Le 24 aout 2022, le capitaine de vaisseau Éric Aujean, adjoint à l’amiral commandant la Force d’action navale pour les domaines transverses, a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau (LV) Frédéric Vautier comme nouveau commandant de l'équipage A du bâtiment de soutien et d'assistance métropolitain (BSAM) Loire, qui succède ainsi au LV Nicolas Martin.

Au cours des trois années de commandement du LV Nicolas Martin, les 17 marins de l'équipage A du BSAM Loire ont participé à la surveillance des approches françaises, au contrôle de pêche dans la ZEE française, à la lutte contre l’immigration clandestine, au soutien au déploiement d’un sous-marin en océan Indien et à un exercice multinational en Inde (MILAN 2022).

Le LV Frédéric Vautier intègre la Marine nationale en 2004 après l’obtention de son diplôme d’École supérieure de commerce. À l’issue de sa formation à l’École navale, il est affecté sur le remorqueur de haute mer (RHM) Tenace. En 2007, il rejoint l'île de la Réunion sur la frégate de surveillance (FS) Floréal, à bord de laquelle il participe à deux missions dans les Terres australes et antarctiques françaises. De retour en métropole, il est successivement affecté sur les frégates anti-sous-marines (FASM) Primauguet et De Grasse, puis sur frégate multimissions (FREMM) Aquitaine sur laquelle il prépare et exécute avec succès le premier tir d’un missile de croisière (MdCN) de la Marine. Il retourne ensuite à La Réunion, comme commandant en second du bâtiment de transport léger (BATRAL) La Grandière, puis sur la FS Nivôse. En 2017, il occupe les fonctions de chef de cabinet de l’amiral commandant l’École navale, puis est désigné pour être commandant en second du chasseur de mines tripartite (CMT) Andromède à Brest. En 2021, il rejoint l’équipage B du bâtiment d’assistance et de soutien métropolitain (BSAM) Garonne pour y prendre les fonctions de commandant en second. Le LV Vautier est marié et père de deux garçons.

Admis au service actif en 2019, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain Loire est une unité polyvalente qui participe au soutien des forces, à la sauvegarde des personnes et des biens, au soutien des moyens maritimes et prend part à des missions de police.

Basé à Toulon, d’une longueur de 70 mètres et d’une largeur de 16 mètres, il est armé par 2 équipages (A et B) de 17 marins qui se relaient à bord. 4 bâtiments de ce type sont en service dans la Marine, 2 à Brest et 2 à Toulon. La ville marraine de la Loire est Saint-Nazaire (44).

Le 24 août 2022, le contre-amiral Serge Bordarier, commandant la force de l’aéronautique navale a reconnu le capitaine de frégate Guillaume Le Rasle, comme nouveau commandant de la Flottille 12F. Il succède au capitaine de frégate Christophe Soldano.

Le capitaine de frégate Le Rasle, prend le commandement de la Flottille 12F au terme d’une année passée à l’Ecole de Guerre à Madrid comme officier d’échange intégré au sein de l’Escuela Superior de las Fuerzas Armadas (ESFAS). Il a intégré l’Ecole navale en 2004. Au cours des années suivantes, il est alternativement affecté aux Flottilles 12F et 11F avec lesquelles il participe aux missions Harmattan, Bois-Belleau, Arromanches I, II, III et Foch. De 2017 à 2019, il est affecté à Mont de Marsan au sein de l’équipe de marque chargée d’expérimenter le Rafale au standard F3R. Il revient ensuite à la Flottille 12F, occupant successivement les postes de commandant adjoint opérations puis de commandant en second, tout en participant à la transformation de la flottille sur le nouveau standard avion. Le capitaine de frégate Le Rasle totalise plus de 2000 heures de vol.

A propos de la 12F

La Flottille 12F met en œuvre des Rafale Marine qui ont pour vocation d'opérer à partir du porte-avions Charles de Gaulle. Avion omni rôle, le Rafale Marine accomplit différents types de missions : défense et supériorité aérienne, frappes au sol par tout temps, appui aérien, reconnaissance tactique et stratégique, lutte antinavire, frappe nucléaire (missile air-sol moyenne porté amélioré ASMP-A) ou encore ravitaillement en vol d’autres appareils.

Le 24 août 2022, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de corvette (CC) Philippe Coquin comme nouveau commandant du chasseur de mines tripartite (CMT) Sagittaire. Il succède au capitaine de corvette (CC) Vincent Bureu.

