Balikatan 24 : Bilan de la participation de la FS Vendémiaire
Publié le 15/05/2024
Depuis le 29 mars, la frégate de surveillance (FS) Vendémiaire est déployée dans le cadre de la mission ASIE. Elle a participé à l'exercice maritime multilatéral BALIKATAN 2024, qui s'est déroulé du lundi 22 avril au samedi 4 mai 2024 au large des côtes de Palawan, en mer de Chine méridionale. Cet exercice a permis de renforcer la coopération et l'interopérabilité avec nos partenaires américains et philippins.
La frégate a réalisé des séquences d’évolution tactique (EVOLEX) avec les autres navires du Task Group, ainsi que des manœuvres croisées d'appontages d'hélicoptères et des présentations au ravitaillement à la mer. L'engagement du Vendémiaire s'est conclu par une simulation de recherche de naufragé impliquant un officier de liaison des garde-côtes américains embarqué sur le navire français.
La participation du Vendémiaire à BALIKATAN 24 s’inscrit dans le renforcement de la coopération avec les Philippines, souligné lors de la visite à Manille du ministre des Armées en décembre 2023 et illustre l'importance croissante de la coopération maritime internationale pour faire face aux défis communs dans la région Asie-Pacifique.
Les Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante maritime. Les FAPF ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans la zone Asie-Pacifique. Elles confirment son statut de nation souveraine et riveraine, soucieuse de la stabilité régionale. Environ 900 militaires sont engagés dans des missions de sauvegarde des espaces maritimes, de police des pêches et de lutte contre les trafics illicites. Ils sont également en mesure de de répondre, sous court préavis, à des crises sécuritaires ou environnementales. Les FAPF disposent d'un savoir-faire spécifique en matière d’assistance aux populations, l’Humanitarian Assistance and Disaster Relief (HADR), qu'elles partagent régulièrement avec les pays du Pacifique Sud.
Akila - Vol d’un ATL2 en Roumanie dans le cadre de l’activité Neptune Strike 24.1
Publié le 15/05/2024
Le 3 mai, dans le cadre de l’activité Neptune Strike 24.1, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) stationné à La Sude (Crète) a réalisé un vol d’entraînement à l’appui de troupes au sol en Roumanie.

La manœuvre visait à appuyer les soldats déployés dans le cadre de la mission AIGLE. Guidé par les troupes au sol, l’aéronef a ainsi renseigné en temps réel les unités du bataillon multinational. Ce vol renforce la contribution de la Marine nationale à la posture OTAN en réassurance des pays du flanc est de l’Alliance.
L’ATL2 est un aéronef dédié au domaine aéromaritime et spécialisé dans la lutte anti-sous-marine, son équipage est habitué à travailler dans un contexte interarmées et interalliés. L’appareil est en mesure de réaliser le guidage d’avions faisant de l’appui au sol tout comme de larguer des bombes. Ces capacités ont été éprouvés depuis des années au-dessus de divers théâtres terrestres et ont été mises en œuvre pour la mission AKILA, contribuant à la posture défensive et dissuasive de l’OTAN.
Écoute et discrétion acoustique | Les oreilles d'or
Publié le 21/05/2019
Embarquement d’élèves de l’Ecole Navale à Vocation Régionale TICA à bord du PHM Commandant Birot
Publié le 16/05/2024
Depuis le 19 avril, le patrouilleur de haute mer Commandant Birot poursuit sa mission CORYMBE par l’embarquement d’élèves de différentes écoles de formations de la région. Dans ce cadre du 29 au 30 avril une quinzaine d’élève-officier de l’école de TICA, membre du réseau des écoles nationales à vocation régionale. Par la suite, dès le 5 mai, quinze marins gabonais élèves en Brevet Elémentaire ont embarqué pour la première de trois journées de formation au profit d’élèves de la marine gabonaise.

