Corymbe 161 - African NEMO 22.2 : patrouille conjointe pour le PHM Commandant Birot

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Corymbe 161 - African NEMO 22.2 : patrouille conjointe pour le PHM Commandant Birot
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En opération Corymbe dans le golfe de Guinée, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Birotparticipait du lundi 18 au vendredi 22 avril à la mission de surveillance commune African NEMO 22.2.

 

Habituellement conduit sous forme d’exercice, African NEMO a réuni les marines italienne, espagnole, ivoirienne, ghanéenne, béninoise, togolaise, nigériane, gabonaise et française afin de conduire conjointement une mission de surveillance le long des littoraux de la Côte d’Ivoire au Nigéria.

Après son appareillage de Port-Gentil au Gabon le 15 avril et une période de patrouille en zone de piraterie élevée au large du Nigéria, le PHM Commandant Birot a rejoint le 18 avril le dispositif African NEMO, piloté par la France pour une période de 5 jours. Ces opérations menées dans les eaux ivoiriennes ont favorisé le partage de renseignement et d’analyses avec l’Emergence, patrouilleur ivoirien basé à Abidjan. La capacité à échanger les informations sensibles en temps réel et en différé constitue un réel indicateur de l’efficacité du travail conjoint.

Cette patrouille, plus particulièrement dédiée à la surveillance des activités de pêche, était menée avec le soutien de l’architecture de Yaoundé et l’appui du Comité des Pêches pour le Centre Ouest du Golfe de Guinée, mais également du programme européen Improved regional fisheries governance in western Africa de l’European fischeries control agency (EFCA).

Grâce à l’implication de ces nombreux acteurs, la patrouille a bénéficié et exploité les nombreux renseignements recueillis par capteurs spatiaux, vols de surveillance maritime par le F50 de la Marine nationale basé à Dakar, patrouilles maritimes avec les partenaires européens et africains. Une fois regroupées, ces informations ont permis de reporter des comportements suspects de pêche dans cette région dont le littoral mesure presque 6 000 km.

 

Depuis le sommet de Yaoundé de 2013, la Marine nationale organisait trois à quatre fois par an des exercices maritimes régionaux appelés African Nemo. Pour la première fois en avril 2022, African NEMO a pris la forme d’une patrouille opérationnelle. À l’avenir, ces patrouilles seront reconduites d’une zone à l’autre du golfe de Guinée et chercheront à renforcer l’aptitude des marines des États riverains à coopérer et agir ensemble avec pour objectif de partager les savoir-faire et d’obtenir des effets opérationnels démultipliés en matière de lutte contre la pêche illégale, la piraterie, la pollution maritime et les trafics illégaux.

 

 

Corymbe 161 - African NEMO 22.2 : patrouille conjointe pour le PHM Commandant Birot
Corymbe 161 - African NEMO 22.2 : patrouille conjointe pour le PHM Commandant Birot

Mise à l'eau du 1er bâtiment ravitailleur de forces : le Jacques Chevallier

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Mise à l'eau du 1er bâtiment ravitailleur de forces : le Jacques Chevallier
@ Marine nationale

Deux ans après la découpe de sa première tôle, le bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier été mis à l’eau ce vendredi 29 avril 2022, au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée aux chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire.

 

De nombreuses autorités militaires et civiles étaient présentes dont le vice-amiral d’escadre Xavier Baudouard, commandant la Force d’action navale (FAN) et l'amiral italien Matteo Bisceglia, directeur de l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAR).

Quatre BRF prendront la relève des actuels bâtiments de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne et Somme. Ils assureront le soutien à la mer d’une force navale telle que le groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle puis du futur porte-avions de nouvelle génération, ou des groupes d’actions navales.

Le renouvellement de cette capacité est indispensable au maintien de notre autonomie stratégique et pour permettre à la France de continuer à disposer d’une marine océanique, capable de conduire des opérations dans la durée, loin du territoire national.

Plus performants, construits conformément à la réglementation en vigueur, ils seront livrés d’ici à 2029 et présenteront des capacités d’emport en fret presque doublées par rapport à la génération des BCR. Ils disposeront également de capacités d’action leur permettant de faire face à des menaces résiduelles ou asymétriques.

Les quatre BRF porteront les noms d’ingénieurs du génie maritime contemporains : Jacques Chevallier, Jacques Stosskopf, Émile Bertin et Gustave Zédé.