Au cours des 18 mois de commandement du CF Vincent Bureu, les 45 marins du CMT Sagittaire ont participé à une opération nationale de guerre des mines DAMIER, une mission de surveillance des approches maritimes et de sécurisation des fonds marins en Manche, à l’exercice STRIKE WARRIOR 2021 en Ecosse, avant de mener à bien un arrêt technique majeur du CMT. À l’issue de cet arrêt de plusieurs mois, puis d’une remontée en puissance exigeante, ils ont participé à l’exercice interalliés BALTOPS 2022 en mer Baltique, ainsi qu’à l’opération de réassurance de l'OTAN BRILLANT SHIELD.

Natif de Saint-Brieuc, le CC Philippe Coquin a intégré l’École de Maistrance avec la spécialité "système d’information et de communication" (SIC). Recruté comme officier sous contrat long et de spécialité SIC sous-marinier, il sert à bord du bâtiment hydrographique (BH) Lapérouse avant de rallier les forces sous-marines à bord des sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Téméraire et Le Terrible. Après son passage à l'école des systèmes de combat et armes navale (ESCAN), le CC Coquin est affecté à l’état-major de la Force océanique stratégique (FOST), avant de rallier les forces de surface. Son affectation comme chef de service de la frégate multimissions (FREMM) Provence est l’occasion pour lui de prendre part à la mission CHAMMAL au large de la Syrie, ainsi qu’à des déploiements en mer Baltique et de Norvège. Après une affectation comme commandant en second du CMT Cassiopée, le CC Coquin retourne sur FREMM comme commandant adjoint équipage puis commandant adjoint opérations de la Bretagne A.

Admis au service actif le 2 avril 1996, le chasseur de mines Sagittaire est un bâtiment de combat polyvalent ayant pour mission la détection, l’identification, puis la destruction ou neutralisation des mines par fonds de 10 à 80 mètres. Il assure également le guidage de convois sous menace de mines ainsi que la réalisation de travaux sous la mer et la recherche d'épaves. D’une longueur de 52 mètres et d’une largeur de 10 mètres, il est armé par un équipage de 45 marins dont 6 plongeurs démineurs. La ville marraine du Sagittaire est Concarneau (Finistère).

Le 24 août 2022, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau (LV) David Hoursiangou comme nouveau commandant du bâtiment hydrographique (BH) Borda. Il succède au capitaine de corvette (CC) Pierre-Henri Lavergne.

Au cours de l’année de commandement du CC Pierre-Henri Lavergne, les 35 marins du BH2C Borda ont été déployés au large des côtes françaises de la baie de Seine au sud des côtes landaises avec pour objectif les études préalables à l'implantation de champs éoliens en mer, des levés hydrographiques dans le cadre d’une campagne de modélisation des plages et littoraux sableux le long des côtes de Nouvelle-Aquitaine ainsi que la mise à jour des levés du chenal d’accès au port de La Pallice. Après une mission de recherche et de sauvetage de la vie humaine en mer dans le détroit du Pas-de-Calais, le BH2C Borda a été déployé pendant 3 mois et demi dans le golfe de Guinée autour de deux grands chantiers hydrographiques au Gabon puis au Congo et participé à la première coopération franco-nigériane dans le domaine de l’hydrographie mettant en avant le savoir-faire français dans ce domaine.

Natif de Toulon, le LV David Hoursiangou intègre l’École de Maistrance en 2000 dans la spécialité "détecteur anti-sous-marin". Entre 2001 et 2005, il sera affecté successivement sur la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard et la frégate anti-sous-marine (FASM) La Motte Picquet. En 2007, qualifié " brevet supérieur opérations ", il embarque sur la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin en armement à Lorient. En 2011, il intègre l’École navale par la voie du concours "officiers spécialisés de la Marine", spécialité " lutte sous la mer ". En 2012 il est affecté comme chef du service "lutte sous la mer et aviation" de la FDA Chevalier Paul, puis de 2014 à 2016, chef du service "pont" de la frégate de type LA FAYETTE (FLF) Courbet. Breveté de l’École des systèmes de combat et opérations aéromaritimes en 2017, il est affecté en qualité d’officier " lutte sous la mer " à bord de la FASM Jean de Vienne l’année de son désarmement puis est désigné commandant adjoint opérations de la FLF Courbet en 2018. De 2020 à 2022, il occupe successivement les postes de commandant adjoint équipage et commandant adjoint opérations de la frégate multimissions (FREMM) Languedoc. Riche de plus de 20 années passées à bord de frégates, il a participé à de nombreuses opérations en Méditerranée (AMARANTE, CHAMMAL, Mer Noire, SOPHIA, SEA GUARDIAN, HARMATTAN, HAMILTON) et en océan Indien (HERACLES, AGAPANTHE, AGENOR, ATALANTA). Il participe à l’opération de libération de l’otage français Denis Alex en Somalie en 2013, concoure à l’évacuation des ambassades française et britannique à Tripoli en 2014, et conduit le sauvetage de naufragés au large de la Libye en 2015.