quart et d’officier de quart navire dans différentes situations allant de la navigation courante à un mouillage, en passant par un exercice d’homme à la mer. Ils ont suivi des formations sur la lutte contre les incendies et les voies d’eau et conduire les exercices associés. De plus, ils ont été formés à la fonction de directeur de tir 12,7mm pour un tir de police et ont eu une initiation en tant que tireur, formation qui s’est soldée par un tir réel pour l’ensemble des élèves. Les échanges ont été particulièrement nourris autour des formations sur la pêche INN et lors de la présentation des opérations en soutien de l’architecture de Yaoundé et de l’emploi du logiciel Yaris. Enfin, ils ont été impressionnés par la mise en œuvre du système de mini-drones de la Marine (SMDM) et ses capacités d’emploi ainsi que par les savoir-faire de la Marine nationale dans le cadre des opérations de visite.
Au bilan, après ces deux jours d’embarquement, aussi bien les élèves accueillis que les marins du Commandant Birot ont tiré de ces échanges une expérience riche permettant d’accroitre la collaboration entre la Marine nationale et les marines des nations riveraines. Cet échange a permis de solidifier les bases d’un partenariat qui participe à la sécurisation de cette zone d’importance.
Le 5 mai, le patrouilleur de haute-mer (PHM)Commandant Birot, déployé en mission Corymbe depuis fin mars, a appareillé de Port Gentil avec à son bord 15 marins gabonais, élèves en Brevet Elémentaire (BE) pour la première de trois journées de formation au profit d’élèves de la marine gabonaise. Cette première journée a permis d’embarquer des élèves de spécialité Manœuvrier/Timonier, avant de recevoir les jours suivants des élèves de spécialité Missilier/Artilleur et enfin Mécanicien/Electricien.
Les élèves Manœuvrier/Timonier ont pu participer à l’appareillage et à plusieurs mises à l’eau d’embarcation. En observant des manœuvres clés telle qu’un mouillage depuis la passerelle et sur les aires de manœuvre, ils ont bénéficié de l’expérience des marins du Commandant Birot, désireux de partager leur savoir-faire. Tout au long de leur journée, des formations théoriques et pratiques comptant notamment des ateliers « Carte papier - Navigation », « Systèmes de Mini-Drones de la Marine (SMDM) », « Aire de manœuvre » ou encore « Sécurité » ont été réalisés à leur profit. Après une formation pratique de pilotage d’embarcation, les élèves ont finalement été ramenés à terre à la tombée de la nuit.
Lundi 6, au lever du jour, les 14 BE MISSART ont été récupérés en semi-rigide directement à leur base navale. La matinée était composée d’ateliers tournants de formations et de présentations des systèmes d’armes et du dispositif force protection du PHM. Ils ont également assisté à un tir 100mm, et une mise en pratique de leur formation du matin dans un exercice de lutte contre les menaces asymétriques. En plus d’apprendre et de participer à l’entretien des armes, ils ont eux-mêmes pu tirer à la 12,7mm. Terminant la journée par un TP sécurité, domaine inhérent au métier de marin, les élèves ont ensuite été redéposés au point de rendez-vous, concluant cette deuxième journée de formation.
Le troisième et dernier jour, consacré aux 14 élèves du BE MECAN/ELEC, leur a notamment permis d’assister à un couplage de Diesel Alternateur, une formation « Sécurité », et à différentes visites des compartiments machine comprenant les circuits des rondiers. Les élèves ont ainsi pu appréhender l’aspect technique de leur future spécialité. Après une formation mécanicien d’embarcation, ils ont été ramenés à quai.
L’ensemble de l’équipage du PHM a été sollicité pour permettre cet embarquement, en particulier les responsables d’ateliers de formation mais également les équipes cuisine et CMA qui ont permis une organisation fluide pour nourrir chaque jour près de 20% de personne de plus qu’à l’ordinaire.
Au bilan, cet échange riche a encore renforcé nos liens de coopération avec le Gabon, et a permis de montrer aux jeunes générations de la Marine gabonaise comment la Marine nationale française fonctionne, participant ainsi à accroître notre interopérabilité.
Depuis 1990, un à deux bâtiments français appuyés par un avion de patrouille maritime sont déployés dans le golfe de Guinée de façon quasi permanente dans le cadre de l'opération CORYMBE. En renforçant les capacités des marines riveraines, la France participe au développement de l'architecture de sécurité issue du processus de Yaoundé. L'opération CORYMBE complète le dispositif français en Afrique de l’Ouest en participant au volet maritime des coopérations opérationnelles. Par ailleurs, ce déploiement cadre avec le concept de présence maritime coordonnée porté par l’Union européenne.

