Un nouveau commandant pour la base navale de Toulon

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 Un nouveau commandant pour la base navale de Toulon
@ Marine nationale

Le 31 août 2022, le capitaine de vaisseau Sébastien Rosier a pris les fonctions de commandant de la base navale de Toulon, à l'occasion d'une cérémonie présidée par le vice-amiral d'escadre Gilles Boidevezi, préfet maritime de la Méditerranée, rassemblant personnels militaires et civils et hautes autorités.

Durant l’allocution, le commandant prenant confiait à ses troupes : "Je tiens à m’adresser à vous avant tout pour vous exprimer ma fierté de prendre le commandement de la base navale de Toulon. Fierté que je veux partager avec vous parce que vous êtes la première richesse et la force de cette grande unité de la Marine ".

Issu de l'école navale, ingénieur en génie atomique et breveté de l’enseignement militaire supérieur (école de guerre), le capitaine de vaisseau Sébastien Rosier a entre autres exercé les fonctions de commandant adjoint navire du porte-avions Charles de Gaulle de 2013 à 2015, de chef de la division "Prévention, maîtrise des risques industriels, environnement" de la préfecture maritime Méditerranée et conseiller en sécurité nucléaire de 2015 à 2018, de chef du bureau maîtrise des risques de l’état-major de la Marine à Paris avant de prendre le commandement de la base navale de Toulon.

A la tête d’une unité composée d’environ 900 personnels, tous statuts confondus, au sein du 1er port militaire d'Europe et du 1er site industriel du Var, le capitaine de vaisseau Sébastien Rosier a rappelé les enjeux des transformations de grande ampleur du site, consécutives au renouvellement de la flotte : « Avec tous nos partenaires des services de soutien, nous réussirons ces transformations tout en assurant la sécurité de l’emprise et nos missions au quotidien ».

Enfin, attaché à l’esprit d’équipage ainsi qu’aux valeurs de la Marine, il sait pouvoir compter sur les savoir-faire multiples et la précieuse expertise de son personnel pour préparer l’avenir et garantir le succès des opérations militaires.

Méditerranée orientale - La FREMM Languedoc coopère avec les marines américaine et espagnole

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 Méditerranée orientale - La FREMM Languedoc coopère avec les marines américaine et espagnole
@ EMA

Après son appareillage d’Haïfa, la FREMM Languedoc a patrouillé conjointement avec les frégates américaine, Forrest Sherman et espagnole, Juan de Borbon. Cette interaction a permis d’améliorer l’interopérabilité et de renforcer le lien entre les unités intégrées au sein du Standing NATO maritime group 2 (SNMG2).

Le Languedoc, le Forrest Sherman et le Juan de Borbon se sont entraînés ensemble au cours d’un exercice de combat naval avant de poursuivre avec un exercice anti-sous-marin dans lequel le Languedoc exerçait la fonction de commandant de lutte. Les unités ont ensuite repris leur mission de surveillance dans leur zone de responsabilité.

Intégré depuis le 30 juillet au SNMG2 en Méditerranée orientale, le Languedoc participe au renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’OTAN dans la zone. Les interactions avec les bâtiments du SNMG2 permettent de renforcer l’interopérabilité de nos marines, grâce à la mise en œuvre des procédures communes, tout en assurant une permanence à la mer et une appréciation autonome de situation dans cette zone stratégique.

La FREMM Languedoc est déployée en Méditerranée orientale dans le cadre de la présence navale permanente entretenue par la France dans cette zone stratégique pour la sécurité de l’Europe et de l’Alliance atlantique. Durant sa mission de surveillance, la FREMM Languedoc participe à l’appréciation autonome de situation de la France en Méditerranée et affirme l’attachement de la France au respect du droit international en général et à la liberté de navigation en particulier. Elle agit en appui direct des opérations navales de l’OTAN en Méditerranée sur le flanc sud des territoires de l’Alliance atlantique : à ce titre, lorsqu’elle est en mer, la FREMM Languedoc est intégrée au Standing NATO Maritime Group n°2.

 Méditerranée orientale - La FREMM Languedoc coopère avec les marines américaine et espagnole

Un nouveau commandant pour la goélette Etoile

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 Un nouveau commandant pour la goélette Etoile
@ Marine nationale

Le 5 septembre 2022, le contre-amiral Royer de Véricourt a fait reconnaître l’enseigne de vaisseau de première classe (EV1) William Schied comme commandant du voilier-école Etoile. Il remplace le lieutenant de vaisseau (LV) Yann Marin.

