d’innovation pour la transition écologique du ministère des Armées). Ce prix, piloté par la Direction des territoires de l’immobilier et de l’environnement (DTIE) du SGA a été remis par la directrice de la DTIE, madame Sylviane Bourguet. Il finance des projets en faveur de l’adaptation au changement climatique et la protection de la biodiversité.

Remise du Prix fond d’innovation pour la transition écologique du ministère des Armées @ Marine nationale

Sur les 113 projets déposés par les armées directions et services du ministère des Armées cette année, 40 ont été retenus par le DTIE pour un financement par le FITE et 8 (dont celui de la préfecture maritime de l’Atlantique) ont reçu le prix 2024.

Le montant de l’allocation reçue de la DTIE s’élève à 92 000 €, sur un total de 2.5 millions € du FITE cette année. Il a permis l’acquisition d’un détecteur de cétacés et de trois effaroucheurs permettant de blanchir les zones de pétardement avant déclenchement de la charge explosive.

En zone maritime Atlantique, cette problématique revêt une importance particulière compte tenu des importantes populations de mammifères marins et des nombreuses aires marines protégées (180). Par ailleurs, pour des raisons historiques, la zone maritime Atlantique fait l’objet de nombreuses neutralisations d’engins explosifs sous-marins (en moyenne de 40 par an). La présence de cétacés dans le golfe de Gascogne et en mer d’Iroise, y compris proche des côtes, dans les zones d’intervention du GPD Atlantique représente donc un véritable défi pour la préservation de la biodiversité marine, nécessitant des dispositifs d’effarouchement et de détection spécifiques.

Ce projet répond aux objectifs fixés par les différents plans d’actions et stratégies communautaires, nationales et ministérielles visant à renforcer la protection de la biodiversité marine (stratégie ministérielle en faveur de la biodiversité, Life Nature Army, stratégie nationale des aires protégées, documents stratégiques de façades, directive cadre européenne sur le milieu marin, etc.), dans lesquels la Marine nationale inscrit son action. »

Remise du Prix fond d’innovation pour la transition écologique du ministère des Armées
Remise du Prix fond d’innovation pour la transition écologique du ministère des Armées
Remise du Prix fond d’innovation pour la transition écologique du ministère des Armées
Remise du Prix fond d’innovation pour la transition écologique du ministère des Armées

FAPF - Le BSAOM Bougainville interagit avec le LST Kunisaki

Publié le 17/06/2024

Auteur : La Rédaction

Le 11 juin, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Bougainville a appareillé de Papeete, pour la mission AQUARIUS 2024. Profitant de la présence du LST Kunisaki à Papeete le BSAOM a mené une série d’entraînements conjoints avec le bâtiment japonais.

FAPF - Le BSAOM Bougainville interagit avec le LST Kunisaki @ Marine nationale

LeBougainvillea ainsi conduit un exercice d'évolution et de transmission tactiques avec le Kunisaki. La phase finale de cet exercice a été marquée par des salutations entre les deux navires, avec les équipages au poste de garde. Les marins japonais ont effectué cette interaction en musique, en tenue traditionnelle et en jouant du tambour sur la plateforme hélicoptère du Kunisaki.

Le BSAOM profite ainsi de la présence du bâtiment japonais avant que ce dernier ne quitte la Polynésie française. Le Kunisakiétait dans la zone afin de participer à MARARA 24 et accueillait à ce titre le poste de commandement de l’exercice.

Le BSAOM Bougainvilles'engage à présent dans la mission AQUARIUS 2024. Au cours de ce déploiement, il effectuera des patrouilles dans la Zone économique exclusive (ZEE) de la Polynésie française puis dans les ZEE des pays insulaires du Pacifique afin notamment de renforcer la sécurité régionale et de lutter contre la pêche illégale.

FAPF - Le BSAOM Bougainville interagit avec le LST Kunisaki
FAPF - Le BSAOM Bougainville interagit avec le LST Kunisaki
FAPF - Le BSAOM Bougainville interagit avec le LST Kunisaki
FAPF - Le BSAOM Bougainville interagit avec le LST Kunisaki

SAREX 24 Exercice de recherche et de sauvetage pour le Fulmar

Publié le 18/06/2024

Auteur : La Rédaction

Du 3 au 6 juin 2024, l’exercice Sarex24 de Search and Rescue (SAR) s’est déroulé dans les eaux de Saint-Pierre-et-Miquelon. Mené en coopération avec le Canada et inter-administrations, cet exercice a vocation à éprouver l’interopérabilité de tous les acteurs régionaux des opérations de recherche et de sauvetage, dans le cadre de l’actualisation de l’arrangement SAR, qui lie l’archipel français et le Canada depuis 2023.