Akila - le groupe aéronaval poursuit son déploiement opérationnel en Méditerranée
Publié le 15/05/2024
Le 22 avril, le groupe aéronaval (GAN) a appareillé de la base navale de Toulon pour la mission AKILA. Depuis le vendredi 26 avril, le GAN est placé sous contrôle opérationnel de l’OTAN et mène des vols opérationnels en Méditerranée tout en participant à l’activité NEPTUNE STRIKE. Cette Enhanced Vigilance Activity démontre les capacités du haut du spectre des marines des Etats membres de l’OTAN pour participer à la posture défensive de l’alliance en Europe.

Le bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier a réalisé un double ravitaillement à la mer (RAM) avec le porte-avions Charles de Gaulle et une frégate de défense aérienne (FDA) . Pendant plusieurs heures, du carburant, des vivres et des munitions ont été envoyés sur le Charles de Gaulle et sur le Chevalier Paul depuis le BRF. Ces ravitaillements sont indispensables pour permettre aux navires de mener des missions de longues durée en mer.
Pendant ce ravitaillement, plusieurs manœuvres aériennes ont eu lieu, dont des transferts de personnels par hélicoptère entre le ravitailleur et le porte-avions ainsi que le catapultage de deux Rafale Marine depuis le Charles de Gaulle.
Dans le cadre de l’activité NEPTUNE STRIKE 24.1, quatre Rafale Marine ont décollé depuis le porte-avions Charles de Gaulle pour réaliser de manière coordonnée des entraînements au tir dans des zones éloignées. Deux Rafale Marine ont réalisé un entraînement au tir en Allemagne, ravitaillés par d’un tanker de l’Armée de l’Air et de l’Espace. Deux autres Rafale Marine ont réalisé un appui aux troupes au sol lors d’un exercice amphibie mené par un groupe turc en Albanie. Ces vols réalisés de manière synchronisée démontrent la capacité d’action simultanée du porte-avions sur plusieurs théâtres.
Baptême du groupe Jeanne d’Arc au Cap Horn
Publié le 16/05/2024

Situé à la pointe sud de l’île Horn dans l’archipel de la terre de feu, marquant ainsi l’extrémité Sud de l’Amérique latine et la frontière Sud entre le Pacifique et l’Atlantique, le Cap Horn est considéré comme l’un des passages maritimes les plus redoutés au monde en raison de ses conditions météorologiques extrêmes. C’est aussi un endroit stratégique du globe car avec la Tasmanie, la terre de feu est l’une des deux portes d’accès à l’Antarctique, si précieuse et convoitée.
Si des marins français ont été parmi les premiers explorateurs à naviguer autour des chenaux de Patagonie au XVIIIème siècle, la présence française a depuis été assurée de nombreuses fois, notamment par le groupe Jeanne d’Arc, jusqu’à la dernière campagne du célèbre bâtiment-école éponyme, en 2010, accompagné de la FLF Courbet, mais aussi par le déploiement de longue durée du Chevalier Paul en 2021 et enfin par le passage, mi-avril 2024, du POM Teriieroo a Terrierooterai. C’est la première fois que le PHA Tonnerre et la FLF Guépratte franchissent ce cap mythique, et donc la première fois qu’un PHA le franchit. Les deux bâtiments ont donc été baptisés comme il se doit.
L’approche du Cap Horn, le long des côtes argentines, a mis à rude épreuve les bateaux et les marins. Au passage du canal de Le Maire, entre la grande île de terre de feu et l’île des États, ce sont des grains neigeux qui ont accueilli les futurs cap-horniers. Puis enfin, le Cap Horn lui-même s’est dévoilé dans la brume, par mer 5 et 30 nœuds de vent seulement, avec son promontoire caractéristique tant craint des marins.
La navigation et la poursuite des opérations dans ces conditions extrêmes et assez imprévisibles est très formatrice pour les officiers-élèves.
« Pour moi c’est une chance d’être chef du quart pendant cette traversée mythique. C’est dans la continuité de l’aventure que nous sommes en train de vivre depuis le début de la mission Jeanne d’Arc 2024. Le passage du Cap Horn est un moment mythique pour un marin, et encore plus pour moi qui était à la manœuvre en passerelle de navigation. Cette navigation implique de la confiance de la part de mes supérieurs, dans un passage où la visibilité est réduite et la mer bien agitée. Le faire si tôt dans ma carrière de marin et en plus en tant que chef de quart est un véritable honneur. » EV Tillian, officier-élève de la filière énergie-propulsion, chef du quart en double en passerelle de navigation lors du passage du Cap Horn
Le PHA, la frégate et leurs 800 nouveaux « Cap-Hornier » rejoignent donc la famille respectée des Cap-Horniers, qui, comme le veut la tradition, acquièrent ainsi le droit de porter un anneau à l’oreille, du côté où ils ont laissé le Cap en faisant le tour de l’île Horn !