Au cours des deux années de commandement du LV Marin, les 15 marins de l’Etoile renforcés en permanence par 10 élèves issus des écoles de la Marine ont participé à diverses corvettes d’instruction en Iroise et le long des côtes de France. Récemment déployés en péninsule Ibérique, l’Etoile et son équipage ont rayonnés pour affirmer leurs partenariats avec les marines européennes.

Natif de Bonifacio, l’EV William Schied intègre l’Ecole de Maistrance en 2001. Breveté navigateur timonier il débute sa carrière à bord du patrouilleur de haute-mer Commandant Ducuing basé à Toulon sur lequel il effectue plusieurs missions de lutte contre la piraterie en océan Indien (Enduring Freedom).

Après un déploiement d’une année en océan Indien à bord du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne, il retourne à Lanvéoc en 2005 pour être breveté officier chef du quart. Dès 2006 il poursuit sa carrière exclusivement embarquée successivement sur les chasseurs de mines tripartite (CMT) Croix du Sud puis Céphée, le Batral Jacques Cartier en Nouvelle-Calédonie qu’il ramènera à Brest pour son désarmement, le BBEP Denti à Toulon sur lequel il prend part aux essais pyrotechniques pour le programme « Barracuda » en tant que commandant en second, le bâtiment d’instruction à la navigation (BIN) Eglantine en tant qu’instructeur navigation et commandant en second.

Admis en 2019 officier spécialisé de la Marine, branche NAUTI, il est nommé commandant adjoint équipage et opérations du bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré à bord duquel il participe aux campagnes océanographiques en atlantique, méditerranée et océan Indien. En 2021 il prend la fonction de commandant en second de l’équipage A du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Garonne, jusqu’en 2022, où il prend le commandement de la goélette Etoile.

L’Étoile est l’une des deux goélettes de la Marine nationale. Construite en 1932 aux Chantiers navals de Normandie à Fécamp, elle est la réplique des goélettes de Paimpol qui pêchaient la morue au large de l'Islande, d'où également, l'appellation de "goélette islandaise".

Ces bâtiments, véritable école de la mer de la vie embarquée, représentent des outils d’apprentissage adaptés à l’assimilation et à l’appréhension des fondamentaux, dont le « sens marin » et l’esprit d’équipage, pierres angulaires du métier du marin. Elle contribue ainsi à la formation des élèves des différentes écoles de la Marine nationale durant des exercices en Atlantique, en Manche et en mer Méditerranée.

Ces goélettes sont les derniers bâtiments de la Marine nationale à avoir servi dans les Forces navales françaises libres. Elles arborent à ce titre le pavillon de beaupré à Croix de Lorraine.  Basée à Brest, L’Étoile a pour ville marraine Fécamp.

 Un nouveau commandant pour la goélette Etoile

L’équipage du Tonnerre paré pour partir en mission

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 L’équipage du Tonnerre paré pour partir en mission
@ Marine nationale

Après six mois d’arrêt technique majeur et un important renouvellement d’équipage, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre a validé avec succès son stage de mise en condition opérationnelle (MECO) réalisé entre le 16 août et le 2 septembre 2022.

Ce stage s’inscrit dans une logique de remontée en puissance avant un déploiement opérationnel de trois mois. Pilotée par la division entraînement de la Force d’action navale, la MECO, réalisée régulièrement sur l’ensemble des bâtiments de la Marine nationale, vise à évaluer l’aptitude opérationnelle de l’équipage à conduire tous types de mission : commandement de force, évacuation de ressortissants, soutien médical, transport opérationnel, projection de forces aéromobiles et amphibies.

Au programme, une grande variété d’exercices réalisés dans des conditions au plus proche de la réalité pour préparer au mieux les marins au combat : lutte contre des sinistres à quai comme à la mer, lutte contre des menaces asymétriques, manœuvres de récupération d’homme à la mer, visite d’un navire suspect (VISITEX), évacuation des ressortissants, mise en œuvre de l’artillerie, manœuvres aviation, ravitaillements à la mer…

Grâce au concours des détachements aéronautiques (31F), de la flottille amphibie (FLOPHIB) et de l’armée de Terre (5e RHC, 3e RAMA, 1er REG, GIH, 21e RIMA), le PHA Tonnerre a su démontrer son interopérabilité dans différentes situations tactiques et environnements stratégiques.