SAREX 24 Exercice de recherche et de sauvetage pour le Fulmar @ Marine nationale

Cette année encore, de nombreux moyens ont répondu présents puisque ce sont près d’une quinzaine d’unités terrestres, aériennes et de surface, militaires et civiles, qui se sont entraînées pendant ces quelques jours[1]. Mobilisant près d’une centaine de marins, gendarmes, pompiers, bénévoles ou personnel naviguant, les exercices ont couvert un large panel de scenarios (remorquage, recherche de naufragé, assistance à navire en détresse, évacuation de blessés, treuillage, ,…). Ces journées ont également permis à la garde côtière canadienne de présenter ses matériels et de partager ses procédures.

De la préparation en lien avec les affaires maritimes et la préfecture de Saint-Pierre, à la conduite de l’exercice, l’équipage du Fulmars’est particulièrement impliqué dans cette manœuvre.

A l’issue de ces trois jours riches en partage de savoir-faire, le patrouilleur français et les détachements canadiens ont participé aux commémorations du Débarquement de Normandie. 80 ans plus tard, Français et Canadiens ont à nouveau démontré leur capacité à agir ensemble pour la sécurité en mer au large de ce territoire français d’Amérique du Nord.

Basé à Saint-Pierre (St-Pierre-et-Miquelon), le patrouilleur Fulmar est armé par 12 marins. Il assure tout au long de l’année la posture SAR dans les approches de l’archipel et contribue à l’action de l’état en mer. Il est en outre régulièrement déployé dans le cadre d’exercice et de missions de coopération internationale avec les marines et administrations canadiennes, américaines ou danoises.

SAREX 24 : Exercice de recherche et de sauvetage pour le Fulmar
SAREX 24 : Exercice de recherche et de sauvetage pour le Fulmar

Le BHO Beautemps-Beaupré au Groenland

Publié le 18/06/2024

Auteur : La Rédaction

Le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré, actuellement déployé en Atlantique Nord, a fait escale à Nuuk (Groenland) début juin.

Le BHO Beautemps-Beaupré au Groenland @ Marine nationale
Après son départ de Saint-John’s (Canada) mi-mai, le BHO a réalisé des levés hydrographiques pendant une dizaine de jours au large des bancs de Terre-Neuve, avant de s’engager vers le nord en mer du Labrador et dans le détroit de Davis afin de faire escale à Nuuk.

La présence de nombreux icebergs sur la route a rendu la navigation exigeante. Pour y faire face, les équipes passerelle ont été renforcées, avec notamment deux veilleurs en permanence sur les extérieurs, chargés de détecter, dans un froid rigoureux, les fragments d’icebergs, appelés growlers, ou bourguignons. Ces derniers, composés de glace dure, sont particulièrement dangereux. Ils dérivent au ras de l’eau, au gré des vents (contrairement aux icebergs qui, immergés à 90 %, dérivent au gré des courants) et peuvent échapper au radar. L’œil humain redevient donc le principal outil de détection pour éviter les collisions.

Cette première escale du BHO au Groenland a offert à l’équipage un temps de repos nécessaire après deux semaines de navigation intense. L’équipage a pu ainsi découvrir les fjords de Nuuk, encore enneigés et remplis d’icebergs.

L’Arctique, zone d’intérêts stratégiques grandissants, catalysés par le réchauffement climatique, est une zone de déploiement importante de la Marine et de ses alliés.  Le BHO, bâtiment précurseur, déployé plus de 300 jours par an, joue un rôle pionnier dans le déploiement des forces aéromaritimes dans la zone.

 

Growler dérivant
Growler dérivant

Bilan d’un mois de mission dans les eaux subantarctiques

Publié le 19/06/2024

Auteur : La Rédaction

Du 26 avril au 23 mai 2024, L’Astrolabe a été déployé dans le sud de l’océan indien pour mener à bien sa première mission générale de souveraineté de l’année.

Bilan d’un mois de mission dans les eaux subantarctiques @ Marine nationale

 Après une escale à Durban dédiée à la coopération avec l’Afrique du Sud, L’Astrolabea mis cap au sud-est et a ainsi débuté sa patrouille dans la Zone Économique Exclusive (ZEE) des Terres Australes Françaises.

