"Le renseignement, c'est aussi l'affaire de tous"
Cols bleus 3109 - Pourquoi la Marine est indispensable
Dotée d'une expertise humaine et technique reconnue ainsi que de capteurs stratégiques performants, la direction du renseignement militaire se transforme aujourd'hui pour s'adapter aux nouvelles conflictualités; au défi de al donnée et à l'accélération du cycle du renseignement.

Cols bleus 3110 - Mer & Espace : Un enjeu de sécurité mondiale
Aujourd’hui, face à une contestation croissante et à l’hypothèse d’une confrontation, le paradigme a changé pour des forces navales qui doivent maîtriser totalement la verticalité, des fonds marins à l’espace.
C’est pourquoi, dans ce numéro de Cols bleus, le Passion Marine vous propose d’explorer l’espace. Vous découvrirez en quoi il est essentiel pour nos opérations : qu’il s’agisse de communiquer, d’opérer, de connaître ou d’anticiper, la Marine est à la fois utilisatrice et contributrice. Le Commandement de l’Espace, les marins qui travaillent chaque jour au profit de ce domaine en plein essor vous expliquent pourquoi et comment.
Passion Marine : Mer & Espace : un enjeu de sécurité mondiale
Rencontre : Amiral Pierre Vandier - Général Philippe Adam , Une interview au sommet
Planète Mer : Patrimoine maritime : le phare de Cordouan
Vie des unités : Frégate de défense et d’intervention : le premier équipage de l’Amiral Ronarc’h ; Dans les coulisses du Dixmude: exercice Esterel
RH : Des marins bien accompagnés : affectation en outre-mer ; Conditions de vie des marins
L’Entraide Marine : objectif solidarité
Portrait : Maître Stéphane, chef de secteur extérieur et installations aviation
Immersion : École de maistrance : des officiers mariniers d’avenir
Histoire : François Athanase Charette de La Contrie : le marin oublié
Cols bleus 3117 - Le groupe aéronaval, un outil de combat à portée stratégique
Cohérence et puissance en haute mer.
En quittant Toulon dans les premiers jours de février 2022, le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du Charles de Gaulle avait une mission claire. Il devait rejoindre la Méditerranée orientale, et de là, projeter les avions du groupe aérien embarqué (Gaé) vers le Levant où les opérations contre Daesh se poursuivaient. Quelques semaines plus tard, l'attaque brutale de l'Ukraine par la Russie conduisait à une réorientation immédiate du déploiement Clemenceau 22.

Akila - Bilan de la participation du groupe aéronaval à l’exercice franco-italien Mare Aperto
Publié le 28/05/2024
Du 16 au 23 mai, le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles De Gaulle et escorté par des frégates françaises, italienne, portugaise et grecque, un sous-marin d’attaque (SNA), le bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier et un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) a participé à l’exercice franco-italien de haute intensité Mare Aperto 24.1 / Polaris. Mare Aperto est un exercice biannuel mené par la marine italienne.

