Cérémonie de fin de cours et de remise des prix de la promotion « Quartier-maître Henri Le Garrec »

Publié le

Auteur : La rédaction

Cérémonie de fin de cours et de remise des prix de la promotion « Quartier-maître Henri Le Garrec »
@ Marine nationale

La cérémonie de fin de cours et de remise des prix des deux sections de la promotion « Quartier-maître Henri Le Garrec » de la Formation Initiale Équipage (FIE) session 2021.2, s’est déroulée le 8 octobre au salon Richelieu, en présence des familles des élèves. Elle était présidée par le capitaine de vaisseau Sébastien Houël, commandant le Centre d’instruction naval de Brest.

Lors de son discours, le commandant a tenu à féliciter les élèves pour leur réussite : « vous la devez à votre investissement personnel mais vous la devez également à toutes les personnes, les cadres civils et militaires qui vous ont accompagnés, motivés, instruits » leur a-t-il déclaré avant de les inviter à « rester, toujours et encore, investis, volontaires, tenaces, déterminés » durant la formation élémentaire métier (FEM) qu’ils aborderont rapidement.

Après ce discours le lieutenant de vaisseau Thierry, directeur de cours de la FIE, a lu l’évocation historique du Quartier-maître Henri Le Garrec. Ce jeune pilote aéronautique, engagé à 16 ans, fut abattu par un avion allemand en 1917 non loin de Dixmude (Belgique). Il avait quelques mois plus tôt reçu la Croix de Guerre 1914 avec étoile d’argent et une prestigieuse décoration britannique pour sa bravoure lors de l’attaque de cinq bi-moteurs ennemis.

Après sa mort il recevra la Médaille Militaire. Après l’évocation de cet exemple, les deux prix de « meilleur esprit d’équipage » et le prix du major de promotion ont été remis par le capitaine de frégate Claire, commandant en second, le capitaine de frégate François-Xavier, directeur des études, et le capitaine de vaisseau Sébastien Houël. La cérémonie s’est achevée par le chant de compagnie, le traditionnel lancer de bonnet et la distribution des diplômes aux élèves.

Cérémonie de fin de cours et de remise des prix de la promotion « Quartier-maître Henri Le Garrec »
Cérémonie de fin de cours et de remise des prix de la promotion « Quartier-maître Henri Le Garrec »

A propos de l’Ecole des matelots

Accessible aux jeunes de 17 à 26 ans, l’École des matelots incorpore le personnel volontaire (VLT) recruté pour un an et les quartiers-maîtres et matelots de la Flotte (QMF) recrutés pour un premier contrat de deux ou quatre ans, et les forme en leur donnant les connaissances de base dans les domaines militaire, maritime et de sécurité nécessaires à une première affectation dans une unité de la Marine nationale.  L’École des matelots est présente sur différents sites dans toute la France. Seules celles de Brest de Cherbourg dépendent du CIN et elles forment chaque année à elles deux 700 marins. Les élèves de la session 2021.2 se destinent aux spécialités de marins-pompiers, équipier naval et aide navigateur-sémaphoriste.

 

 

CORYMBE 158 - Coopération franco-béninoise autour du système d’établissement de situation maritime Yaounde agreement regional information system (YARIS)

Publié le

Auteur : La rédaction

CORYMBE 158 - Coopération franco-béninoise autour du système d’établissement de situation maritime Yaounde agreement regional information system (YARIS)
@ EMA

Le Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing, engagé dans le 158emandat de l’opération Corymbe, est arrivé le 29 septembre à Cotonou (Bénin). Cette première journée d’escale a été marquée par une rencontre officielle en présence de l’ambassadeur de France au Bénin, du préfet maritime en place à Cotonou ainsi que de l’adjoint au chef d’état-major de la marine nationale béninoise. À l’issue de cette période de régénération, le PHM et son équipage ont appareillé le 2 octobre pour poursuivre leur mission.

