Huit élèves ingénieurs reçoivent leur casque d’intervention

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 Huit élèves ingénieurs reçoivent leur casque d’intervention
@ Marine nationale

Le 13 décembre 2022, le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) a accueilli dans ses rangs huit élèves polytechniciens et ingénieurs des études et techniques de l’armement (IETA) qui ont reçu leur casque d’intervention au cours d’une cérémonie présidée par le contre-amiral Lionel Mathieu, commandant le BMPM, l’école des marins-pompiers de la Marine (EMPM) et la Marine à Marseille, et en présence du lieutenant-colonel Benoit, commandant la promotion X 2022.

Cette cérémonie clôt 3 mois de formation au cours desquels les élèves ont appris les différentes techniques d’intervention dans les domaines de la lutte contre les incendies et le secours à personne. Elle marque également le début de leur immersion de 4 mois au sein des centres d’incendie et de secours (CIS) de Marseille où ils rempliront les fonctions d’équipier et secouriste à bord des fourgons d’intervention (FI) et des véhicules de secours et d’assistance aux victimes (VSAV). Ce stage de « formation humaine et militaire » dans les armées est un passage obligatoire pour ces étudiants des prestigieuses écoles d’ingénieurs françaises. Ceux qui choisissent de le vivre au sein du BMPM sont soumis à une sélection rigoureuse, basée sur les motivation et capacités physique des candidats.

Pour les huit élèves qui ont reçu leur casque d’intervention ce 13 décembre, c’est la promesse d’une expérience riche en enseignements concrets et profitables à leurs futures fonctions.

Le BMPM est la plus grande unité de la Marine nationale avec près de 2 600 militaires et civils, hommes et femmes, luttant chaque jour contre la quasi-totalité des risques recensés par la sécurité civile à Marseille, deuxième ville de France. Le BMPM assure également la sécurité de l'aéroport de Marseille-Provence, d'Airbus Helicopters, ainsi que les navires à quai et en rade dans les bassins Est et Ouest du grand port maritime de Marseille (GPMM), premier port de France.

 Huit élèves ingénieurs reçoivent leur casque d’intervention - ® J. SIONNEAU/BMPM/MN

La gendarmerie maritime lutte contre le trafic des coquilles Saint-Jacques

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 La gendarmerie maritime lutte contre le trafic des coquilles Saint-Jacques
@ Marine nationale

Dans le cadre de la surveillance de la campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques (CSJ), les unités du groupement de gendarmerie maritime de la Manche et de la mer du Nord ont mené plusieurs actions de contrôle entre le 24 et le 30 novembre 2022.

Sur cette période, cinq navires de pêche professionnelle ont fait l’objet d’une procédure amenant l’appréhension de près de 13 tonnes de CSJ (pour une valeur de 48 500 €) et la saisie de deux navires.

Pour l’année 2022, les unités de la gendarmerie maritime ont effectué sur l’ensemble du territoire métropolitain et outre-mer près de 7 000 contrôles des pêches en mer et à terre (professionnels, particuliers et pêche sous-marine).

Par ses actions au quotidien, elle participe ainsi à une priorité gouvernementale visant à lutter contre les atteintes à l’environnement sous toutes ses formes.

FFEAU – Bilan de l’exercice franco-koweïtien PEARL OF THE WEST 2022

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 FFEAU – Bilan de l’exercice franco-koweïtien PEARL OF THE WEST 2022
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Du 27 novembre au 8 décembre, plus de 520 militaires koweïtiens et français ont participé à l’exercice quadriennal PEARL OF THE WEST 2022. Les armées et la garde nationale koweïtiennes ont participé à une série de manœuvres interarmées conduites avec les Forces françaises stationnées aux Émirats arabes unis (FFEAU), renforcées par des éléments déployés depuis la France. Ils se sont entraînés lors de scénarios d’affrontement de haute intensité en milieu désertique.

