Le patrouilleur de haute-mer Commandant Ducuing de retour de déploiement en océan Atlantique et en Méditerranée

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 Le patrouilleur de haute-mer Commandant Ducuing de retour de déploiement en océan Atlantique et en Méditerranée
@ Marine nationale

Le 11 octobre, le patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Ducuing a retrouvé son port-base de Toulon. Au cours de ce déploiement de plus d’un mois, le Ducuing a participé à la démonstration et à l’exercice interalliés REPMUS et DYNAMIC MESSENGER au Portugal ainsi qu’à l’activité de coopération opérationnelle avec la marine tunisienne HIPPOCAMPE 22, en Méditerranée.

Doté du SMDM (système de mini-drone de la Marine), le dernier système de drone aérien qualifié par la Marine, le Commandant Ducuing a représenté la Marine nationale au Portugal en septembre 2022 durant REPMUS et DYNAMIC MESSENGER, deux grandes manifestations de l’OTAN de mise en œuvre de drones aériens, de surface et sous-marins réunissant 9 nations. Pendant la démonstration REPMUS, le PHM a mis en œuvre le SMDM dans une grande variété de situations : établissement de la situation tactique sur la zone, lutte asymétrique, escorte d’unité précieuse, visite de bâtiment, débarquement amphibie, etc. Il a ensuite participé à l’exercice DYNAMIC MESSENGER au sud du Portugal durant lequel, entouré de 18 navires de combat de l’OTAN, les drones Aliaca du SMDM se sont illustrés dans leur contribution au repérage et à l’interception d’un bâtiment transportant des armes illégales.

Après avoir quitté l’Atlantique, le Commandant Ducuing a été déployé début octobre au large des côtes tunisiennes pour participer à HIPPOCAMPE 22. Pour cette édition annuelle de coopération opérationnelle, les axes d’entraînement mutuels entre les deux marines étaient l’action de l’État en mer, la sûreté et la sécurité maritimes. De façon conjointe avec les patrouilleurs tunisiens Syphax et Carthage, le Commandant Ducuing s’est exercé à diverses missions de coopération, comme l’assistance d’un navire en feu, le secours de naufragés, la lutte contre les menaces asymétriques, l’établissement de situation tactique ou encore la lutte contre les narcotrafics.

REPMUS (Robotic Experimentation and Prototyping augmented by Maritime Unmanned Systems) : Expérimentation technique annuelle de drones de l’OTAN rassemblant des militaires d’une dizaine de nations, le groupe de guerre des mines permanent de l’OTAN en Atlantique (SNMCMG1), des industriels et des chercheurs.

DYNAMIC MESSENGER : Exercice d’envergure de l’OTAN sur quatre jours centré sur l’utilisation de drones au profit d’une force aéromaritime.

HIPPOCAMPE : Activité de coopération opérationnelle entre les marines française et tunisienne permettant de consolider l’interopérabilité entre leurs unités, qui concourent à la stabilité en Méditerranée centrale. Elle vise à confirmer l’aptitude des deux parties à opérer conjointement et à répondre à une situation de crise en mer. 

 Le patrouilleur de haute-mer Commandant Ducuing de retour de déploiement en océan Atlantique et en Méditerranée

Cérémonie de présentation aux drapeaux du pôle écoles Méditerranée

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 Cérémonie de présentation aux drapeaux du pôle écoles Méditerranée
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Le 8 octobre 2022, le vice-amiral d’escadre (VAE) Eric Janicot, directeur du personnel militaire de la Marine, a présidé la cérémonie de présentation aux drapeaux du pôle Ecoles Méditerranée (PEM).