CORYMBE 158 - Coopération franco-béninoise autour du système d’établissement de situation maritime Yaounde agreement regional information system (YARIS)
CORYMBE 158 - Coopération franco-béninoise autour du système d’établissement de situation maritime Yaounde agreement regional information system (YARIS)

Après deux jours de patrouille dans la Zone économique exclusive (ZEE) béninoise, en étroite collaboration avec le Centre opérationnel de la marine (COM) de Cotonou, le Commandant Ducuing a retrouvé le patrouilleur béninois Matelot Brice Kpomassé pour l’exercice AFRICAN NEMO 21.3. Il a ainsi permis de jouer un exercice de lutte contre la piraterie, où tous les acteurs ont été connectés les uns aux autres, grâce à l’emploi du système d’information opérationnel YARIS selon un scénario des plus réalistes.

CORYMBE 158 - Coopération franco-béninoise autour du système d’établissement de situation maritime Yaounde agreement regional information system (YARIS)
CORYMBE 158 - Coopération franco-béninoise autour du système d’établissement de situation maritime Yaounde agreement regional information system (YARIS)

En tout début de matinée, le navire de commerce Black Pearl, simulé par le PHM, a pris contact avec le Maritime information cooperation & awareness Center (MICA Center), centre d’expertise français dédié à la sûreté maritime basé à Brest, pour signaler l’attaque du navire par des pirates. Le MICA Center a donc averti immédiatement le Commandement des opérations maritime (COM) du Bénin, qui a fait appareiller le patrouilleur d’alerte, après en avoir informé le préfet maritime béninois. Grâce à la réactivité de l’organisation de l’Action de l’État en mer (AEM) béninoise, le patrouilleur Matelot Brice Kpomassé a retrouvé en moins d’une heure le navire attaqué. Les marins béninois ont alors entamé une phase de négociation avec les pirates et ont ainsi pu obtenir la libération des otages.

CORYMBE 158 - Coopération franco-béninoise autour du système d’établissement de situation maritime Yaounde agreement regional information system (YARIS)
CORYMBE 158 - Coopération franco-béninoise autour du système d’établissement de situation maritime Yaounde agreement regional information system (YARIS)

Cette édition de NEMO a permis de mettre en œuvre l’organisation et les moyens de l’action de l’État en mer des marines riveraines. Le succès de l’exercice s’explique en partie par l’intégration de l’ensemble de l’architecture de sécurité régionale, la participation active des centres régionaux basés à terre, et par la rapidité de la diffusion d‘alerte et la fluidité des échanges entre les unités basées à terre et en mer. Un avantage certain a été apporté par le logiciel YARIS, système d’information opérationnel instaurant une meilleure coordination entre les centres de commandement, mais aussi avec les bâtiments en mer, par le partage d’informations tactiques. YARIS est destiné à être l’outil d’échange d’information entre les 27 centres maritimes de l’architecture de Yaoundé, ses partenaires et parties prenantes, intervenant au large de 6 000 km de côtes.

Grâce à son rôle moteur dans le partenariat issu du protocole de Yaoundé de 2013, la France, au travers du pilotage de cet exercice ambitieux, contribue de façon déterminante à améliorer la sécurité maritime dans le golfe de Guinée en accompagnant ses partenaires africains vers une parfaite autonomie.

 

 

CORMORAN 21 - Le groupe naval aéromobile entre en action

Publié le

Auteur : La rédaction

CORMORAN 21 - Le groupe naval aéromobile entre en action
@ EMA

Dans la nuit du 7 au 8 octobre, 10 hélicoptères du groupe naval aéromobile ont effectué un premier raid depuis la mer, dans le cadre de la préparation opérationnelle au combat de haute intensité. 

CORMORAN 21 - Le groupe naval aéromobile entre en action
CORMORAN 21 - Le groupe naval aéromobile entre en action

À l’image des 3 Tigre, 4 Caïman, 2 Puma et de la Gazelle engagés dans ce premier raid de nuit, cette action de projection de puissance a été réalisée d’une façon aussi fluide que discrète. Projetés au large depuis les porte-hélicoptères amphibies Tonnerre et Mistral, par nuit noire et sans émission radio, ils ont ensuite progressé dans un environnement littoral que le scénario rendait particulièrement menaçant.