Les missions de souveraineté visent à assurer la protection des ressources halieutiques. En effet, les eaux subantarctiques françaises abritent notamment un poisson convoité pour son prix élevé et sa chair délicate, la légine. A la fin des année 1990 la pêche illégale à la légine a atteint des niveaux alarmants, menaçant la survie de l’espèce. Pour contrer cette menace les autorités françaises ont intensifié leurs efforts de surveillance. Bien que le nombre de pêcheurs illégaux ait drastiquement chuté, la vigilance reste toujours de mise.

Par ailleurs, ces missions servent également à garantir le soutien des districts subantarctiques. Lors de son passage dans les districts de Crozet, Kerguelen ou encore St-Paul et Amsterdam, L’Astrolabea ainsi assuré le soutien logistique de ces sites isolés.

Après presque un mois de navigation et 6490 milles nautiques parcourus, le patrouilleur polaire est de retour dans les eaux de l’île de la Réunion.

Les Forces armées dans la zone sud de l'Océan indien (FAZSOI) remplissent un large panel de missions dans une zone de responsabilité permanente aux élongations importantes. Depuis Mayotte et La Réunion, plus de 1 700 militaires garantissent la protection de la population, protègent les zones économiques exclusives, luttent contre la piraterie ainsi que les trafics illicites. Les FAZSOI appuient fréquemment les missions de l'action de l'État en mer et mettent en œuvre les partenariats militaires de la France avec des pays d'Afrique australe et du sud de l'océan Indien.

 Bilan d’un mois de mission dans les eaux subantarctiques
Bilan d’un mois de mission dans les eaux subantarctiques
 Bilan d’un mois de mission dans les eaux subantarctiques
Bilan d’un mois de mission dans les eaux subantarctiques

JDA – le groupe jeanne d’Arc s’entraine avec l’armée américaine

Publié le 19/06/2024

Auteur : La Rédaction

JDA – le groupe jeanne d’Arc s’entraine avec l’armée américaine @ Marine nationale

Du 12 au 16 juin, le groupe Jeanne d’Arc, l’US Navy ainsi que les US Marine ont uni leurs forces pour conduire un exercice amphibie complexe en baie de Chesapeake. Par la suite, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre a accueilli à son bord un hélicoptère MH-60 S Seahawk et son détachement d’une trentaine de militaires américains.

Après avoir navigué autour de l’Amérique latine et franchi le canal de Panama, le groupe Jeanne d’Arc est arrivé en baie de Chesapeake le 12 juin pour mener un exercice de amphibie sur Camp Lejeune, base de l’U.S. Marine Corps en Caroline du Nord.

Le PHA Tonnerreet un LCAC américain ont débarqué une centaine de soldats et une dizaine de véhicules du Régiment d’Infanterie de chars de Marine (RICM), appuyés par une compagnie du27 Logisitic group USMC afin de mener une incursion terrestre dans un cadre tactique réaliste. A ces moyens terrestres se sont ajoutés des moyens aériens comme des hélicoptères Gazelle, Dauphin et MH-60 S Seahawk.

Les troupes ont été confrontées à un scénario complexe et évolutif. Après avoir saisi et sécurisé une zone d’atterrissage, le groupement tactique débarqué a pris d’assaut un village afin de neutraliser les dernières poches ennemies.

Cette séquence a aussi été l’occasion pour le PHA d’accueillir pour la première fois à son bord le détachement d’un hélicoptère MH-60 S. L’objectif de cet embarquement était d’intégrer des moyens américains sur un embarquement de longue durée afin de mener les missions de «Combined MaritimeSearch and Rescue (SAR) Support and Contested Logistics ». Les équipages se sont ainsi entrainés à des exercices de sécurité, des vols en urgence immédiate et des vols de transfert de charge.

L’exercice Chesapeake 24a été l’occasion pour les forces armées américaines et françaises d’opérer conjointement dans des manœuvres complexes allant du débarquement amphibie à l’intégration d’hélicoptères sur un PHA.

 JDA – le groupe jeanne d’Arc s’entraine avec l’armée américaine
JDA – le groupe jeanne d’Arc s’entraine avec l’armée américaine
 JDA – le groupe jeanne d’Arc s’entraine avec l’armée américaine
JDA – le groupe jeanne d’Arc s’entraine avec l’armée américaine

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Lettre hebdomadaire
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