Dans le cadre des accords de défense qui lient la France et le Koweït depuis 30 ans, les deux pays se sont entraînés conjointement à faire face à des forces ennemies menaçant l’intégrité territoriale du Koweït. Cet exercice visait à mettre en œuvre une structure bilatérale de commandement de niveau opératif et à conduire des manœuvres interarmées de niveau tactique. Ainsi, l’exercice PEARL OF THE WEST s’est articulé en deux volets, visant à renforcer l’interopérabilité des unités françaises et koweïtiennes.

L’exercice de planification et de conduite des opérations au sein d’un poste de commandement bilatéral et interarmées s’est déroulé du 27 novembre au 1er décembre. Après une phase d’acculturation aux procédures, le détachement franco-koweïtien a étudié les différentes hypothèses d’engagement en coalition. En parallèle, les composantes opérationnelles koweïtiennes et françaises ont débuté leurs entrainements en mettant à profit leur connaissance mutuelle et leurs savoir-faire respectifs.

La phase d’exercice a débuté dans le domaine aérien. Plusieurs entrainements conjoints ont été menés par les F-18 du 25e escadron des forces aériennes koweitiennes avec 3 Rafale de l’escadron de chasse 1/7 Provence des FFEAU. Ils ont réalisé quatre missions de combat à vue, trois missions de combat radar et deux entrainements à la lutte anti-aérienne.

La frégate de type La Fayette Aconit et la frégate koweitienne Istigial ont mené une série d’entraînements éprouvant le large spectre de compétences de leurs équipages. Les marins koweïtiens et français ont notamment conduit des exercices de lutte contre les incendies, de ravitaillement en mer. Ils ont également été confrontés à des missions d’entraînement pour endiguer les flux de trafics illicites et à des scénarios de sauvetage en mer. La composante maritime a également pu réaliser un entraînement de lutte anti-aérienne avec les F-18 koweïtiens et les Rafale de l’EC 1/7 Provence déployés au Koweït.

Les unités terrestres koweïtiennes et le 5e régiment de cuirassiers ont mis en œuvre des tactiques interarmes tout au long de l’exercice. Leurs fonctions opérationnelles ont été jumelées, pour renforcer leur interopérabilité. A partir du 3 décembre, l’ensemble du dispositif s’est coordonné pour réaliser des manœuvres interarmes et interalliées à base de tirs réels.

Le 8 décembre, une démonstration aéroterrestre rassemblant des capacités militaires majeures des deux nations a enfin permis de présenter aux autorités civiles et militaires koweïtiennes et françaises le haut niveau d’interopérabilité acquis.

Les relations militaires bilatérales franco-koweïtiennes, fiables et entretenues depuis près de 30 ans, ont été renforcées par l’édition 2022 de PEARL OF THE WEST. Cette séquence de coopération illustre la capacité d’action et de coordination des deux pays pour agir ensemble en faveur de la sécurité et de la stabilité régionale.

Avec près de 700 militaires déployés, les Forces françaises stationnées aux Émirats arabes unis (FFEAU) constituent l’une des bases opérationnelles avancées françaises à l’étranger. À ce titre, elle appuie les moyens militaires français déployés dans le golfe Arabo-Persique et le nord de l’océan Indien. Grâce à ses conditions d’aguerrissement, elle permet également d’entraîner les militaires français aux actions de combat en zone désertique et en zone urbaine. En tant que commandant de la zone maritime océan indien (ALINDIEN), le COMFOR FFEAU exerce son autorité sur une zone maritime s’étendant du sud du canal de Suez à l’ouest, et à l’est jusqu’aux limites ouest des eaux de la Birmanie, de l’Indonésie et de l’Australie. Il y promeut la politique de défense de la France et anime les relations militaires bilatérales.

 FFEAU – Bilan de l’exercice franco-koweïtien PEARL OF THE WEST 2022
 FFEAU – Bilan de l’exercice franco-koweïtien PEARL OF THE WEST 2022
 FFEAU – Bilan de l’exercice franco-koweïtien PEARL OF THE WEST 2022

Les FAA saisissent 1.5 tonne de cannabis

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 Les FAA saisissent 1.5 tonne de cannabis
@ Marine nationale

Nouveau coup porté par les forces armées aux Antilles (FAA) au trafic international de stupéfiants en mer, avec la prise d’1.5 tonne de cannabis par la frégate de surveillance (FS) Ventôse en mer des Caraïbes.