Du 26 avril au 10 mai, le GAN a été placé pour la première fois sous contrôle opérationnel de l’OTAN dans le cadre de l’activité NEPTUNESTRIKE 24.1, afin de mener des missions de surveillance et de reconnaissance tout en maintenant un haut niveau de préparation opérationnelle. Ces activités ont permis d’interagir avec les armées italiennes, grecques, croates, roumaines, anglaises, turques, espagnoles et bulgares et de mener des missions aériennes en Allemagne, en Albanie, en Roumanie et jusqu’au-dessus de la mer Baltique.
Du 16 au 23 mai, le GAN a participé à l’exercice franco-italien de haute intensité Mare Aperto 24.1 / Polaris, afin de renforcer la préparation au combat des marines participantes lors de la planification et la conduite d’une opération maritime ciblée dans un scénario réaliste et multi-domaines.
Au total, durant l’ensemble de la mission Akila, ont été menés 10 exercices de défense aérienne (ADEX), 5 exercices de lutte anti-sous-marine (CASEX), 2 exercices de lutte antinavire (SURFEX), 4 exercices de tir (GUNEX), 2 tirs de missile Aster depuis le porte-avions Charles De Gaulleet depuis la frégate de défense aérienne ainsi qu’un exercice d’assistance entre le porte-avions et la FDA.
De la mer des Baléares jusqu’en mer Ionienne, en passant par le détroit de Messine et les bouches de Bonifacio, le GAN a parcouru 10 000 nautiques, soit 18 400 kilomètres. Le porte-avions Charles De Gaulle a réalisé plus de 650 catapultages de Rafales Marine et de Hawkeyedu groupe aérien embarqué (GAé) pour 1000 h de vol. Les 5 hélicoptères de la force ont volé 200 fois, soit 300h de vol et l’ATL2, stationné à La Sude (Crète) a comptabilité 12 missions pour 90h de vol. Au total, les aéronefs ont effectué 1500h de vol.
La mission Akila était la première mission opérationnelle à laquelle participait le BRF Jacques Chevallier, qui a ravitaillé 35 bâtiments français et alliés, dont 32 du GAN. Cette mission a également permis l’expérimentation d’un ravitaillement et d’une mise en silo de missile Aster à la mer, d’un transfert de matériel par drone entre escorteurs ainsi que l’expérimentation de réparation d’avarie dans le cadre de l’exercice Ursa Minor.
Le GAN a atteint l’ensemble des objectifs de sa mission : maintenir un haut niveau d’interopérabilité avec les forces des Etats de l’OTAN et se préparer à l’engagement de haute intensité avec les alliés, dans une logique multi-milieux et multi-champs.


FAA – Les forces armées aux Antilles mènent des exercices conjoints avec des Etats de la Caraïbes et d’Amérique du Nord
Publié le 28/05/2024
Du 4 au 17 mai, les forces armées aux Antilles (FAA) ont participé à l'exercice annuel Tradewinds 2024, organisé par le Southern Command des États-Unis, responsable de la zone Amérique latine, centrale et Caraïbes. La France a ainsi projeté des moyens terrestres et maritimes sur l’île de la Barbade en coopération avec les USA, les Pays-Bas, le Canada, le Mexique, St Vincent et les Grenadines, la République Dominicaine et les Bahamas.

Les FAA ont ainsi projeté leBSAOM (bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer) Dumont d'Urville qui dispose de capacités de transport logistique et qui a participé au volet maritime de l'exercice aux côtés des navires des Etats participants. Ils ont conduit conjointement au large de La Barbade des exercices de navigation, de maîtrise de l’espace maritime, de manœuvre amphibie, et d’assistance en mer. Le Dumont d’Urville a également accueilli à bord une journée d’instruction aux techniques d’assaut en mer. Des transferts quotidiens de marins entre les navires impliqués ont en outre permis de fructueux échanges sur les méthodes de travail de chacun.
Une équipe de 3 militaires du Groupe régional d'intervention neutralisation, enlèvement et destruction d'explosifs (NEDEX) a ainsi formé 29 stagiaires de plusieurs îles des Caraïbes, à l'intervention sur engin explosif improvisé, ainsi qu'à la reconnaissance de site. Cette formation a été menée conjointement avec les EOD (Explosive Ordnance Disposal) de l'US NAVY. En parallèle, un détachement de marsouins du 33e RIMa a mené des ateliers de combat amphibie et en zone urbaine ainsi qu’au tir à l’arme de poing et à la mitrailleuse. Ces instructions conjointes ont été réalisées avec diverses unités des forces américaines (FBI, garde-côtes) au profit des autres pays y participant.
En marge de l’exercice, le 8 mai, au cimetière militaire de Bridgetown, en présence de marins du Dumont d’Urville, de militaires américains, canadiens, anglais, barbadiens, hollandais, et d’autorités barbadiennes, les FAA ont rendu un hommage particulier aux soldats de la Barbade tombés pendant la seconde guerre mondiale.
Cet entraînement opérationnel multinational a permis de renforcer les partenariats et l'interopérabilité des pays participants, afin notamment de planifier et de conduire des opérations en cas de crise.


