Connaître, surveiller, agir : la Loire expérimente la maîtrise des fonds marins

Publié le 17/05/2024

Auteur : La Rédaction

L’A18-D en cours de récupération par le BSAM Loire @ Marine nationale

La diffusion de la stratégie ministérielle de maîtrise des fonds marins en 2022 a confirmé l’intérêt français pour cet espace et le besoin de se doter de moyens aptes à intervenir à des profondeurs jusqu’à 6 000m ; nécessité à laquelle la Marine nationale doit répondre en acquérant une capacité obéissant au triptyque : connaître, surveiller et agir.

C’est dans cette optique que le drone A18-D de la société Exail était mis en œuvre depuis le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Loiredu 19 avril au 7 mai 2024. Pour encadrer les plongées de l’AUV, le BSAM accueillait des membres du groupe d’intervention sous la mer (GISMER), de la flottille de lutte contre les mines (FLCM), du centre d’expertise des programmes navals (CEPN), du Service national d’hydrographie et océanographie (Shom), de la Direction générale de l’armement (DGA) et de la société Exail. L’objectif était dans un premier temps de conduire une opération Calliope en testant les capacités du drone puis, de le faire opérer dans le cadre de Mare Aperto, exercice de préparation à la haute intensité, mené conjointement avec la marine italienne.

Pour la première fois, un volet « maîtrise des fonds marins » apparaissait au scenario d’un exercice conduit avec un partenaire. En complémentarité des moyens italiens, le drone était chargé de la surveillance d’une infrastructure sous-marine simulée dans une zone d’intérêt. Des échanges de données ont pu être réalisés entre les deux navires. Grâce aux missions confiées, Français et Italiens devaient éprouver l’interopérabilité de leurs procédures.

Le BSAM Loire et le chasseur de mines Gaeta ont mené ce volet, renforcé par l’embarquement de trois Italiens à bord de la Loire, malgré des conditions météorologiques défavorables.

A18-D déployé aux côtés du BSAM Loire
A18-D déployé aux côtés du BSAM Loire

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Lettre hebdomadaire n° 16 du 17 mai 2024
Lettre hebdomadaire n° 16 du 17 mai 2024

Akila - bilan de l’activité Neptune Strike 24

Publié le 17/05/2024

Auteur : La Rédaction

Rafale au décollage sur le Charles de Gaulle @ Marine nationale

Cette année, le GAN était constitué d’escorteurs français et alliés (italiens, portugais et grecs), qui ont travaillé conjointement sous la bannière de l’OTAN pour mener des missions de surveillance et de reconnaissance. Ces manœuvres permettent de maintenir le niveau de préparation opérationnelle de la Marine Nationale ainsi que son interopérabilité avec les marines alliées.

Pendant NEPTUNE STRIKE, les Rafale Marine ont mené des raids aériens en Europe pour simuler des frappes dans la profondeur, des frappes ciblées à terre ainsi que des tirs missiles. Ils se sont exercés au combat aérien avec leurs homologues italiens, grecs et croates, et se sont entraînés à la neutralisation de drones de surfaces, au largage de bombes et au tir canon sur des cibles tractées et dérivantes.

Des moyens de défense anti-sous-marin, antinavire et anti-aérien ont été testés via des exercices conjoints avec les marines turques, espagnoles et bulgares, également intégrées à NEPTUNE STRIKE. Dans ce cadre, 12 ravitaillements de bâtiments alliés en vivres, carburant et munitions, sous menace fictive ont été menés. Enfin, pour la première fois, le porte-avions Charles de Gaulle s’est entraîné à être réapprovisionné en missile Aster en pleine mer.

Cette activité a démontré la capacité de l’OTAN à rassembler et coordonner des moyens maritimes de projection de forces et de puissance capables d’assurer efficacement la défense de l’Alliance. 