Dans la nuit du mercredi 7 décembre 2022, la frégate de surveillance Ventôse, en patrouille de surveillance maritime en mer des Caraîbes, intervient peu après minuit sur une tapouille au comportement suspect. Lors de la montée à bord, l’équipe de visite du Ventôse se heurte au comportement violent et non coopératif de certains membres d’équipage, face auxquels l’action de l’équipe spécialisée d’intervention maritime (ESIM) venue renforcer la frégate durant cette mission NARCOPS se montre décisive.

De nombreux ballots trouvés à bord sont testés positifs à l’herbe de cannabis. Au vu des documents d’identification du navire présentés par l’équipage à l’équipe de visite, et suite à la confirmation des autorités du pays concerné, la nationalité vénézuélienne du navire de pêche est alors établie.

Conformément à la règlementation internationale en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants, les autorités vénézuéliennes ne souhaitant pas abandonner leur compétence juridictionnelle, les membres d’équipage et leur cargaison sont retenus sur le Ventôse à titre conservatoire, avant dêtre transférés en mer sur le patrouilleur des gardes-côtes vénézuéliens Yaviré. Les 27 ballots de cannabis d’un poids total d’1.5 tonne ont été détruits au Vénézuéla le dimanche 11 décembre 2022, et les membres d’équipage pris en compte par la justice vénézuélienne.

Cette 9ème saisie de l’année 2022 porte le bilan des FAA à plus de 5 tonnes de produits stupéfiants interceptées.

 Les FAA saisissent 1.5 tonne de cannabis
 Les FAA saisissent 1.5 tonne de cannabis
 Les FAA saisissent 1.5 tonne de cannabis

Opération Corymbe : bilan de la mission du PHA Tonnerre dans le golfe de Guinée

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 Opération Corymbe : bilan de la mission du PHA Tonnerre dans le golfe de Guinée
@ Marine nationale

Le Jeudi 15 décembre 2022, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre a rejoint son port base de Toulon, après une mission de 70 jours dont 57 passés dans le golfe de Guinée.

Le Tonnerre aura parcouru 1124 nautiques en 14 millions de tours d’hélices.  Il comptabilise 15 sorties en mer de la batellerie de la flottille amphibie, près de 100 heures de vol du Panther de la 36F, et 150 heures de vol des deux Cougar du 5e RHC embarqués, 25 missions de surveillance maritime, une dizaine d’exercices et périodes d’instruction avec nos partenaires sénégalais, ivoiriens, nigérians et gabonais.

Parti le 06 octobre de Toulon le bâtiment français a participé à l’exercice de grande ampleur « Grand African Nemo » aux côtés de la frégate de surveillance marocaine Mohammed V et du patrouilleur sénégalais Kedougou permettant des échanges et une transmission de savoir-faire entre les fusiliers marins français et les forces spéciales africaines. 4 entraînements amphibies ont ensuite été conduits avec les forces ivoiriennes, gabonaises, nigérianes et sénégalaises : mise à l’eau de l’équipe de reconnaissance de plage, raid nautique de nuit visant à préparer et à sécuriser la plage de débarquement du groupement tactique embarqué (GTE), débarquement des troupes et des véhicules par batellerie ou raid aéroporté et soutien des forces à terre depuis la mer. Ces opérations ont permis d’améliorer notre connaissance des côtes du Golfe de Guinée et de renforcer nos capacités à manœuvrer conjointement dans les milieux amphibie et terrestre pour faire face ensemble aux multiples menaces qui pèsent sur la sécurité en mer.

Autre moment fort de ce déploiement, le bâtiment français a conduit, et c’est une première dans cette zone, un entraînement de contre-terrorisme maritime BELENOS avec les forces spéciales françaises aérolarguées avec leur embarcation d’assaut ; démontrant ainsi la capacité d’intervention des armées françaises en tout point du monde pour assurer la sécurité des Français, sur très court préavis.