L’équipage d’armement du BRF Jacques Chevallier, créé le 14 janvier dernier, est actuellement composé de 30 marins et montera progressivement en puissance pour atteindre son format final de 130 marins en janvier 2023, avant de rejoindre Toulon, son nouveau port-base.

Le Jacques Chevallier a désormais rejoint un quai d'armement où son achèvement se poursuit à flot, avant des essais à la mer en au second semestre 2022, un déploiement de longue durée durant le second semestre 2023 et une admission au service actif prévue fin 2023.

Mise à l'eau du 1er bâtiment ravitailleur de forces : le Jacques Chevallier
Mise à l'eau du 1er bâtiment ravitailleur de forces : le Jacques Chevallier

EFG – Formation « protection défense » d’un bâtiment au profit de la marine nationale congolaise

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EFG – Formation « protection défense » d’un bâtiment au profit de la marine nationale congolaise
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Du 3 au 17 avril 2022, dans le cadre du Partenariat militaire opérationnel (PMO) entre les Forces armées du Congo (FAC) et les Éléments français au Gabon (EFG), un Détachement d’instruction opérationnelle (DIO) venu de Libreville a délivré une formation au profit de la marine nationale congolaise, dans le domaine de la protection défense d’un bâtiment à quai ou au mouillage.

Appuyés par la Mission de défense, deux officiers français ont dispensé une formation dédiée à la protection et la défense des bâtiments stationnés dans leur port base ou lors de leurs escales. Une instruction réalisée au profit de 30 marins fusiliers, manœuvriers, navigateurs, artilleurs ou encore mécaniciens du 31e groupement naval.

La présence, en escale à Pointe-Noire, du Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Birot a également été mise à profit pour réaliser une mise en situation opérationnelle de protection-défense, le 6 avril, avec l’équipage et les stagiaires.

Les entrainements ont allié séances de combat de corps à corps - appelé Techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR) - cours théoriques et mises en situation à terre et en mer. Le PHM Commandant Birot, des unités du groupement naval en renforcement nautique et terrestre ainsi que le Centre des opérations maritimes (COM), dont l’objectif est la préservation des unités de la marine congolaise, étaient intégrés à la manœuvre.

Cette instruction s’est terminée par un exercice de synthèse le 14 avril, en présence de nombreuses autorités militaires et civiles, dont le Chef d’état-major interarmées (CEMIA) ou encore les représentants du préfet et du directeur de la marine marchande.

Pôle opérationnel de coopération, les EFG complètent la formation des militaires des pays partenaires de la communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) durant leur mise en condition avant engagement dans des opérations intérieures ou extérieures. Près de 10 000 stagiaires sont répartis chaque année au sein de plus de 450 stages hautement spécialisés. Les EFG sont également un point d’appui opérationnel et logistique (Base de Soutien interarmées de Théâtre – BSIAT) en Afrique centrale pour la conduite éventuelle d’une opération par l’armée française ou pour le transit des forces.

 

 

EFG – Formation « protection défense » d’un bâtiment au profit de la marine nationale congolaise
EFG – Formation « protection défense » d’un bâtiment au profit de la marine nationale congolaise

L'équipage A du PSP Pluvier participe à l'exercice Dynamic Ula organisé par l'OTAN

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L'équipage A du PSP Pluvier participe à l'exercice Dynamic Ula organisé par l'OTAN
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Dans le cadre des exercices Dynamic Mercy organisés par l'OTAN, l'équipage A du PSP Pluvier a répondu présent pour participer ce mardi 26 Avril 2022 à l'exercice Dynamic Ula à proximité de la plateforme pétrolière Ula située au milieu de la mer du Nord.

Afin de préparer cet exercice, le Pluvier a passé trois jours en escale à Stavanger en Norvège, pour rencontrer les différents protagonistes et briefer l'exercice. A cette occasion, lePluvier a effectué sa première escale à l'étranger depuis plus de deux ans !

08h10 heure locale : un cargo non maître de sa manœuvre suit une route de collision avec la plateforme pétrolière Ula, les ouvriers de la plateforme sont rapidement évacués. L'équipage du cargo, quant à lui, cède à la panique, et abandonne le  navire sans moyens de secours. 30 membres d'équipages sont à l'eau, sans moyens de flottabilité. Un appel de détresse retentit sur toutes les stations environnantes. Le PSP Pluvier, en patrouille non loin de la plateforme répond immédiatement à l'appel. Accompagné d'une équipe de recherche composée de deux hélicoptères et d'un bateau de secours norvégien, le Pluvier a joué  le rôle d'OSC (On scene coordinator) et mené ce dispositif pour accomplir efficacement l'opération de sauvetage.