Durant ces trois semaines d’entraînement de haute intensité à quai et en mer, la résistance et le savoir-faire de l’équipage ont été mis à l’épreuve. L’engagement collectif, la motivation et la rigueur de chaque marin ont témoigné de la capacité du bord à s’adapter aux situations inopinées et ce, même lorsque la fatigue se faisait ressentir.

Formé, soudé et motivé, l’équipage du Tonnerre est désormais paré au combat.

 L’équipage du Tonnerre paré pour partir en mission
 L’équipage du Tonnerre paré pour partir en mission

FANC – Entraînement maritime tripartite LAPEROUSE 22

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 FANC – Entraînement maritime tripartite LAPEROUSE 22
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Du 30 au 31 août, l’Australie, le Japon et la France ont mené au large de la Nouvelle-Calédonie l’exercice maritime LAPEROUSE 2022. Cet entraînement visait à développer l’interopérabilité entre ces trois partenaires stratégiques de la zone indopacifique, afin de gagner en efficacité en cas de crise ou de catastrophe naturelle.

Lors de la première phase de l’exercice, les trois navires de combat ont effectué une manœuvre conjointe à la mer afin de permettre le transfert des matériels et des fluides d’un bâtiment à un autre. Lors de la seconde phase, outre des manœuvres d’évolutions en formation, les bâtiments des marines partenaires ont utilisé leurs hélicoptères pour transporter des charges par treuillage sur la Frégate de surveillance (FS) Vendémiaire.

Déposés par hélicoptère à bord de la FS Vendémiaire, son Excellence Junichi Ihara, ambassadeur du Japon en France, Mme Annelise Young, consule générale d’Australie en Nouvelle-Calédonie et le général Putz, commandant supérieur des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ont assisté à la première phase de l’exercice à laquelle participaient le destroyer japonais JS Kirisame et le bâtiment australien HMAS Warramunga.

Cet entraînement démontre la volonté commune des trois marines de développer leur interopérabilité. Il marque surtout la volonté du Japon, dont les bonnes relations avec la France sont anciennes, de poursuivre la coopération dans la région afin de garantir la stabilité, la libre circulation et le respect des lois internationales.

La participation australienne souligne le renouveau de la coopération bilatérale d’ampleur entre les deux nations, fondée sur une approche opérationnelle commune et amorcée par la participation du détachement français à l’exercice international aérien PITCH BLACK.

Au sein de leur zone de responsabilité permanente, les 1 450 militaires des forces armées en Nouvelle-Calédonie ont pour principales missions d’assurer la souveraineté de la France, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains. Les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’État.

 FANC – Entraînement maritime tripartite LAPEROUSE 22
 FANC – Entraînement maritime tripartite LAPEROUSE 22

Cap sur la Corse pour la mission de surveillance maritime du Cdt Birot

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 Cap sur la Corse pour la mission de surveillance maritime du Cdt Birot
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Le 1er septembre 2022, l’équipage du patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot a largué les amarres de Toulon pour sillonner les approches maritimes françaises, dans le cadre d’une mission de posture permanente de sauvegarde maritime (PPSM).

Cap sur la Corse pour le début de la patrouille. En partenariat avec les parcs nationaux de Bonifacio et du golfe de Saint-Florent, l’embarcation du PHM a effectué plusieurs raids nautiques dans le cadre de la police de l’environnement. L’équipe de contrôle du bord a ainsi procédé à de nombreux rappels à la loi et à quelques verbalisations, sensibilisant les plaisanciers et les autres usagers de la mer à la protection du milieu marin (respect des zones de mouillage, protection des herbiers de posidonie et des espèces protégées).

En parallèle de ces raids, les contacts systématiques avec les autres unités et administrations concourant à l’Action de l’État en Mer (AEM - sémaphores, Falcon 50, gendarmerie maritime, douanes, affaires maritimes) ont aussi permis d’optimiser les zones de patrouille et de rentabiliser au mieux la présence du PHM sur zone. 

Le Commandant Birot a poursuivi sa patrouille dans la profondeur des approches maritimes répondant ainsi au volet Défense Maritime du Territoire de la PPSM. C’est aussi l’occasion pour la passerelle de reporter au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) les nombreux cétacés observés afin de les répertorier sur le système de suivi REPCET[1].

Après quelques jours de navigation bien rentabilisés, le PHM a fait escale à Sète pour tisser les premiers liens avec sa future ville marraine. L’équipage a profité de ce passage pour présenter son filleul à une délégation d’élus de la ville venue à bord pour l’occasion avant de reprendre la mer pour une patrouille orientée police des pêches.