Admis au service actif en 1988, le Borda est un bâtiment hydrographique. Sa mission, principalement scientifique, a pour but la cartographie des fonds sous-marins. Néanmoins, il participe également à l’Action de l’État en Mer en effectuant des missions de contrôle des approches maritimes. Basé à Brest, d’une longueur de 59 mètres et d’une largeur de 11 mètres, il est armé par un équipage de 31 marins. La ville marraine du Borda est Dax (40). 3 bâtiments de ce type sont en service dans la Marine nationale, tous sont basés à Brest.

Le 25 août 2022, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau (LV) Damiel Bienfait comme commandant du bâtiment d'expérimentation de guerre des mines (BEGM) Thétis. Il succède au LV Jean-Matthieu Pinel.

Au cours de cette année de commandement du LV Jean-Matthieu Pinel, les 36 marins de la Thétis ont participé à de nombreuses missions de protection du territoire et d'action de l'Etat en mer sur la façade atlantique, incluant notamment des périodes dédiées aux opérations SAR en Manche - mer du Nord et à des missions de police des pêches.

Le LV Damiel Bienfait intègre l'École navale en 2010, après deux années de classes préparatoires au lycée naval de Brest. De spécialité "lutte sous la mer" (LSM) branche "sous-marin", il est affecté sur la frégate de surveillance (FS) Prairial en Polynésie française à l'issue de la mission JEANNE D'ARC 2013. En 2015, il rejoint les forces sous-marines et le sous-marin nucléaire lanceur d’engin (SNLE) Le Téméraire, en tant qu’adjoint au chef de service "lutte sous la mer" puis chef du service "transmissions". Fin 2016, il est affecté sur le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Améthyste, avec lequel il réalise deux cycles opérationnels en Atlantique et en Méditerranée occidentale marqués notamment par une opération de sûreté ASM et par l’exercice OTAN BRILLANT MARINER.  En 2019, à l’issue du cours de l’école des systèmes de combat et armes navales (ESCAN), il effectue un bref passage par la division " entrainement / doctrine et concept d’emploi " de l’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (ESNA). Il prend ensuite en 2020 la fonction de chef du service "armes" puis "lutte sous la mer" du SNA Améthyste à bord duquel il réalise deux cycles opérationnels en Atlantique, en Méditerranée et en Océan Indien, participant notamment à plusieurs missions de recueil de renseignement.

Admis au service actif le 9 novembre 1988, le BEGM Thétis réalise de nombreuses missions opérationnelles : essais de drones sous-marins dans le cadre du programme SLAMF (système de lutte anti-mines marines du futur) en coopération avec la DGA, missions de protection des approches nationales, participation à l'action de l'État en mer. Basée à Brest, d’une longueur de 59 mètres et d’une largeur de 11 mètres, la Thétis est armée par un équipage de 36 marins. La ville marraine de la Thétis est Garches (Hauts-de-Seine).

Le 18 août, l’équipage A du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine, en mission de surveillance maritime (SURMAR) au large de Cannes, reçoit l’ordre de son contrôleur opérationnel, le centre opérationnel de la Méditerranée (CENTOPS Med) de rallier la Corse sans délai suite aux intempéries qui ont touché la façade ouest de la Corse.

La Seine met alors le cap sur Calvi à vitesse maximum, pour renforcer le dispositif étatique sur place coordonné par le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS MED).

Préparé à faire face à de nombreux défis sur zone, l’équipage est mis à contribution dès son arrivée dans la soirée en portant assistance devant le port de l’Ile Rousse à un voilier confronté à une entrée d’eau. Ce dernier sera rapidement sécurisé par une équipe de la Seine, amené à quai au port de l’Ile Rousse avec l’aide de l’embarcation de drome opérationnelle (EDO) et rassuré par une rapide expertise des plongeurs du bord.