Malgré une mer très agitée, l'équipage a appareillé de son escale à Stavanger en Norvège et a su faire preuve d'interopérabilité afin de mener au mieux la recherche des naufragés. Sa réactivité face aux besoins exprimés par le centre de sauvetage Norvégien, sa force de proposition quant aux méthodes de recherche des naufragés ont su faire rayonner l'efficacité de la Marine nationale auprès de nos alliés de l'OTAN. Cet exercice s'inscrit pleinement dans l'expertise du PSP, régulièrement impliqué dans des opérations SAR liés au flux migratoires à travers la Manche.

La force d’action navale Cherbourgeoise met en valeur son implication dans les exercices d'envergures internationales au sein de l'OTAN et se montre ainsi efficace dans la réponse aux besoins exprimés en Manche-Mer du Nord.


 


 

L'équipage A du PSP Pluvier participe à l'exercice Dynamic Ula organisé par l'OTAN

Le Charles de Gaulle reprend la mer pour l’École de l’aviation embarquée

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Le Charles de Gaulle reprend la mer pour l’École de l’aviation embarquée
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De retour du déploiement CLEMENCEAU 22 le 7 avril 2022, le porte-avions Charles de Gaulle a quitté son port base de Toulon et repris la mer le 30 avril pour conduire l’École de l’aviation embarquée (EAE).

 

Cette période de mer est dédiée à la qualification des nouveaux pilotes de chasse. Tous les marins du Charles de Gaulle et du Groupe aérien embarqué (composé du CENTEX GAÉ, de la Flottille 17F et d’un détachement de Dauphin Pedro et de Panther des Flottilles 35F et 36F) travaillent de concert pour que les jeunes pilotes du Centre de Navalisation Rafale (CNR) effectuent leurs premiers appontages de jour et de nuit sur Rafale Marine.

Ces qualifications consacrent un parcours de cinq ans d’apprentissage, dont une à deux années passées aux États-Unis, et une période de formation sur Rafale à Landivisiau ou à Saint-Dizier au sein de l’Escadron de Transformation Rafale (ETR). Cette formation se termine par des entraînements à l’appontage simulé sur piste (ASSP) effectués sur les bases d’aéronautique navale de Landivisiau (29) et Lorient (56). A l’issue, ces marins du ciel pourront entamer leur carrière opérationnelle à bord du porte-avions.

Cette période de mer est également marquée par la poursuite de l’entraînement des pilotes qualifiés de la Flottille 17F.

Le Charles de Gaulle reprend la mer pour l’École de l’aviation embarquée
Le Charles de Gaulle reprend la mer pour l’École de l’aviation embarquée

Arrivée de la Belle Poule en mer Baltique

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Arrivée de la Belle Poule en mer Baltique
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Le voilier école Belle Poule a remonté l’Elbe dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 avril pour venir s’accoster dans la première écluse de Brunsbuttel, entrée du canal de Kiel.

 

La traversée du canal s’est faite de jour durant la journée du jeudi 28 avril. Les 55 milles nautiques se sont effectués durant la journée avec une sortie par la seconde écluse de Holtenau en fin d’après-midi.

La Belle Poule a ensuite fait escale dans le centre-ville de Kiel avec un accostage le vendredi matin à 09H00. Les deux premières journées ont été l’occasion de recevoir le Consul Général de Hambourg, M. Frédéric JOUREAU, le Stadtpräsident de Kiel (député maire) Hans-Werner TOVAR, le chef d’état-major de l’Einsatzflottille 1 (division des navires de guerres allemands en mer Baltique) le KzS Nicolas LICHE et le général de division Jean-Pierre METZ, attaché de Défense à Berlin.

Le weekend a été consacré à l’ouverture du voilier école à la population qui s’est déplacée en nombre pour venir visiter le pont de la goélette.

Kiel est une place forte des Tall ships en Europe et la Belle Poule a été reçue de la meilleure des manières par la population et les autorités locales.

Le rendez-vous est pris pour la Kieler Woche 2023, grand rassemblement annuel de Tall Ships européens sur une semaine de festival au mois de juin.

