Le CEPPOL forme la flottille de réserve côtière atlantique à la lutte antipollution
Publié le 04/07/2025
Le 24 juin 2025, une équipe de l’état-major de la flottille de réserve côtière atlantique (FRC ATL) a reçu de la part du centre d’expertises pratiques de lutte antipollution (CEPPOL), une instruction en vue de mettre en œuvre de nouveaux mini-chaluts antipollution

Commandés et éprouvés par le CEPPOL, ces mini-chaluts sont destinés à équiper les escouades de réserve côtière (ERC). L’objectif était d’une part de délivrer une primo instruction à la flottille avec son moyen propre, et d’autre part de constituer un tutoriel visuel au profit des équipages d’ERC. Pour plus de réalisme, une nappe de pollution a été simulée par épandage d’écorce de riz. Chacun a pu constater l’efficience du dispositif et sa simplicité de mise en œuvre.
Les prochaines semaines, les deux premières ERC de la façade Atlantique (La Rochelle et Anglet/Bayonne) recevront les chaluts antipollution. Les escouades seront alors en mesure de contribuer à des opérations littorales de lutte antipollution. Toujours à l’initiative du CEPPOL, les ERC seront également équipées de kits de prélèvement d’eau à des fins d’analyses. Ces kits pourront être mis en œuvre lors de suspicions de pollutions marines.

A propos des flottilles de réserve côtières
Les flottilles de réserve côtières sont dirigées par des états-majors encadrant le fonctionnement organique d’unités élémentaires de réservistes de la Marine nationale appelées escouades. Elles sont rattachées à chacun des trois arrondissements maritimes métropolitains : Méditerranée, Atlantique et Manche et mer du Nord. Chaque flottille est composée d’environ 10 escouades, implantées dans des ports répartis le long du littoral, en dehors des bases navales actuelles.
C'est dans ce contexte que se déploie la flottille de réserve côtière Atlantique à partir de son état-major et au travers d’escouades côtières réparties géographiquement le long du littoral entre le mont St Michel et la frontière espagnole.
A ce jour, près de 80 marins réservistes sont d'ores et déjà recrutés ou sont en passe de l'être dont 60 % sont directement issus de la société civile résidant à proximité immédiate des sites.