Cette cérémonie constitue un acte fondateur de la vie de marin et un moment symbolique pour les jeunes élèves qui rejoignent les rangs de la Marine nationale. Evènement marquant de la vie de l’école, elle a lieu traditionnellement quelques semaines après la rentrée de septembre. Elle permet de présenter les jeunes marins aux deux drapeaux de la Marine confiés à la garde du pôle Écoles Méditerranée : celui des canonniers marins et celui de l’Ecole des apprentis mécaniciens de la flotte. Ces drapeaux rappellent la gloire et le sacrifice des anciens marins des spécialités toujours enseignées aujourd’hui au Pôle Écoles Méditerranée.

Lors de cette cérémonie, 150 jeunes matelots issus de la formation initiale 2022-2023 ont reçu leur bâchi de la main des autorités présentes, sous le regard de leurs proches. Cette promotion portera le nom de « Ile de Sein ».

Plus grand site de formation de la Marine, le PEM est l’héritier du centre d'instruction naval de Saint-Mandrier. Inauguré le 31 août 2015, il rassemble sur la presqu'île de Saint-Mandrier les écoles chargées de la formation militaire et professionnelle, initiale et continue, du personnel équipage, officier-marinier et officier de la Marine nationale dans les domaines techniques et opérationnels.

Le PEM est constitué de quatre écoles :

- l'école des systèmes de combat et opérations aéromaritimes (ESCO);

- l'école des systèmes, technologies et logistique navals (ESTLN);

- l'école de plongée (ECOPLONG);

- l'école des matelots (ECOMARIN).

Formant plus de 7 000 marins chaque année, le PEM est en constante évolution afin de s’adapter à l’augmentation du flux de recrutement. Une antenne de l'école de maistrance, dont la maison mère est à Brest, a ainsi été ouverte à Saint-Mandrier en 2018. Elle deviendra en 2024 la 5ème école du PEM. De même, pour s’adapter aux évolutions technologiques des navires, le PEM a lancé à la rentrée 2022 un BTS mécatronique navale en partenariat avec l’éducation nationale. Accessible à tout titulaire d'un baccalauréat et d’une durée de deux ans, ce BTS permet à des jeunes motivés et volontaires pour rejoindre la Marine de se former dans des métiers de mécanicien et d’électricien de pointe, au plus près de la réalité du terrain. Essentiels à bord des navires, ces techniciens permettront d’assurer la conduite et la maintenance des installations électriques, mécaniques et automates numériques.

 Cérémonie de présentation aux drapeaux du pôle écoles Méditerranée
 Cérémonie de présentation aux drapeaux du pôle écoles Méditerranée

Les drones du programme SLAM-F à l’épreuve des fonds de la rade de Brest

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 Les drones du programme SLAM-F à l’épreuve des fonds de la rade de Brest
@ Marine nationale

Fin septembre et jusqu’au 6 octobre 2022, le système de lutte anti-mines du futur s’est confronté à la référence actuelle de la guerre des mines. La flottille de lutte contre les mines (FLCM) a en effet confronté les premiers drones de guerre des mines, en cours d’évaluation opérationnelle par le Centre d’expertise des programmes navals (CEPN), à un chasseur de mines tripartite (CMT) aguerri, dans une zone de la rade de Brest reconnue pour l’exigence de ses fonds marins.

Cette confrontation a permis de comparer les performances des capacités actuelles à celles du prototype de système de drones. Les deux systèmes ont ensuite été mis en œuvre afin de relocaliser, par comparaison, le plus de « mines » possibles (cibles inertes représentatives de la menace connue) parmi la dizaine mouillées pour l’occasion.

Cette comparaison des performances entre le système opérationnel aux capacités encore remarquables et les prototypes des futurs systèmes s’annonce d’ores et déjà riche en enseignements. La nouvelle génération allie des sonars latéraux offrant une résolution révolutionnaire à des capacités autonomes permettant de réduire l’exposition des marins sur le champ de mines.

L’analyse de cet exercice permettra à la FLCM et au CEPN de progresser sur la planification et la conduite des opérations dronisées, ainsi que sur la mesure des performances sonars, qui serviront à poser les premières briques de la future doctrine de lutte contre les mines.