 

Arrivée de la Belle Poule en mer Baltique
Arrivée de la Belle Poule en mer Baltique

Portrait : Second maître Léna à bord du CMT Andromède

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Portrait : Second maître Léna à bord du CMT Andromède
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Actuellement déployée en Méditerranée à bord du chasseur de mines tripartite (CMT) Andromède, le second maitre Léna nous présente son parcours et ses motivations.

 

Quel est votre parcours ?

J’ai suivi mes études au lycée Jules Fil à Carcassonne où j’ai obtenu un BAC Systèmes Numériques avec option marine. J’ai décidé en 2018 de devenir réserviste fusilier marin au sein du centre de transmissions marine de France Sud. Deux ans plus tard, je me suis engagée et j’ai intégré l’Ecole de Maistrance. Dans la continuité de mes études, j’ai suivi le cours de brevet d’aptitude technique SIC (système d’information et de communication) au Pôle Ecole Méditerranée de Saint-Mandrier.

 

Quelle a été votre motivation pour choisir la branche des communications ?

A 22 ans, je suis opérateur des transmissions à bord du CMT Andromède. Concrètement, je m’assure que mon unité reste en lien en continu avec les autorités et les autres unités navales et aériennes. Cela comprend la surveillance des flux de messages entrant et sortant, la gestion des différents moyens de transmissions mais aussi l’entretien et la réparation des émetteurs-récepteurs et des autres dispositifs informatiques du bord. Cette polyvalence ainsi que l’accompagnement du développement des technologies d’échanges de données au format informatique représentent un vrai challenge à bord d’unités comme les chasseurs de mines. La diversité de nos moyens de communications et de nos différentes missions font que notre métier n’est jamais routinier et que nous sommes en perpétuel apprentissage.

La rigueur et la précision sont nécessaires ! En effet, la permanence à la mer du lien de commandement est primordiale pour que l’unité puisse être intégrée au sein des forces aéromaritimes françaises et étrangères et être ainsi en mesure de mener efficacement les opérations de guerre des mines et de surveillance maritime.

 

Quelles sont vos intentions pour l’avenir ?

L’esprit d’équipage et la diversité de la spécialité de SIC au sein des petits bâtiments représentent pour moi deux caractéristiques principales que je recherche au quotidien. Je souhaite continuer à naviguer et être qualifiée du brevet supérieur rapidement afin d’accéder aux postes à responsabilités et ainsi développer ma carrière.

 

Aujourd’hui vous participez à l’exercice SPANISH MINEX. Quel est l’intérêt de cet exercice au point de vue des transmissions ?

L’intérêt principal de l’exercice « SPANISH MINEX22 » est que mon unité est intégrée dans un groupe d’unités étrangères sous commandement européen. Les moyens de transmissions des différentes nations sont ici la clef pour assurer l’interopérabilité opérationnelle nécessaire. En tant qu’unité de guerre des mines, les missions principales des CMT consistent à protéger nos approches territoriales. La plus-value de ce type d’exercice est donc de gagner en expérience opérationnelle au contact de nos partenaires étrangers et pouvoir opérer ensemble pour assurer la liberté du flux maritime international.

De plus, être engagée au sein de la Marine nationale me permet de découvrir de nouveaux pays et de nouvelles cultures au travers des différentes escales. Avant de m’engager, je n’avais jamais quitté le territoire métropolitain. Depuis que nous sommes déployés pour cet exercice, nous avons pu aller au Portugal et en Espagne afin d’y effectuer des relâches opérationnelles, qui étaient les bienvenues après des semaines denses de patrouille en mer.

 

A propos du CMT Andromède intégré au groupe EUROMARFOR

Le CMT Andromède, basé à Brest, est actuellement déployé en Méditerranée pour mener l’exercice international de guerre des mines « SPANISH MINEX 22 ».

 

Neutralisation d’une mine historique à Brest par le CMT Céphée 

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Neutralisation d’une mine historique à Brest par le CMT Céphée 
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Le 28 avril 2022, le chasseur de mines tripartite (CMT) Céphée a procédé au relevage, au déplacement ainsi qu’à la neutralisation d’une mine anglaise MARK IX datant de la Seconde Guerre mondiale dans l’avant-goulet de la rade de Brest.