4 contre 4 F16 Grecs BIS
4 contre 4 F16 Grecs BIS
3RFM + 3 AV8
3 Rafale Marine et 3 AV8 en formation

FFDj – Pompiers djiboutiens et français s’entrainent ensemble à bord de la Lorraine

Publié le 21/05/2024

Auteur : La Rédaction

Le 6 mai 2024, durant son escale à Djibouti, la FREMM DA Lorraine a accueilli des détachements composé de pompiers de l’armée de l’air et de l’espace, de marins-pompiers et de pompiers djiboutiens afin de conduire un exercice de lutte contre un incendie nécessitant l’intégration de renforts extérieurs.

Équipe sécurité lors d'un exercice incendie @ Marine nationale

Dès le déclenchement de l’alarme, l’organisation sécurité s’est mise en place à bord de la Lorraineet les moyens extérieurs ont été sollicités pour venir épauler les marins du bord dans leur lutte contre le sinistre. Rapidement, des véhicules d’intervention sont partis du port de Djibouti, de la base navale, mais aussi de la base aérienne 188, pour rallierla Lorraine.

Arrivés sur le quai, les différents groupes de pompiers ont été immédiatement pris en charge par le bord et intégrés au sein des équipes d’intervention pour venir à bout du sinistre. En remplaçant le groupe d’attaque par des pompiers extérieurs et en mixant les autres équipes, l’exercice visait à créer une synergie entre les marins de la Lorraine qui ont une parfaite connaissance des spécificités du bâtiment et les pompiers en renfort dont l’aide pourrait s’avérer nécessaire en cas de sinistre d’ampleur.

Malgré des expériences et des environnements de travail différents, tous les participants ont pu partager leurs connaissances techniques et tactiques pour traiter un sinistre de manière efficace.

Cet exercice, riche en terme de retour d’expérience et de connaissance mutuelle, a renforcé la complémentarité et l’interopérabilité de nos armées et des partenaires djiboutiens.

La présence des 1 450 militaires des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) est encadrée par un traité de coopération en matière de défense signé en 2011. La Base opérationnelle avancée (BOA) des FFDj offre aux armées un point d’appui stratégique dans la Corne de l’Afrique, une situation centrale entre le continent africain et l’espace indopacifique. Véritable réservoir de forces, les FFDj participent à la défense des intérêts français dans la zone de responsabilité permanente (ZRP) du COMFOR, au soutien des opérations sur le continent et dans l’océan Indien, tout en conduisant des actions de coopération militaire au profit des forces armées djiboutiennes et des pays de la ZRP en vue de consolider leurs capacités militaires, notamment dans le cadre de leur participation aux opérations de maintien de la paix.

Marins Pompiers posant pour une photo
Marins Pompiers posant pour une photo

Mission Akila : Le GAN participe à l’exercice Ursa Minor de maintien en condition opérationnelle naval en situation de haute intensité

Publié le 21/05/2024

Auteur : La Rédaction

Marin utilisant des lunettes de téléassistance @ Marine nationale

Le 12 mai 2024, une expérimentation de réparation d’avarie a été menée à bord des unités du groupe aéronaval (GAN) dans le cadre d’Ursa Minor, exercice de maintien en condition opérationnelle naval en situation de haute intensité organisé par le service de soutien de la flotte (SSF).

A la suite d’une avarie réelle survenue sur un ventilateur de compresseur d’air de lafrégate de défense aérienne (FDA) française, une demande d’assistance a été adressée au service logistique de la Marine de Toulon (SLMT). Grâce à une procédure menée avec des lunettes téléassistance, le SLMT a été en mesure d’expertiser la pièce défectueuse à distance et d’identifier précisément l’avarie.

Le SLMT a ensuite entamé un processus de rétro-ingénierie et de modélisation informatique d’une pièce de rechange. Le modèle ainsi produit a par la suite été envoyé aux équipes du porte-avions Charles de Gaulle, permettant la création d’une nouvelle pièce par l’intermédiaire d’une imprimante 3D. Une fois la pièce transférée sur la FDA, l’avarie a pu être réparée rapidement sans qu’il soit nécessaire d’opérer une escale.