Cet exercice aura aussi permis aux équipages de s’approprier les nouveaux systèmes et leurs logiciels de dernière génération. La transformation de la guerre des mines est en marche.

 Les drones du programme SLAM-F à l’épreuve des fonds de la rade de Brest

REPMUS et Dynamic Messenger : les drones aériens et sous-marins de la Marine à l’épreuve du terrain

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 REPMUS et Dynamic Messenger : les drones aériens et sous-marins de la Marine à l’épreuve du terrain
@ Marine nationale

Tout au long du mois de septembre 2022, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing et un détachement de plongeurs démineurs ont participé à deux grandes manifestations de l’OTAN au Portugal. REPMUS[1], expérimentation technique annuelle de drones de l’OTAN, puis DYNAMIC MESSENGER, première édition d’un exercice d’envergure de l’OTAN centré sur l’utilisation de drones au profit d’une force navale, ont permis à la Marine de démontrer ses capacités dans ce domaine.

INNOVER SOUS LA MER POUR DÉVELOPPER LA GUERRE DES MINES DE DEMAIN

Côté drones sous-marins, la France était représentée du 5 au 30 septembre 2022 par un détachement de dix plongeurs démineurs et détecteurs anti-sous-marins du groupe de plongeurs démineurs (GPD) de l’Atlantique, de la flottille de lutte contre les mines et de l’école de guerre des mines mettant en œuvre le drone Alister 9.

Organisées à Sesimbra par la marine portugaise, ces activités regroupaient des militaires de dix nations, le groupe de guerre des mines permanent de l’OTAN en Atlantique (SNMCMG1), des industriels, des chercheurs, rassemblant environ 200 participants. Les nations participantes ont pu approfondir leur doctrine de guerre des mines par sonar latéral, développer leur interopérabilité notamment grâce au partage de données pendant REPMUS22. DYNAMIC MESSENGER a ensuite été l’occasion de mettre en application ces travaux dans un contexte opérationnel.

Sous le commandement d’un état-major OTAN, ils ont mis en œuvre des AUV (Autonomous Unmanned Vehicule) sur une zone de 8 km2 minée d’une trentaine de mines d’exercice pour l’occasion. L’équipe française a également profité du soutien des industriels sur place pour continuer de développer cette technologie et de nouveaux matériels. Ce fut l’occasion de tester un nouvel outil permettant le renvoi de positionnement en temps réel de plongeurs équipés du sonar portatif de plongeur d’armes (SPPA) vers le poste de commandement. L’innovation de terrain permise au sein de ces exercices constitue un véritable levier d’efficacité opérationnelle.

L’emploi de drones sous-marins autonomes en guerre des mines a commencé il y a une dizaine d’années. S’ils permettent d’ores et déjà de mieux répondre à l’évolution des menaces, leur emploi dans un contexte interallié et innovant répond à un besoin de développer une capacité centrale pour la marine de demain.

DEVELOPPER L’INTEROPÉRABILITÉ DES DRONES AERIENS MIS EN ŒUVRE DEPUIS LA MER

Le patrouilleur de haute mer Commandant Ducuing a, pour sa part, rejoint le sud du Portugal le 12 septembre. Le PHM met en œuvre le dernier système de drone aérien qualifié par la Marine, le SMDM : ce système composé de deux drones « Aliaca » apporte une capacité de reconnaissance et d’identification depuis les airs, dans un rayon de 50 km. Lancé à l’aide d’une catapulte et récupéré dans un filet, il peut être projeté à 25 nautiques du porteur et monter à une altitude de 4000 pieds durant ses trois heures de vol. Durant REPMUS, le Commandant Ducuing a pour l’occasion été intégré à la Task Force 446 rassemblant les Standing NATO Maritime Group n°1 (SNMG-1) et le SNMCMG-1. Entouré de quatorze bâtiments de l’OTAN et de nombreux drones sous-marins, de surface et aériens, le patrouilleur de haute-mer a mis en œuvre le SMDM dans de multiples mises en situations : établissement de la situation tactique sur la zone, lutte asymétrique, escorte d’unité précieuse, visite de bâtiment, débarquement amphibie…

L’expérience acquise avec ce système et son intégration au sein d’une force navale se révélera précieuse pour la suite du programme SMDM qui a vocation à embarquer sur d’autres types de bâtiments de la Marine nationale.