 

L’engin historique de 420 kg équivalent TNT, situé dans une zone parcourue par les courants et sur un fond encombré de roches, avait été découvert au mois de mars par l’équipage du Céphée lors d’une mission de sécurisation de la rade de Brest. Plusieurs plongées ont été nécessaires afin de préparer son déplacement.

En plus de l’arrêté émis le 25 avril par le préfet maritime de l’Atlantique afin de réglementer les activités sur zone, un important dispositif nautique a été mis en place le 28 avril pour assurer le bon déroulement de l’opération. Les vedettes Aber Wrac’h et Brigantine de la Gendarmerie maritime de Brest étaient notamment présentes sur zone pour tenir à distance les navigateurs durant les phases de relevage, de déplacement puis de contreminage de la mine.

Le Céphée, comme les 7 autres CMT basés à Brest, alterne les missions longues et éloignées du port-base avec des missions de sûreté des approches maritimes françaises. Depuis 18 mois, les 45 marins de son équipage ont ainsi opéré près de 6 mois dans le golfe Arabo-Persique, conduit deux missions de chasse aux mines dans les approches de Brest et deux autres missions en baie de Seine.

 

Neutralisation d’une mine historique à Brest par le CMT Céphée 

Aéronautique navale : 3 nouveaux pilotes multi-moteurs brevetés

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Aéronautique navale : 3 nouveaux pilotes multi-moteurs brevetés
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Le 2 avril 2022, une cérémonie de remise de brevets de pilote aux élèves de l’école d’aviation de transport (EAT) a eu lieu sur la base aérienne 702 d’Avord.

 

Ce macaronnage était présidé par le général de brigade aérienne Olivier Goudal, sous-directeur emploi et formation de la direction des relations humaines de l’armée de l’Air et de l’Espace, et le colonel Olivier Kaladjian, commandant de la base d’Avord. Ce sont 3 jeunes pilotes de l’aéronautique navale qui se sont vus remettre leurs ailes pour l’occasion.

Cette cérémonie formalise la fin de formation de 3 stagiaires pilotes de la Marine nationale. Alors que Hugo et Corentin ont déjà rallié Lann-Bihoué et la Flottille 28F sur Xingu, Charles, ancien commando, achève tout juste son cursus de formation après un peu plus d’un an passé au sein de l’école de l’aviation de transport.

Les 3 pilotes se sont également vus remettre leur sabre d’officier par le capitaine de vaisseau Laurent Chaumette, commandant les écoles de l’aéronautique navale. Enfin, après un défilé des troupes au sol, survolé par la patrouille Kamo, constituée de quatre Xingu, le général de brigade aérienne Olivier Goudal a prononcé une allocution pour marquer l’entrée des nouveaux pilotes dans le monde de l’aéronautique militaire et le début de leurs longues et riches carrières.

Aéronautique navale : 3 nouveaux pilotes multi-moteurs brevetés

FAPF - Le Bougainville en mission de police des pêches

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FAPF - Le Bougainville en mission de police des pêches
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Du 20 au 27 avril 2022, le Bougainville a repris la mer pour une semaine de police des pêches. À l’issue de quelques jours d’escale à Hao, le bâtiment a rejoint la zone internationale qui jouxte la Zone économique exclusive (ZEE) à l’ouest de l’archipel des îles Marquises, où plusieurs palangriers chinois avaient été préalablement repérés.

 

Les 21 et 22 avril, le Bâtiment de soutien et d'assistance outre-mer (BSAOM) Bougainville a pu compter sur le soutien aéronautique d’un des Falcon 200 Gardian de la flottille 25F qui a réalisé deux survols de la zone afin de localiser les différents palangriers et repérer d’éventuelles infractions.

Le bâtiment a d’abord interrogé les pêcheurs à la radio Very high frequency (VHF) avant de réaliser une visite à bord des bâtiments. Les marins du Bougainville ont contrôlé non seulement le respect des réglementations, mais également le contenu des soutes (pas d’espèces protégées, conformité avec le journal de pêche, etc.). Au total, le bâtiment a contrôlé une douzaine de bateaux de pêches.

Si en ZEE polynésienne la police des pêches s’inscrit dans le plan de contrôle des pêches de la Polynésie française, hors ZEE, elles sont menées dans le cadre de la Western central Pacific Commission(WCPFC). Cette convention, établie entre les nations du Pacifique, vise à réguler et contrôler la pêche tout en contribuant à la connaissance de cette zone.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 

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