Dès le lendemain, la mission de reconnaissance des côtes est confiée à la Seine en coordination avec le BSAA Pionnier, également déployé dans la zone, et des vols d’avions de surveillance maritime Falcon 50. Cette mission : recenser les épaves échouées, récupérer les nombreux débris qui encombrent le plan d’eau et s’assurer de l’absence de pollution.

Des radeaux de survie à la dérive sont repêchés, des voiliers coulés dont seul le mât dépasse de l’eau sont repérés dans des criques accessibles seulement par la mer.

Tout l’équipage est sur le pont pendant plusieurs jours pour débarrasser l’EDO des nombreux débris qu’il ramène à chaque rotation.

La côte ouest de la Corse est reconnue en 4 jours, permettant au CENTOPS Med d’avoir un précieux recensement, notamment des épaves échouées ou coulées, et aux services étatiques en charge du suivi des opérations de relevage de prendre contact avec les propriétaires lorsqu’ils peuvent être identifiés.

Après cette mission d’assistance et de reconnaissance en Corse, l’équipage A de la Seine a repris sa patrouille le long du continent pour continuer sa SURMAR et veiller sur le trafic de plaisance touristique toujours important en cette fin de saison estivale.

Le BSAM et son équipage montre encore une fois la pertinence de son format pour répondre facilement à des missions très variées.

Le 25 août 2022, le contre-amiral Serge Bordarier, commandant la force de l’aéronautique navale, a fait reconnaître le capitaine de corvette (CC) Sébastien Couprie comme nouveau commandant de la Flottille 33F sur la base aéronautique navale (BAN) de Lanvéoc-Poulmic.

Le CC Couprie rejoint l’école de Maistrance à Brest en 2004 au titre de la spécialité de radariste-navigateur aérien. Après quelques mois sur l’avion de patrouille maritime Atlantique au sein de la 21F, il est sélectionné pour devenir officier spécialisé de la marine en qualité de tacticien aéronautique en 2006. Il est ainsi affecté à l’Ecole du Personnel Volant puis à la BAN de Hyères avant de rejoindre le programme Caïman Marine en 2010 au CEPA/10S où il participe à l’évaluation opérationnelle de ce nouvel hélicoptère. Pendant cette période, il est déployé au sein de l’état-major danois commandant la CTF-150 en océan Indien et dans le golfe d’Aden. Rejoignant la Flottille 33F sur la BAN de Lanvéoc-Poulmic en 2012, il tient d’abord l’alerte de Service Public et de contre-terrorisme maritime. Il participe ensuite à bord de la FREMM Aquitaine aux opérations « Narval » dans le Grand Nord en 2017 et 2018, aux opérations « Chammal » et « Hamilton » en 2018, puis, comme chef de détachement, à une opération « Narval » en 2019. Commandant adjoint opérations de la 33F en 2019, il passe avec succès le concours de l’école de guerre en 2020 et y effectue sa scolarité 2021-2022 au sein de l’Advanced Command and Staff Course de Shrivenham, en Angleterre.

Nouveau commandant de la 33F, il aura pour mission de réorienter ses moyens, humains et matériels, vers le combat naval embarqué lors du transfert de missions vers la Flottille 32F lorsque les H160 seront livrés. Le développement des capacités tactiques et techniques de son équipage, la participation au traitement des obsolescences pour être au rendez-vous du combat.

À propos de la Flottille 33F

Constituée le 1er juin 1957 en Algérie, elle est mise en sommeil fin 1999 puis réactivée en 2011 pour accueillir l’hélicoptère de combat naval NH90 Caïman Marine à Lanvéoc-Poulmic au sein de la BAN de Lanvéoc-Poulmic. Elle compte 6 hélicoptères et plus de 160 marins employés à la préparation, l’entretien et la mise en œuvre de ses hélicoptères embarqués sur les frégates multi-missions (FREMM) de la Marine nationale. Les capacités opérationnelles avancées du NH90 lui permettent d’accomplir des missions de lutte anti sous-marine et antinavire et de tenir les alertes de contre-terrorisme maritime et de service public (sur deux sites : Lanvéoc-Poulmic et Cherbourg). Ces missions de sauvegarde maritimes seront transférées à la Flottille 32F dotée du nouveau H160.

Le 25 août 2022, le contre-amiral Serge Bordarier, commandant la force de l’aéronautique navale, a fait reconnaître le CC Frédéric Prieur comme nouveau commandant du centre d’entraînement à la survie et au sauvetage de l’aéronautique navale (CESSAN) de la BAN de Lanvéoc-Poulmic.