Du 26 au 29 septembre, le Ducuing a participé à l’exercice DYNAMIC MESSENGER au sein d’une force aéromaritime composée de 18 navires de combat. Des drones sous-marins, de surface et aériens ont patrouillé dans la baie de Setubal au sud du Portugal afin de repérer des mines et différents contacts d’intérêts mis en œuvre par la marine portugaise. L’équipe de visite du Commandant Ducuing s’est notamment distinguée lors de l’interception d’un bâtiment transportant des armes illégales. L’utilisation du SMDM a apporté une plus-value majeure dans la réussite de cette visite en surveillant la cible en amont et au cours de l’opération.

La Marine nationale a montré lors de cet exercice qu’elle avait bien pris le virage stratégique des drones. Le SMDM s’est ainsi hissé parmi les rares drones tactiques mis en œuvre depuis la mer aux côtés du Puma anglais et de l’Airfox espagnol.

[1]Robotic Experimentation and Prototyping augmented by Maritime Unmanned Systems

 REPMUS et Dynamic Messenger : les drones aériens et sous-marins de la Marine à l’épreuve du terrain
 REPMUS et Dynamic Messenger : les drones aériens et sous-marins de la Marine à l’épreuve du terrain

Cérémonie de remise de sabres des OSM/SC

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 Cérémonie de remise de sabres des OSM/SC
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Le 7 octobre 2022, les nouveaux officiers de marine sous contrat, les officiers spécialisés de la Marine sous contrat et les élèves des affaires maritimes se sont vus remettre leurs sabres en présence de leurs familles et de leurs parrains issus de toutes les armes.

Cette cérémonie était présidée par le contre-amiral Benoît Baudonnière, commandant de l’école navale, en présence de l’administrateur général des affaires maritimes Guillaume Sellier, inspecteur général des affaires maritimes et de l’administrateur en chef de première classe Edouard Perrier, directeur de l’ENSAM/EAAM.

Chaque année, la remise des sabres des promotions OM/SC, OSM/SC et AFFMAR voit l’École navale accueillir les parrains de ses élèves. Armée de terre, Armée de l’Air et de l’Espace et Marine nationale se réunissent dans un but commun : remettre le sabre à leur filleul, moment symbolique de leur formation à la Baille. Certains partiront avec la promotion d'élèves de troisième année à bord de la mission « Jeanne d’Arc » et d’autres partiront parfaire leur formation dans les forces de la Marine nationale.

 Cérémonie de remise de sabres des OSM/SC
 Cérémonie de remise de sabres des OSM/SC

Un nouveau commandant pour le SNA Émeraude équipage rouge

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 Un nouveau commandant pour le SNA Émeraude équipage rouge
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Le 5 octobre 2022, au monument au mort des sous-mariniers de Toulon, le capitaine de vaisseau Jérôme Colonna d’Istria a fait reconnaître le capitaine de frégate (CF) Yoann Jose Maria comme nouveau commandant de l’équipage rouge du SNA Émeraude.

Le CF Jose Maria intègre l’Ecole navale en 2005. En sortie de campagne Jeanne d’Arc, il est affecté à bord du patrouilleur de 400 tonnes (P400) La Moqueuse, basé à Nouméa, avant de rejoindre les forces sous-marines en 2011. Embarqué successivement sur les SNA Perle et Émeraude, il participe notamment au pistage opérationnel d’un groupe aéronaval en Méditerranée et en Atlantique.