Coopération franco-brésilienne : le patrouilleur brésilien Bracui en escale dans la base navale de Dégrad des Cannes
Publié le 28/05/2024
Du 13 au 17 mai 2024, le patrouilleur brésilien Bracui a fait escale au nouveau ponton de la base navale de Degrad des Cannes, avant de prendre part à un entraînement commun avec le patrouilleur Antilles Guyane La Confiance.

Cette escale constitue la première escale d’un bâtiment étranger, moins d’un mois après l’inauguration du nouveau ponton de la base navale, symbolisant ainsi l’importance stratégique de la base navale comme point d’appui en Amérique latine.
Les marins brésiliens ont profité de ces quelques jours pour effectuer une visite opérationnelle de la base navale, ainsi qu’une visite du centre spatial guyanais. Des échanges avec les autorités civiles et militaires ainsi qu’un partage de savoir-faire avec leurs homologues français ont confirmé la pertinence du partenariat des marines françaises et brésiliennes.
Enfin, le Bracuia réalisé un entraînement à la navigation commune avec lepatrouilleur Antilles Guyane La Confiance dans les eaux françaises, avant de poursuivre sa route vers le Suriname dans le cadre de son déploiement Caribex 2024.


Akila - le groupe aéronaval termine son déploiement en Méditerranée
Publié le 28/05/2024
Du 22 avril au 26 mai, le groupe aéronaval (GAN) articulé autour du porte-avions Charles De Gaulle, et accompagné de son escorte a pris part à la mission AKILA. Pendant ce déploiement, près de 3 000 militaires français et alliés ont été engagés en Méditerranée centrale, zone d’intérêt majeure pour l’Europe et l’OTAN, afin de contribuer à la posture défensive et dissuasive de l’Alliance.

Du 26 avril au 10 mai, le GAN a été placé pour la première fois sous contrôle opérationnel de l’OTAN dans le cadre de l’activité NEPTUNE STRIKE 24.1, afin de mener des missions de surveillance et de reconnaissance tout en maintenant un haut niveau de préparation opérationnelle. Ces activités ont permis d’interagir avec les armées italiennes, grecques, croates, roumaines, anglaises, turques, espagnoles, bulgares et de mener des missions aériennes en Allemagne, en Albanie, en Roumanie et jusqu’au-dessus de la mer Baltique.
Du 16 au 23 mai, le GAN a participé à l’exercice franco-italien de haute intensité Mare Aperto 24.1 / Polaris, afin de renforcer la préparation au combat des marines participantes lors de la planification et la conduite d’une opération maritime ciblée dans un scénario réaliste et multi-domaines.
Au total, durant l’ensemble de la mission AKILA, 10 exercices de défense aérienne ont été menés (ADEX), ainsi que 5 exercices de lutte anti-sous-marine (CASEX), 2 exercices de lutte antinavire (SURFEX), 4 exercices de tir (GUNEX), et 2 tirs de missile Aster depuis le porte-avions Charles De Gaulleet depuis la frégate de défense aérienne.
De la mer des Baléares jusqu’en mer Ionienne, en passant par le détroit de Messine et les bouches de Bonifacio, le GAN a parcouru plus de 10 000 nautiques. Le porte-avions Charles De Gaulle a réalisé plus de 650 catapultages de Rafales Marine et de Hawkeyedu groupe aérien embarqué (GAé) pour 1000 h de vol. Les 5 hélicoptères de la force ont volé 200 fois, soit 300h de vol et l’ATL2, stationné à La Sude (Crète) a comptabilisé 12 missions pour 90h de vol. Au total, les aéronefs ont effectué 1500h de vol.
La mission AKILA était la première mission opérationnelle à laquelle participait le BRF Jacques Chevallier, qui a ravitaillé 35 bâtiments français et alliés. Cette mission a également permis l’expérimentation d’un ravitaillement et d’une mise en silo de missile Aster à la mer, d’un transfert de matériel par drone entre escorteurs ainsi que l’expérimentation de réparation d’avarie dans le cadre de l’exercice Ursa Minor.
Le GAN a atteint l’ensemble des objectifs de sa mission en maintenant un haut niveau d’interopérabilité avec les forces des Etats de l’OTAN et en se préparant à l’engagement de haute intensité avec les alliés.