 

La frégate a ainsi été en mesure de poursuivre ses activités au sein du GAN, dont les opérations n’ont pas été perturbées.

Expertise à distance d'un ventilateur compresseur d'air
Expertise à distance d'un ventilateur compresseur d'air

Les pompiers chiliens perpétuent une tradition séculaire en accueillant le groupe Jeanne d’Arc à Valparaiso

Publié le 21/05/2024

Auteur : La Rédaction

Délégués Bomberos et Français ensembles @ Marine nationale

168 ans après la création des « Pompes France », unités de pompiers volontaires chiliens fondées par la communauté française de Valparaiso, la tradition perdure dans ce port qui accueille des marins français depuis des siècles.

C’est en tenue d’intervention des marins-pompiers de Marseille que les bomberos chiliens de la « Pompe France » ont accueilli, en formant avec leurs lances à incendie des jets d’eau tricolores aux couleurs des drapeaux français et chilien, l’entrée dans les passes des deux bâtiments. En effet, l’amitié étroite qui lie les « Pompes France » et la Marine nationale ne date pas d’hier. De mémoire de marin, la « Pompe France » a toujours accueilli ainsi les bâtiments français qui viennent en escale à Valparaiso, et les anciens du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc s’en souviennent tous. En 1999, un partenariat a été créé entre le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) et les « Pompes France », contribuant à la diffusion du savoir-faire et de l’expertise incendie française à travers tout le Chili.

Si Valparaiso n’avait pas vu la « Jeanne » depuis 2010, ce n’est pas pour autant que la flamme qui anime les pompiers volontaires des « Pompes France », la Marine nationale et le bataillon de marins-pompiers de Marseille s’est éteinte. Au contraire, l’arrivée du groupe Jeanne d’Arc dans cette ville où la culture Bomberil irrigue tout le pays, était l’occasion de remettre à nos camarades plusieurs palettes de tenues d’intervention permettant d’équiper les 85 pompiers : vestes et surpantalons de feu, treillis BMPM, accessoires ainsi que du matériel spécifique pour le secours en milieux périlleux. Ce don vient ainsi compléter la cession en 2022 d’un camion-citerne feux-de-forêt (CCF) au profit de la 5ème Pompe France de Valparaiso.

Connus pour leur discipline, leur engagement et leur capacité d’innovation, les pompiers de la 5ème compagnie ont pu participer à un exercice de lutte contre un incendie à bord de la frégate type La Fayette. Si cette fois il s’agissait bien d’un exercice, c’est non sans rappeler qu’en 2023, des militaires français et notamment du BMPM avaient apporté leur soutien dans la lutte contre les incendies dévastateurs qui frappaient alors le Chili. C’est d’ailleurs sous la doctrine française de lutte contre les feux de forêt, portée par la 5ème Pompe France puis généralisée à tout le pays, que les bomberos agissent.

Conviés à une cérémonie mémorielle au Monument d’Augusto Prat de Valparaiso, les marins du groupe Jeanne d’Arc ont ainsi pu réaffirmer les liens qui unissent la Marine aux compagnies des « Pompes France ». Véritables acteurs du rayonnement de la France à l’étranger, les pompiers de la 5ème Pompe ont clôturé cette escale en recevant dans leur caserne une délégation de marins, resserrant ainsi les liens historiques qui unissent les deux unités. La traditionnelle pompe à incendie aux couleurs de la France a été remise aux deux bâtiments. Les bomberos ont quant à eux reçu le trophée du groupe Jeanne d’Arc, façonné par le charpentier du porte-hélicoptères amphibie entre le Cap Horn et Valparaiso.

Pour le LV Geoffrey, officier du BMPM affecté comme instructeur à l’EAOM depuis 1 an et demi, c’est un réel honneur d’être reçu par ses homologues chiliens, unis dans la cause commune de la protection des vies.