 

La PPSM s’inscrit autour de deux volets bien distincts. Le premier, l’Action de l’État en Mer (AEM), regroupe les missions de service public : préservation des ressources halieutiques, sauvegarde des biens et de la vie humaine, lutte contre la pollution et contrôle du respect des zones de mouillage. Le second, la défense militaire du territoire (DMT), consiste à surveiller, renseigner et le cas échéant agir pour faire face à toute menace (militaire, terroriste, etc.) susceptible de venir de la mer dans les approches françaises.

 

[1] RECET (repérage en temps réel des cétacés): logiciel utilisé pour diffuser la présence des cétacés et limiter les risques de collisions entre cétacés et navires.

 Cap sur la Corse pour la mission de surveillance maritime du Cdt Birot
 Cap sur la Corse pour la mission de surveillance maritime du Cdt Birot

Entraînement opérationnel à la mer pour les forces de surface antillaises

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 Entraînement opérationnel à la mer pour les forces de surface antillaises
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Les bâtiments de surface des forces armées aux Antilles (FAA) ont participé du 23 au 25 août 2022 à l’exercice LANMEKOL, au large de la Martinique. Il s’agissait pour les unités d’une même zone maritime, sur une période de mer dédiée, de s’entraîner ensemble en mutualisant les concours et les opportunités.

Pendant trois jours, les activités se sont enchaînées pour la frégate de surveillance (FS) Ventôse, le patrouilleur Antilles-Guyane (PAG) La Combattante, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Dumont d’Urville et le remorqueur portuaire et côtier (RPC) Maïto, ainsi que les hélicoptères Panther de la Flottille 36F et Dauphin de la 35F.

Entre évolutions de groupe et exercices antipollution, les équipages se sont entraînés au remorquage de combat, aux ravitaillements à la mer, à se porter mutuellement assistance face à des sinistres à bord, ou encore à combattre en formation lors d’une attaque asymétrique.

Ces manœuvres, indispensables au maintien de la qualification des unités, permettent d’être opérationnels pour l’ensemble des missions confiées dans la zone Antilles, de la lutte contre le narcotrafic jusqu’à l’assistance aux populations après une catastrophe naturelle.

 Entraînement opérationnel à la mer pour les forces de surface antillaises

FFDJ : la base navale de Djibouti, point d’appui essentiel dans l’océan Indien

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 FFDJ : la base navale de Djibouti, point d’appui essentiel dans l’océan Indien
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Du 28 au 31 août 2022, la Base navale (BN) de Djibouti a accueilli la Frégate LAFAYETTE (FLF) Guépratte, en relâche opérationnelle dans le cadre de son déploiement en océan indien. Cette phase de régénération est essentielle pour l’équipage et le bâtiment, afin de garantir sa capacité opérationnelle dans la durée. Depuis le début de l’année, la BN a soutenu plus de 80 jours de relâche opérationnelle.

L’emplacement stratégique de la BN de Djibouti, entre la Corne de l’Afrique et la péninsule arabique, permet à tous les bâtiments militaires français déployés dans l’océan Indien de bénéficier d’un soutien logistique ponctuel lors de leur transit vers cette zone stratégique où ils opèrent régulièrement avec leurs partenaires régionaux.

La BN de Djibouti compte une centaine de civils et de militaires qui assurent le bon fonctionnement de ce point d’appui militaire vital, au sud de la mer Rouge. La BN a pour mission principale de mettre à disposition ses moyens nautiques, techniques et sécuritaires en coordination avec les services du groupement du soutien de la base des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ).

La préparation d’une relâche opérationnelle, qu’elle soit du groupe aéronaval, d’un bâtiment de combat ou d’un sous-marin, débute toujours par la préparation du ou des quais mobilisés : mise en place de barges, de douches de campagne, d’eau, d’électricité ou de gaz en fonction des besoins spécifiques exprimés par l’équipage. La base navale prend en charge également l’ensemble des besoins quotidiens des marins en escale : besoins en vivres, pièces de rechange, interventions de techniciens. C’est grâce aux ateliers militaires de soutien spécialisés en électricité, chaudronnerie ou encore charpentage et composites que cette réactivité est possible. Par ailleurs, les fusiliers marins contribuent au dispositif de protection permanent à terre comme en mer pour toute la durée de l’escale.

En 2021, la BN de Djibouti a soutenu 114 jours de relâche opérationnelle de bâtiments militaires de passage sur l’une des plus importantes voies de navigation au monde entre l’Europe et l’Asie. Depuis le début de l’année, elle a accueilli plus de 80 jours de relâche opérationnelle. En cela, Djibouti confirme son rôle essentiel de point d’appui naval pour les armées françaises.