Engagé d’abord en tant que détecteur anti sous-marin sur le sous-marin nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) Le Redoutable, le CC Prieur sélectionné dans la filière électronicien de bord s’est ensuite vu affecté au sein de la Flottille 34F sur hélicoptère Lynx de 1991 à 2002. Devenu officier en 2002 en passant le concours de l’Ecole Militaire de la Flotte dans la spécialité tacticien aéronautique, il choisit la Flottille 23F et les ATL2 puis opte pour une affectation au sein de la Flottille 4F, servant sur Hawkeye et lui permettant sur le porte-avions Charles de Gaulle. Après plusieurs missions telles que Frame 05, Agapanthe 2006, Héraclès Air Indien 2007, Pamir 2010 ou Harmattan, il bénéficie d’une « aération » au sein de la Flottille 24F en 2007 découvrant ainsi un nouvel aéronef et de nouvelles missions. En 2012, il rallie le Groupement Entraînement et Instruction de la base de Lann-Bihoué en tant qu’instructeur du simulateur tactique de l’avion de surveillance aérienne et de commandement aéroporté Hawkeye. En 2013, il sera chargé de la formation des jeunes PNTAC (personnel navigant tactique) au CEFAé (Centre d’entrainement et de formation de l’aéronautique navale) à Lann-Bihoué.  C’est en 2017 qu’il prend la fonction de planificateur aéronautique au sein de l’état-major opération de la Marine. En 2018, il participe en tant que préparateur de mission aux frappes sur la Syrie lors de l’opération Hamilton. À l’été 2020, il occupe la fonction d’officier chargé de la conduite des opérations dans les zones Europe / Afrique du Nord au sein de l’état-major du commandement des opérations spéciales.

Nommé ce jour commandant du CESSAN, il aura pour objectifs particuliers d’accompagner le SMUR 76 dans la finalisation de la construction de son centre de survie maritime et de participer activement à la préparation de la rénovation du bassin du centre en préservant le socle des apprentissages des personnels navigants.

À propos du CESSAN

Créé le 12 janvier 1981 sur la BAN de Saint-Raphaël, le CESSAN a été transféré sur la BAN de Lanvéoc-Poulmic le 3 mai 1995. Il forme et entraîne le personnel navigant de la Marine, des Armées de Terre et de l’Air et de l’Espace, de la gendarmerie, de l’État français ainsi que des armées étrangères. Ses missions sont l’entraînement à l’extraction d‘un aéronef ayant amerri, l’entraînement à l’utilisation des équipements de secours et de sauvetage et la survie en mer. Disposant d’un ensemble de moyens de simulation modernes, plus de 1200 stagiaires sont accueillis chaque année dans ce centre.

Les 25 et 26 août, au large des côtes calédoniennes, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer D’Entrecasteaux a participé à l’exercice franco-japonais OGURI-VERNY* avec la frégate Kirisame, bâtiment de la marine japonaise de classe Murasame.

Les deux bâtiments se sont retrouvés au large des îles Loyauté et ont patrouillé ensemble pendant plus de 36 heures. Outre les exercices de manœuvre en formation, les deux unités, avec le concours du Guardian de la flottille 25F, ont mené des exercices de défense contre menace aérienne, menace asymétrique et de lutte antinavire.

À l’issue de cette séquence, le D’Entrecasteaux et le Kirisame ont mis le cap vers Nouméa.

Ce type d’entraînement permet de développer l’interopérabilité entre les deux marines par la mise en œuvre de procédures standardisées. Cette édition intervient à la suite des entraînements conduits en septembre 2021 avec la frégate Shiranui et en mars 2022 entre la frégate Vendémiaire et la frégate Kirisame en mer de Chine orientale. Les interactions régulières des armées françaises et japonaises dans cette région d’intérêt stratégique contribuent à sa stabilité et à la liberté de circulation.

Au sein de leur zone de responsabilité permanente, les 1 450 militaires des forces armées en Nouvelle-Calédonie ont pour principales missions d’assurer la souveraineté de la France, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains. Les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’État.

*OGURI-VERNY : François Léonce VERNY (1837-1908) était un polytechnicien et ingénieur maritime français qui a supervisé, avec OGURI Tadamasa Kosukenosuke, le haut responsable de la marine de guerre impériale, la construction ce qui allait devenir l’arsenal naval de Yokosuka. Yokosuka et Brest sont des villes jumelées depuis novembre 1970 en hommage à ce partenariat naval historique entre la France et le Japon.