« J’ai été très touché par l’accueil des bomberos chiliens. Nous portons le même uniforme du BMPM et servons chacun notre pays avec les mêmes valeurs. Ces pompiers bénévoles, prêts à aller jusqu’au sacrifice sous les couleurs du drapeau français, sont un exemple. Ils font honneur à la Pompe France, à leurs anciens, et à la France. Ils ont tous un travail à côté et la discipline et la ferveur qui les animent rendent leur engagement citoyen vertueux. Nous continuerons à entretenir cette relation et cela commence dès maintenant à Marseille où les bomberos viennent participer à la campagne de préparation à la lutte contre les feux de forêt. »

Cérémonie avec porte drapeau Français et Bomberos Chiliens
Cérémonie avec porte drapeau Français et Bomberos Chiliens
Bomberos posant devant le PHA Tonerre
Bomberos posant devant le PHA Tonerre

L’Astrolabe en escale à Durban

Publié le 22/05/2024

Auteur : La Rédaction

L’équipage A du patrouilleur polaire L’Astrolabe a repris la mer le 27 avril 2024 pour assurer le deuxième volet de ses missions à savoir, la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) des possessions françaises dans la zone Sud de l’océan Indien.

Patrouilleur King Shaka Zulu vu depuis l'Astrolabe @ Marine nationale

Après cinq jours de navigation dédiés à l’entraînement,L’Astrolabea accosté dans le port de Durban où il a fait escale du 2 au 5 mai 2024. Ce passage en Afrique du Sud aura permis de renforcer les liens de coopération que la France entretient avec ce pays.

Le consul général de France à Johannesburg, Monsieur Etienne Chapon, a été reçu à bord avec une délégation de l’ambassade de France. Cette visite a permis de recevoir des représentants de la marine Sud-Africaine et d’accueillir la communauté française de Durban. L’engouement autour de cet évènement a démontré l’intérêt porté par nos partenaires et nos compatriotes de l’étranger pour les missions de la Marine et singulièrement pour celles deL’Astrolabe. Enfin, à la sortie du port de Durban, un exercice de navigation conjointe a été organisé avec le patrouilleur Sud-Africain, le King Shaka Zulu, avant que L’Astrolabe ne fasse cap vers l’archipel de Crozet.

Le patrouilleur polaire L’Astrolabe est un brise-glace (catégorie IB5), fruit d’un consortium Marine Nationale – IPEV – TAAF. Construit en 2017, le navire de 4000 tonnes, s’appuie sur deux équipages d’une vingtaine de marins qui le mettent en œuvre alternativement pour réaliser des missions de soutien à la logistique en Antarctique et des missions de souveraineté dans la zone maritime du sud de l’océan Indien, particulièrement dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).

Officiers et consul général de France à Johannesburg
Officiers et consul général de France à Johannesburg

FAA – Plus de deux tonnes de cocaïne saisies par le Ventôse et La Résolue dans la zone maritime Antilles

Publié le 22/05/2024

Auteur : La Rédaction

Balots de drogue sur une plateforme hélico @ Marine nationale

Le 2 mai, des marins du Ventôsedécident d’inspecter un voilier battant pavillon polonais à 510 nautiques (environ 950 km) au large de la Martinique. Lors de l’inspection, les militaires français ont remarqué de nombreux ballots suspects qui s’avérèrent être remplis de cocaïne. Les autorités polonaises ayant renoncé à leur compétence juridictionnelle au profit de la France, la cargaison de 54 ballots et le voilier ont été ramenés à Fort-de-France par le Ventôse et remis le 7 mai à la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Fort de France qui poursuit les investigations.