Le Tonnerre a également accueilli la première édition du Stage d’Instruction Régionale Embarquée et Numérique (SIREN) avec à son bord 17 marins stagiaires issus de quatre pays du golfe de Guinée (Côte d’Ivoire, Gabon, Togo et Bénin) qui ont pu partager leurs expériences et enrichir leurs connaissances sur la sécurité maritime régionale à travers notamment l’emploi de l’outil YARIS[1].

Enfin, le PHA a mené avec succès une opération de lutte contre le narcotrafic avec la saisie de 4,6 tonnes de cocaïne. Après une enquête de pavillon et une fouille des locaux, les produits saisis ont été détruits à bord, avant le retour du bâtiment à son port-base de Toulon.

Ce bilan opérationnel illustre l’engagement des 207 marins du bord et des détachements embarqués qui ont œuvrés avec détermination et résilience dans une dynamique interarmées témoignant d’un bel esprit d’équipage tout au long de ce déploiement.

Le PHA Tonnerre a croisé vendredi 9 décembre le PHM Commandant Ducuing au nord du Cap Vert. Cette rencontre loin d’être fortuite marque la relève de l’unité assurant la permanence française dans le golfe de Guinée. Cette interaction entre les deux unités à la mer a été l’occasion d’un transport par hélicoptère du matériel nécessaire à la bonne conduite de la mission. Le Commandant Ducuing assure désormais la continuité de l’opération Corymbe.

 Opération Corymbe : bilan de la mission du PHA Tonnerre dans le golfe de Guinée

Dans le cadre de l’opération Corymbe, la France déploie de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée un à deux bâtiments, ainsi qu’un avion de patrouille maritime. Ils contribuent à la diminution de l’insécurité maritime, en partenariat avec les marines riveraines et les centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Ces projections complètent le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par les armées dans le golfe de Guinée.

 Opération Corymbe : bilan de la mission du PHA Tonnerre dans le golfe de Guinée

 

[1]Yaounde Architecture Regional Information System.

38 du 16

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décembre 2022
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ANTARES – Le BCR Marne sous escorte de la marine grecque en soutien au GAN

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 ANTARES – Le BCR Marne sous escorte de la marine grecque en soutien au GAN
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Le 10 décembre, le Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne a effectué sa troisième escale logistique au port grec de La Sude dans le cadre de sa mission de soutien au groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle.

Engagé au profit de la mission ANTARES, le BCR Marne assure le soutien logistique de la force. Depuis près d’un mois en mer Méditerranée, le déploiement du BCR Marne est rythmé par les escales logistiques et les Ravitaillements à la mer (RAM). Lors de ses passages à La Sude en Crète, il embarque le matériel nécessaire à la maintenance des turbines et autres équipements des différentes unités françaises et alliées de la force. Il récupère également vivres, courriers et fournitures en tout genre afin de garantir la continuité opérationnelle de la mission ANTARES.

La protection de la Marne est assurée par la frégate grecque Adrias qui l'escorte dans l'ensemble de ses manoeuvres et déplacements. Cette coopération renforce la connaissance tactique mutuelle des deux unités ainsi que leur interopérabilité à l'occasion de manoeuvres complexes telles que le montage d'un RAM sans préavis. Le BCR Marne a par ailleurs été accompagné à plusieurs reprises par des bâtiments de combat américains et italien également intégrés au GAN.

En 25 jours de déploiement, la Marne a conduit plus d’une vingtaine de ravitaillements à la mer, délivré 3 tonnes de courrier et des centaines de tonnes de vivres. Son action est indispensable pour permettre à la force navale de durer en haute mer et ainsi de participer à la sécurisation de l’environnement aéromaritime en Méditerranée. Il rappelle l’attachement de la France à la liberté de navigation et le respect des règles internationales.