CORMORAN 21 - Le groupe naval aéromobile entre en action
CORMORAN 21 - Le groupe naval aéromobile entre en action

 

Les hélicoptères avaient pour mission de déposer deux équipes du groupement d’aide à l’engagement amphibie de la 6e brigade légère blindée sur la zone d’objectif. Ce groupe devait ensuite renseigner sur le dispositif ennemi.  

Parallèlement, la frégate de défense aérienne Forbin et la frégate multi-missions Provence assuraient la protection rapprochée du Task Group 471.01 contre la menace aérienne, tout en se tenant prêtes à des actions d’appui feu contre la terre. Plus tôt dans la journée, les escorteurs avaient réussi à maintenir les unités navales adverses hors de portée des PHA, contribuant ainsi à garantir la discrétion de la force aéromaritime et la liberté d’action des deux porte-hélicoptères amphibies. 

Après 10 jours d’intégration et d’entraînement, la réussite de ce premier raid illustre la capacité du groupe naval aéromobile à opérer dans des conditions particulièrement exigeantes. 

 

 

ATLANTIQUE NORD - Les marins de la frégate multi-missions Normandie intensifient leurs entraînements.

Publié le

Auteur : La rédaction

ATLANTIQUE NORD - Les marins de la frégate multi-missions Normandie intensifient leurs entraînements.
@ EMA

Mercredi 29 septembre 2021, la Frégate multi-missions (FREMM) Normandie a achevé sa participation à l’exercice britannique « Joint Warrior » couplé cette année à l’exercice OTAN « Dynamic Mariner ». L’équipage effectuait dans le même temps son stage de Remise à niveau opérationnel (RANO), témoignant de sa polyvalence et de sa faculté d’adaptation.

ATLANTIQUE NORD - Les marins de la frégate multi-missions Normandie intensifient leurs entraînements.
ATLANTIQUE NORD - Les marins de la frégate multi-missions Normandie intensifient leurs entraînements.

Cet exercice majeur, organisé deux fois par an par le Royaume-Uni, a rassemblé plus de 1 000 militaires venant d’une dizaine de nations alliées (Allemagne, Belgique, Canada, Espagne, France, Lettonie, Norvège, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni). 24 bâtiments de surface et un sous-marin se sont entraînés pendant 11 jours dans les Hébrides, au nord de l’Écosse.

ATLANTIQUE NORD - Les marins de la frégate multi-missions Normandie intensifient leurs entraînements.
ATLANTIQUE NORD - Les marins de la frégate multi-missions Normandie intensifient leurs entraînements.

Placée sous le contrôle opérationnel du commandant maritime de l’OTAN (MARCOM), intégrée au SNMG1, la Normandie a rempli son rôle au sein de ce grand dispositif naval. L’équipage a répondu aux attentes tant dans la phase d'exercices planifiés que lors des exercices inopinés. Il a montré une belle capacité d'adaptation face à des scénarios complexes, dans l’ensemble des domaines de lutte : menaces sous-marine, surface, aérienne, asymétrique et de guerre électronique.

ATLANTIQUE NORD - Les marins de la frégate multi-missions Normandie intensifient leurs entraînements.
ATLANTIQUE NORD - Les marins de la frégate multi-missions Normandie intensifient leurs entraînements.

Ces deux semaines ont été d’autant plus exigeantes pour les marins de la Normandie qu’un stage « RANO » était conduit en parallèle de l’exercice interallié. La Normandie a ainsi terminé le cycle de préparation opérationnelle, commencé trois semaines plus tôt. L’équipage a enchainé les tâches et les missions les plus diverses : opération de visite, tirs d’artillerie, ravitaillements à la mer, exercices de lutte contre de nombreux incendies ou voies d’eau dans un environnement simulant du combat de haute intensité, sans oublier les entraînements à la manœuvre.