Les marins du BFM Détroyat au rendez-vous de la flamme olympique à Marseille
Publié le 16/05/2024
Les fusiliers marins du bataillon de fusiliers marins (BFM) Détroyat ont participé à la sécurisation de l’arrivée de la flamme olympique à Marseille le 8 mai 2024. Cet évènement exceptionnel a fait l’objet d’un dispositif particulier de sureté maritime mis en place sous l’autorité du préfet maritime de la Méditerranée.

Ainsi, pour veiller au bon déroulement de cette journée mémorable, les fusiliers du BFM étaient présents parmi la dizaine d’administrations mobilisées ayant engagé plus d’une quarantaine d’embarcations en mer.
À terre, le dispositif de protection s’articulait autour du poste de commandement (PC) maritime installé sur le site du commandement de la Marine (COMAR) à Marseille. Ce PC avait pour mission de coordonner l’ensemble du dispositif en mer et de commander les unités de contrôle et d’intervention déployées dans la rade de la cité phocéenne.
Sur le plan d’eau, les embarcations du BFM devaient à la fois faire respecter la réglementation prise pour l’occasion et se tenir en mesure de répondre immédiatement face à diverses menaces (terrorisme maritime, mouvances contestataires, etc.).
Enfin, pour parer toute menace venant du ciel, un binôme formé à la manipulation des brouilleurs anti-drone autonome (BADA) a également été déployé. Cette équipe a largement démontré son utilité en neutralisant de nombreux drones détectés en survol non autorisé.
L’expertise du bataillon et la maîtrise des procédures ont permis aux marins engagés de remplir leur mission avec succès. Cette réussite confirme la bonne préparation et le savoir-faire de nos fusiliers marins qui seront également au rendez-vous pour les épreuves de voile des jeux olympiques cet été, en rade de Marseille.
Exercices conjoints pour le groupe Jeanne d’Arc avec la Marine argentine
Publié le 16/05/2024
Après son escale à Buenos Aires, fin avril, le groupe Jeanne d’Arc a effectué un certain nombre d’activités de coopération militaire avec les forces armées argentines. Le Tonnerre a notamment embarqué 19 militaires argentins jusqu’à Ushuaïa, dans le cadre d’un échange de savoir-faire mais aussi de connaissances de cette zone d’enjeux stratégiques.

Le groupe a bénéficié du concours d’un aéronef Beechcraft de la marine argentine qui a simulé une attaque par aéronefs hostiles. Le groupe a également réalisé une séquence conjointe avec le brise-glacesAlmirante Irizar, qui remontait de sa campagne en Antarctique.
Enfin, durant toute la traversée vers le Cap Horn et Ushuaïa, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre a embarqué 19 officiers et officiers mariniers de l’Armada et de l’infanterie de marine argentine. Encadrés par des marins et par des marsouins du groupement tactique embarqué (GTE), ils ont été associés à toutes les activités d’entraînement quotidien du bord.
C’était aussi l’occasion de bénéficier de leur connaissance précieuse de l’Atlantique Sud, qui constitue l’un des objectifs de la mission Jeanne d’Arc 2024. En particulier, la marine argentine s’engage au quotidien pour la protection de sa zone économique exclusive (ZEE) menacée notamment par la pêche illicite à grande échelle.
Cette séquence d’interopérabilité interarmées avec l’armée argentine sur la façade est de l’Amérique du Sud illustre la contribution du groupe Jeanne d’Arc à l’approfondissement des partenariats stratégiques dans la région.
La mission JEANNE D’ARC 2024 est un déploiement opérationnel de longue durée autour du monde grâce auquel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt stratégique majeur, tout en offrant un cadre de formation concret et réaliste aux officiers-élèves embarqués.