La guerre entre la Russie et l’Ukraine s’inscrit dans la durée. Elle représente une menace majeure pour la stabilité et la sécurité de l’Europe et de l’ensemble du bassin méditerranéen. La France, puissance d’équilibres et acteur militaire de premier plan, déploie le Groupe aéronaval (GAN) aux côtés de ses alliés et partenaires stratégiques dans les zones d’intérêts majeurs pour la France, l’Europe et l’OTAN.

 

 ANTARES – Le BCR Marne sous escorte de la marine grecque en soutien au GAN
 ANTARES – Le BCR Marne sous escorte de la marine grecque en soutien au GAN

ANTARES : un Altantique 2 en soutien du French Carrier Strike Group

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ANTARES : un Altantique 2 en soutien du French Carrier Strike Group
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Le 17 novembre, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) Standard 6 et son détachement de la Flottille 21F quittaient Lann-Bihoué dans le Morbihan, à destination de la base aérienne de La Sude en Crête.

Projeté dans le cadre de la mission ANTARES, l’ATL2 avait pour objectif d’escorter le porte-avions Charles de Gaulle et son groupe aéronaval (GAN) lors de son déploiement en Méditerranée orientale, zone particulièrement stratégique car haut lieu de compétition et de contestation.

Le détachement Atlantique 2 et ses deux équipages aura effectué 20 vols opérationnels pour un total de 143 heures de vol en seulement 28 jours.

Grace à son endurance, l’ATL2 peut effectuer des vols allant jusqu’à 11 heures. Durant un mois, il aura été les yeux de la force tout au long de son déploiement en Méditerranée, offrant à l’Etat-major embarqué à bord du porte-avions une vision globale de l’environnement aéromaritime plusieurs centaines de kilomètres autour de lui. Au cours de sa mission, il aura localisé et reporté plusieurs dizaines de navires militaires dont plusieurs sous-marins, ainsi que des dizaines de navires civils d’intérêt. Il aura entre autre contribué de manière significative à la protection anti-sous-marine du groupe aéronaval en coopérant à plusieurs reprises avec les frégates multi-missions (FREMM) du GAN et leurs hélicoptères NH90 embarqués, spécialisés dans la lutte anti-sous-marine. Ses vols de patrouille l’ont amené à plusieurs reprises dans le canal de Syrie où la menace anti-aérienne est la plus importante de Méditerranée.

L’ATL2 aura également participé à l’opération OTAN NOBLE SHIELD en effectuant une patrouille maritime en Mer Noire afin de participer aux opérations de réassurance de l’OTAN dans la région en soutien de la Bulgarie et de la Roumanie, partenaires européens majeurs de la France. Cela permet aussi à la France et ses partenaires de l’OTAN d’avoir une appréciation autonome de la situation dans cette région particulièrement sensible et contestée dans le contexte actuel.

En appui des navires déjà présents sur zone, la Marine nationale déploie régulièrement des ATL2 sur la base de La Sude en Crête, la Grèce étant un partenaire européen de premier plan en Méditerranée orientale. Si un bateau permet d’apprécier une situation locale dans la durée, jusqu’à plusieurs mois, la situation rapportée par l’ATL2 lors d’un vol de quelques heures se veut beaucoup plus courte dans le temps, mais sur des surfaces bien plus importantes. En seulement 6 ou 7 heures, ils peuvent assurer la détection de l’ensemble des navires évoluant en Méditerranée orientale, du sud de la Crête jusqu’au canal de Syrie. Ses capteurs ultra modernes (RADAR de dernière génération, caméra haute définition, moyens de communications, système de traitement acoustique numérique…), lui permettent de surveiller ces zones très étendues sans que rien ne lui échappe.

Un Altantique 2 en soutien du French Carrier Strike Group

ANTARES – OLYMPUS DAWN, coopération avec la Royal Air Force pour la stabilité du bassin méditerranéen

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ANTARES – OLYMPUS DAWN, coopération avec la Royal Air Force pour la stabilité du bassin méditerranéen
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Du 13 au 16 décembre, des avions de chasse Typhoon britanniques stationnés à Chypre et des Rafale Marine embarqués sur le porte-avions Charles De Gaulle ont réalisé des entraînements conjoints. La Royal Air Force et le Groupe aéronaval (GAN) contribuent ainsi à l’opération AIR SHIELDING menée sous l’égide de l’OTAN.