En 2013, il rejoint l’Ecole des Systèmes de Combat et Armes Navales (ESCAN) et se spécialise dans la filière « Lutte Sous la Mer ». Il alterne ensuite les affectations sur SNA et SNLE, puis retourne sur le P400 La Moqueuse pour en prendre le commandement en 2017, après un bref passage à la division Action de l’État en Mer de l’état-major interarmées de Nouvelle-Calédonie.

Diplômé du brevet d’atomicien à l’École des applications militaires de l’énergie atomique de Cherbourg en janvier 2020, il poursuit son cursus en tant que commandant adjoint opérations du SNA Casabianca, puis comme commandant en second du SNA Émeraude. Les déploiements auxquels il participe sont notamment marqués par des missions de lutte anti-sous-marine de théâtre en Atlantique, et de recueil de renseignement en soutien de l’opération « Chammal » en Méditerranée.

Enfin, au printemps 2022, il réussit le cours de commandement de sous-marin. Le CF Jose Maria totalise plus de 13 000 heures de plongée. Il est marié et père de trois enfants.

En présence de nombreux invités militaires et civils, le nouveau commandant s’est adressé à l’équipage en soulignant tout particulièrement le sens de l’engagement que requièrent les missions des sous-marins nucléaires d’attaque.

L’équipage rouge de l’Émeraude est actuellement en charge du sous-marin et chargé de poursuivre les travaux de maintenance dans le cadre de son arrêt technique majeur prévu jusque début 2023.

 Un nouveau commandant pour le SNA Émeraude équipage rouge

Le Commandant Ducuing participe à l’exercice HIPPOCAMPE 22

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 Le Commandant Ducuing participe à l’exercice HIPPOCAMPE 22
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Le patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Ducuing a participé du 3 au 6 octobre 2022 à l’édition 2022 de l’exercice de coopération HIPPOCAMPE qui réunit annuellement les marines tunisiennes et françaises.

Aux côtés de patrouilleurs tunisiens Syphax et Carthage, l’équipage du patrouilleur de haute-mer a préparé puis conduit des entraînements dans les domaines de l’action de l’Etat en mer (AEM) et de la sécurité maritime.

Les deux journées à la mer ont permis de balayer tout le panel des missions possibles : de l’assistance d’un navire en feu au secours de naufragés, de l’entraînement à la lutte contre les menaces asymétriques au tir d’artillerie et de l’établissement de situation tactique à la lutte contre les narcotrafics.

La France et la Tunisie, qui partagent les mêmes enjeux de sécurité maritime en Méditerranée ont montré à cette occasion la parfaite interopérabilité de leurs marines et leur capacité à opérer conjointement voir à répondre, le cas échéant, à une situation de crise en mer.

 Le Commandant Ducuing participe à l’exercice HIPPOCAMPE 22

Matinée de tradition au commando Ponchardier

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 Matinée de tradition au commando Ponchardier
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Paris, le 7 octobre 1947. La fourragère de la Croix de Guerre 39-45 est attribuée au « commando des Tigres », le Groupement Autonome Parachutiste Ponchardier. Cette fourragère vient récompenser le rôle prépondérant qu’a joué le commando d’élite placé sous les ordres du capitaine de Frégate Pierre Ponchardier dans la libération du sud de l’Indochine.

Lorient, le 7 octobre 2022. 75 ans plus tard, 13 marins du commando Ponchardier voient à leur tour leurs engagements opérationnels récompensés. Ces marins aux profils et parcours variés (FUSIL, MECAN, ATNAV, NAVIT, RECOM) ont pris part ces dernières années à la totalité des déploiements opérationnels des forces spéciales de la Marine que ce soit sur mer, à terre et dans les airs.

Le commando Ponchardier est au cœur de l’action : à bord de ses embarcations rapides, des véhicules tactiques ou des aéronefs, ses marins permettent la mise en œuvre des différents moyens de projection de groupes de commandos.