Cérémonie de remise de décorations au bout du monde pour le Tonnerre
Publié le 17/05/2024

Après avoir été malmenés par la mer et les températures glaciales, marins et marsouins se sont retrouvés le 6 mai 2024, dans le décor des chenaux de Patagonie à l’extrême Sud du continent américain, pour une cérémonie de remise de décorations et de récompenses. Ainsi 31 marins et 2 sous-officiers de l’armée de Terre ont été récompensés.
Après une revue des troupes, le commandant du PHA et du groupe Jeanne d’Arc 2024, a d’abord remis la médaille militaire à 3 maîtres principaux de l’équipage du porte-hélicoptères amphibie. Cette médaille récompense l’engagement et le service des marins les plus méritants et les plus valeureux après un certain nombre d’années. En effet ces marins totalisent à eux 3 près de 7 000 jours de mer, soit 20 ans passés en mer.
Le commandant du Task Group 625.01 a ensuite lu et remis une citation individuelle à l’ordre de la Marine nationale à un officier instructeur qui s’est particulièrement distingué en opérations extérieures. 25 marins ont également reçu leur insigne de surfacier supérieur ou élémentaire, témoignant du nombre important de jours qu’ils ont passés à la mer, en opérations. Puis a eu lieu une remise de sabre à 3 nouveaux officiers mariniers supérieurs (OMS) du PHA récemment montés en grade. En effet, les OMS de la Marine possèdent un sabre, comme les officiers, pour marquer leurs fonctions de cadre et les responsabilités exigeantes qui leur incombent.
Enfin, 2 sergents-chefs du sous-groupement aéromobile (SGAM) de l’armée de Terre se sont vus remettre leurs nouveaux galons par le commandant du PHA. Ce geste illustre l’intégration au sein du bâtiment de ces marsouins vivant aux côtés des marins depuis plus de deux mois.
« Que ces décorations remises en ces lieux entretiennent chez vous la flamme de la mer, de la navigation, essence même du métier de marin, socle indispensable de celui qui veut vaincre en mer » rappela en fin de cérémonie, le commandant du groupe Jeanne d’Arc
Ces récompenses, remises à ces militaires au point le plus au Sud du périple du groupe Jeanne d’Arc, soulignent le mérite et l’engagement de ces hommes et femmes qui ont choisi la mer comme deuxième maison. Cette cérémonie témoigne de leur progression continue et de la reconnaissance de la Marine pour leur vie consacrée à son service, qui est aussi une vie de don de soi et d’aventures en mer. Véritable école de l’humilité, la mer a formé ces nouveaux décorés et continuera à inspirer les plus jeunes tout au long de leur carrière.



Mission Akila : Exercice fleet damage control pour le groupe aéronaval
Publié le 17/05/2024

Cet entraînement posait l’hypothèse, durant la conduite d’opérations aéromaritimes du GAN, d’un incident d’origine incertaine (accidentelle ou conflictuelle) responsable d’une voie d’eau majeure, d’incendies secondaires, ainsi que de nombreux blessés et disparus sur la frégate de défense aérienne (FDA). Le dépassement de ses capacités propres de lutte nécessitait alors l’activation de la cellule de crise de la CTF473.
Une fois la situation tactique maitrisée en réattribuant les tâches de protection de la force sans contraindre la poursuite des opérations, l’état-major s’est appuyé sur les solides capacités du porte-avions Charles de Gaulle pour projeter des renforts humains et matériels. L’un des escorteurs alliés a quant à lui été chargé de conduire une opération de search and rescue au profit de marins tombés à l’eau.
La cellule de crise a ainsi ordonné très rapidement des norias d’hélicoptères. L’envoi de pompiers et de matériels de sécurité a permis de circonscrire rapidement les sinistres. Dans le même temps, l’équipe médicale de la FDA s’est vue renforcée pour la prise en charge des marins blessés à bord. Ces derniers ont pu ensuite être évacués vers la structure hospitalière rôle 2 rénovée du porte-avions pour entériner leur stabilisation clinique.
Le succès de cet exercice, mené dans des conditions réalistes et sans jamais obérer la liberté d’action opérationnelle, a permis de souligner la réactivité et le professionnalisme des équipages du GAN, français comme alliés. Le pilotage de cette réponse coordonnée face à une situation complexe, sinistre majeur ou engagement au combat, a été permis par une cellule de crise efficiente et parfaitement rompue à la maitrise des procédures en la matière.