Les vols réalisés durant ces trois jours ont renforcé la sécurité aérienne au-dessus du bassin méditerranéen. Ils rappellent la solidarité stratégique dont font preuve le Royaume-Uni et la France pour renforcer la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc Est de l’Europe. En parallèle, plusieurs entraînements conjoints ont été menés afin de renforcer les connaissances opérationnelles mutuelles.

Le 13 décembre, une patrouille de Typhoon britannique et deux patrouilles de Rafale Marine ont réalisé un exercice d’opposition au cours duquel les chasseurs français ont effectué un ravitaillement en vol grâce au soutien d’un avion ravitailleur MRTT.

La synergie opérationnelle des équipages britanniques et français a été consolidée le 16 décembre. Deux Typhoon et quatre Rafale Marine ont alors déroulé un scénario de combat aérien de haut niveau, coordonné depuis l’une des frégates du GAN et ensuite à partir d’un avion de guet aérien E-2C Hawkeye.

La guerre entre la Russie et l’Ukraine s’inscrit dans la durée. Elle représente une menace majeure pour la stabilité et la sécurité de l’Europe et de l’ensemble du bassin méditerranéen. La France, puissance d’équilibres et acteur militaire de premier plan, déploie le Groupe aéronaval (GAN) aux côtés de ses alliés et partenaires stratégiques dans les zones d’intérêts majeurs pour la France, l’Europe et l’OTAN.

Source : EMA

Crédits : EMA

Bilan du déploiement de la FS Nivôse en océan Indien

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Bilan du déploiement de la FS Nivôse en océan Indien
@ Marine nationale

La frégate de surveillance (FS) Nivôse a appareillé début octobre pour une patrouille de deux mois dans une zone allant du golfe d’Oman jusqu’au sud de l’océan Indien. Dans ce cadre, elle a intégré la Combined Task Force 150 (CTF 150), densifié les partenariats avec les marines partenaires et réaffirmé la souveraineté de la France sur ses territoires ultramarins de la région.

La FS Nivôse a participé aux activités de la CTF 150, opérant dans le nord de l’océan Indien. Cette coalition a pour but de lutter contre le narcotrafic, afin de tarir cette source de financement du terrorisme. L’équipage a ainsi mené une demi-dizaine d’investigations de boutres, dont l’une en étroite coordination avec la frégate de type LA FAYETTE Aconit. Les deux bâtiments français ont récolté de précieuses informations pour paralyser ces flux illicites. Le Nivôse a ensuite fait escale à Mayotte, recevant à cette occasion une visite du préfet de l’île et du commandant supérieur des forces armées dans la zone-sud de l’océan Indien.

En marge de la patrouille du Nivôse, les forces armées mauriciennes et des militaires du 2e régiment parachutistes d’infanterie de marine ont été engagés du 5 au 8 décembre dans l’exercice PHOENIX 22, de lutte contre le narcotrafic.

Bilan du déploiement de la FS Nivôse en océan Indien

La deuxième partie du déploiement de la FS Nivôse a été marquée par une patrouille dans le canal du Mozambique, réaffirmant la souveraineté de la France sur la zone économique exclusive au large de Mayotte.

Que ce soit à l’occasion d’escales en Tanzanie et à Madagascar ou lors d’exercices bilatéraux conduits avec les marines sud-africaine et malgache, le Nivôse a densifié les partenariats stratégiques que la France entretient avec ses partenaires dans cette zone d’intérêt majeur.

L’équipage prépare d’ores et déjà sa prochaine mission, qui mènera le bâtiment français de La Réunion jusque dans les terres australes et antarctiques françaises.

Les 1 700 militaires déployés aux FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Les FAZSOI constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide. 

Source et crédits : EMA

 

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