 FFDJ : la base navale de Djibouti, point d’appui essentiel dans l’océan Indien
 FFDJ : la base navale de Djibouti, point d’appui essentiel dans l’océan Indien

Un nouveau commandant pour le patrouilleur La Glorieuse

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Un nouveau commandant pour le patrouilleur La Glorieuse
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Le 4 août 2022, le général Valéry Putz, commandant supérieur des Forces Armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Matthias Weingart comme nouveau commandant du patrouilleur de 400 tonnes La Glorieuse. Il remplace le capitaine de corvette Romain Docquois.

Au cours des dix-huit mois de commandement du capitaine de corvette Romain Docquois, les 30 marins de La Glorieuse ont pris part aux missions de défense et de contribution à l’action de l’État en mer dans la zone de responsabilité permanente du commandant supérieur des Forces armées de la Nouvelle-Calédonie. Le patrouilleur a également été engagé du 24 janvier au 7 février 2022 dans le cadre du soutien aux îles Tonga frappées par l’éruption sous-marine du volcan Hunga-Tonga-Hunga-Ha’apai.

 

Agé de 33 ans, le lieutenant de vaisseau Matthias Weingart est issu de la promotion de l’Ecole navale 2009, qu’il a rejoint après ses classes préparatoires suivies au lycée naval de Brest. En 2012, en sortie de l’Ecole d’application des officiers de Marine sur le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude et la frégate anti sous-marine (FASM) Georges Leygues, il choisit de se spécialiser dans le domaine des systèmes d’informations et de communications (SIC).  De 2013 à 2015, il occupe les fonctions de chef de service PONT/SIC sur la frégate de surveillance (FS) Nivôse basée à La Réunion. Il participe à des déploiements dans tout l’océan Indien et prend part à des missions de lutte contre la piraterie ainsi que des missions de surveillance des pêches dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises. Affecté sur la frégate type La Fayette (FLF) Courbet de 2015 à 2017 en tant que chef de service SIC et officier de quart opérations, il participe à des missions d’appréciation autonome de situation et de lutte contre les trafics en Méditerranée. Breveté de l’Ecole des systèmes de combat et opérations aéromaritimes dans la spécialité « combat-systèmes d’informations et de communications », il est affecté en 2018 comme chef de service SIC sur la frégate de défense aérienne Forbin, qui se déploie de la Méditerranée à la mer de Chine méridionale. En 2020, il est affecté comme coordonnateur de la formation maritime pour l’Ecole d’application des officiers de Marine sur les PHA Tonnerre puis Mistral. Il participe à cette occasion à deux missions Jeanne d’Arc.

Admis au service actif le 18 avril 1987, le P400 La Glorieuse réalise de nombreuses missions de souveraineté et protection des intérêts français dans la zone maritime de Nouvelle-Calédonie, de lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN), de lutte contre les activités illicites incluant le narcotrafic, de surveillance de la navigation en zones économiques exclusives de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-&-Futuna, et de préservation de l’environnement en luttant contre les pollutions maritimes et en surveillant les Aires marines protégées (AMP).

Basée à Nouméa, d’une longueur de 55 mètres et d’une largeur de 8 mètres, La Glorieuse est armée par un équipage de 30 marins. La ville marraine du patrouilleur est Dumbéa. La Glorieuse est le dernier P400 en service dans la Marine nationale.

Un nouveau commandant pour le patrouilleur La Glorieuse

20 kilomètres de Paris : Courir et aider l’association Entraide Marine ADOSM

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20 kilomètres de Paris : Courir et aider l’association Entraide Marine ADOSM
@ Marine nationale

Que vous soyez civil ou militaire, si vous aimez courir, alors vous pouvez le faire en aidant l’association Entraide Marine ADOSM.

Deux choix vous sont proposés pour allier performance et solidarité : les 20 kilomètres de Paris connectés (entre le 5 et le 8 octobre, courez la distance au tarif de 35€) ou les 20 kilomètres en présentiel (le 9 octobre au tarif préférentiel défense de 45€ au lieu de 59€). Dans les deux cas, 3€ seront reversés à l’association pour chaque dossard vendu.

 

Pour tout savoir sur les modalités d’inscription : https://www.entraidemarine.org/20-kilometres-de-paris-2022/

 

Date limite des inscriptions : 16 septembre 2022

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