En plus d’un entraînement permanent, les marins du Ponch’ sont déployés en permanence hors du port de base, œuvrant ainsi quotidiennement et partout dans le monde, en dignes héritiers du « commando des Tigres ».

Paris, le 7 octobre 1947. La fourragère de la Croix de Guerre 39-45 est attribuée au « commando des Tigres », le Groupement Autonome Parachutiste Ponchardier. Cette fourragère vient récompenser le rôle prépondérant qu’a joué le commando d’élite placé sous les ordres du capitaine de Frégate Pierre Ponchardier dans la libération du sud de l’Indochine.  Lorient, le 7 octobre 2022. 75 ans plus tard, 13 marins du commando Ponchardier voient à leur tour leurs engagements opérationnels récompensés. Ces marins aux
Paris, le 7 octobre 1947. La fourragère de la Croix de Guerre 39-45 est attribuée au « commando des Tigres », le Groupement Autonome Parachutiste Ponchardier. Cette fourragère vient récompenser le rôle prépondérant qu’a joué le commando d’élite placé sous les ordres du capitaine de Frégate Pierre Ponchardier dans la libération du sud de l’Indochine.  Lorient, le 7 octobre 2022. 75 ans plus tard, 13 marins du commando Ponchardier voient à leur tour leurs engagements opérationnels récompensés. Ces marins aux

Cérémonie de remise de bâchis et de tricornes à l’École des mousses

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 Cérémonie de remise de bâchis et de tricornes à l’École des mousses
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Le 12 octobre 2022, au centre d’instruction naval de Brest (CIN), les 237 mousses de la promotion 2022-2023 « Émile Carré » ont reçu leurs coiffes au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le capitaine de vaisseau Sébastien Houël, commandant le CIN.

Cette cérémonie a été marquée par la venue de Marine Barnerias, journaliste, écrivain et présentatrice française, marraine de cette promotion. Les élèves ont eu la possibilité d’échanger avec leur marraine avant le début de la cérémonie.


Ouverte aux jeunes français de 16 à 18 ans, l’École des mousses permet, à ceux qui ont l’envie, de s’engager tôt dans la Marine. Elle offre une initation rigoureuse au métier de marin militaire, dans un cadre prestigieux, pour en faire des matelots aptes à vivre et travailler en équipage sur des bâtiments de combat, des sous-marins, des aéronefs ou dans des groupes de fusiliers marins.

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Bravo Zulu Charly : MECO réussie pour le PAN CDG

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 Bravo Zulu Charly : MECO réussie pour le PAN CDG
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Après plus de trois semaines de stage MECO (mise en condition opérationnelle) à quai puis en mer, le porte-avions Charles de Gaulle a validé avec succès sa qualification opérationnelle : il est désormais prêt à repartir en mission.

Cette étape majeure, après le changement d’une partie de l’équipage après l’été et l'arrêt technique, était un des principaux marqueurs de la remontée en puissance du Charles de Gaulle. Le stage MECO a permis d’évaluer les compétences du bâtiment et de l’équipage dans tous les domaines de la vie embarquée ainsi que leur capacité à faire face aux situations de crises qui pourraient être rencontrées en mission.

La fréquence des exercices et leur répétition ont permis à tous de renforcer des automatismes et les bonnes réactions à avoir dans les situations d'urgence : voie d’eau, incendie, tir de missile, poste de combat, navigation en mode dégradé…

Durant sa MECO, l’équipage du Charles de Gaulle a su faire face aux situations de crise qui se sont présentées à lui et a validé les différents jalons qui lui permettent d’obtenir sa qualification opérationnelle.

À peine la MECO terminée que le porte-avions reprend la mer afin de qualifier les nouveaux pilotes de chasse dans le cadre de l’École de l’aviation embarquée (ÉAé). Il clôturera ainsi sa remontée en puissance et celle du groupe aérien embarqué (GAé) avant son départ prochain en mission opérationnelle.

 Bravo Zulu Charly : MECO réussie pour le PAN CDG
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