Par ailleurs, le 9 mai, le patrouilleur Antilles-Guyane La Résoluedes forces armées en Guyane est à son tour intervenu de nuit sur un navire en Atlantique à 1 230 nautiques (environ 2 300 km) au sud-est de la Martinique. 52 ballots de cocaïne ont été découverts et saisis à l’intérieur d’un navire suspect pour un poids total de 1 236 kg, puis détruits.

Ces opérations ont été réalisées avec l'appui du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, et des partenaires du Maritime Analysis and Operations Centre - Narcotics (MAOC-N),de la Drug Enforcement Administration (DEA) américaine et de la National Crime Agency (NCA) britannique.

Elles ont également mobilisé, les forces armées françaises, l’office anti-stupéfiants (OFAST) Caraïbe et la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Fort-de-France Elles démontrent la détermination de la France à entraver les flux de cocaïne par voie maritime.

Depuis le début de l’année, 10,8 tonnes de stupéfiants ont été saisies par les forces armées françaises en zone maritime Antilles.

Embarcation légère d'investigation
Embarcation légère d'investigation
La résolue intercepte un navire suspect
La résolue intercepte un navire suspect

Mission AMALTHEA

Publié le 22/05/2024

Auteur : La Rédaction

Mise en place du materiel de fret @ Marine nationale

En lien avec le Centre de crise et de soutien, les armées françaises ont conduit diverses opérations dans la région. Pendant deux mois , une mission de soutien sanitaire a été conduite à El Arish par le porte-hélicoptères amphibie Dixmude, dans une configuration médicalisée inédite. En appui du partenaire égyptien, ces capacités ont permis de soigner des blessés extraits de la zone de guerre. Les armées françaises ont par la suite participé à l’acheminement d’aide humanitaire, au plus proche de la zone de crise par des avions de transport de l’armée de l’Air et de l’espace. Une trentaine de largages par air de fret humanitaire et médical a été réalisée directement dans la bande de Gaza depuis la Jordanie, aux côtés de nombreux partenaires.

Au regard de l’actualité et de la mise en place par les Etats-Unis d’un corridor humanitaire à Gaza, la France a inséré au sein du JRCC (Joint Rescue Coordination Center) de Larnaka un détachement qui participe aux opérations de l’opération ALMATHEA en collaboration avec nos partenaires et alliés. Cette mission vise à assurer l’acheminement de fret humanitaire entre Chypre et le port flottant de Gaza. A cette participation s’ajoute désormais l’engagement du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Loire, directement inséré dans le dispositif du corridor maritime humanitaire à destination des populations civiles de Gaza, en complément des navires américains.

Ainsi, le 17 mai le BASM Loire a effectué une première rotation livrant plus de 60t de fret humanitaire à Gaza.

Barge transportant du materiel de fret
Barge transportant du materiel de fret

Akila : Le groupe aéronaval mène un exercice de lutte-anti-navire et de lutte anti-sous-marine en Méditerranée

Publié le 22/05/2024

Auteur : La Rédaction

Afin de s’entraîner au combat naval contre des menaces sur et sous la mer, le groupe aéronaval (GAN) a conduit un exercice en coopération avec une frégate portugaise.

Manoeuvre plateforme Hélico @ Marine nationale

Dans le cadre du déploiement Neptune Strike 2024, un exercice de combat naval multi-lutte a mobilisé plusieurs moyens de surface et sous-marins intégrés au groupe aéronaval.

Durant près de deux jours, la frégate portugaise Bartolomeu Dias, un sous-marin d’attaque (SNA) français et une frégate multi-missions (FREMM) française ont conduit divers scénarios de lutte antinavire et de lutte anti-sous-marine.

Ce scénario réaliste et multi-domaines permet de préparer les bâtiments de la force à des menaces variées. Il a démontré le haut niveau de préparation du GAN, placé sous contrôle opérationnel de l’OTAN depuis le 26 avril, en se défendant face à une menace de haut niveau tout en continuant à projeter des forces capables d’assurer la défense de l’Alliance. 

Frégate Bartolomeu Dias
Frégate Bartolomeu Dias