La Normandie poursuit désormais sa mission vers le Grand Nord, aux abords du cercle polaire.

FAPF - Le BSAOM Bougainville en surveillance des pêches aux Kiribati

Publié le

Auteur : La rédaction

FAPF - Le BSAOM Bougainville en surveillance des pêches aux Kiribati
@ EMA

Lors de sa patrouille entre la Polynésie et Hawaï, le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Bougainville a traversé à deux reprises la zone économique exclusive (ZEE) de la République de Kiribati. La patrouille s’inscrivait dans le cadre de l'opération permanente de surveillance des pêches de la Forum fishering agency (FFA), organisée par les pays riverains du Pacifique et signataires de la Western and central Pacific fisheries commission (WCPFC) visant à lutter contre la pêche illégale. 

FAPF - Le BSAOM Bougainville en surveillance des pêches aux Kiribati
FAPF - Le BSAOM Bougainville en surveillance des pêches aux Kiribati

L’équipage du Bougainville a pu détecter, localiser et approcher les bâtiments de pêche présents dans sa zone de déploiement pour en vérifier l'identification. La situation sur zone et les informations collectées étaient transmises aux autorités kiribatiennes qui ont pu s’assurer du respect des règles de pêche dans leurs eaux.  

Au total, plus de 2500 nautiques auront été parcourus pendant 10 jours dans la ZEE des Kiribati. Cette patrouille illustre le soutien apporté par les FAPF à ses partenaires régionaux dans le cadre de la protection des ressources halieutiques et de l’environnement marin. 

Les 900 militaires des forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique.  

 

GOLFE DE GUINÉE - Le Falcon 50 M de la Marine nationale basé au sein des Eléments Français au Sénégal à Dakar porte secours à un skipper français et une pirogue capverdienne

Publié le

Auteur : La rédaction

GOLFE DE GUINÉE - Le Falcon 50 M de la Marine nationale basé au sein des Eléments Français au Sénégal à Dakar porte secours à un skipper français et une pirogue capverdienne
@ EMA

Au large du Cap-Vert, après avoir porté secours à un skipper français, l’équipage du Falcon 50 de la Marine nationale a mené une mission de surveillance des pêches avant d’être dérouté pour porter assistance à une pirogue en détresse. 

GOLFE DE GUINÉE - Le Falcon 50 M de la Marine nationale basé au sein des Eléments Français au Sénégal à Dakar porte secours à un skipper français et une pirogue capverdienne
GOLFE DE GUINÉE - Le Falcon 50 M de la Marine nationale basé au sein des Eléments Français au Sénégal à Dakar porte secours à un skipper français et une pirogue capverdienne

Mercredi 29 septembre 2021, suite au déclenchement d’une balise de détresse en Atlantique, à plus de 500 nautiques (environ 900 km) de toute terre habitée, le Maritime rescue coordination centre (MRCC) du Cap-Vert, qui ne dispose d’aucun moyen d’intervention, a alerté le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Gris-Nez. Ce dernier a fait décoller le Falcon 50 M, basé à Dakar, afin de localiser la balise et d’organiser une opération de sauvetage.

Pendant que l’équipage ralliait la zone, au nord-ouest du Cap-Vert, le CROSS Gris-Nez, grâce à sa connaissance en temps réel du trafic maritime, a demandé au navire de commerce le plus proche, l'Eco Joshua Park, de se dérouter pour prêter assistance.

Arrivé sur zone, le radar du Falcon 50 a permis de localiser rapidement le voilier en détresse vers lequel il a pu guider l’Eco Joshua Park. Les marins ont ensuite fait un point de situation avec le skipper français du Gundar qui signalait avoir une voie d’eau importante suite à un impact avec un conteneur à la dérive et qui estimait risquer de sombrer en quelques minutes.

Malgré une météo déchaînée et des creux de 5 mètres de haut, le navire de commerce est finalement arrivé à récupérer le skipper français et son chien qui avaient tous deux embarqué à bord de leur annexe juste, avant que le Gundar ne sombre.

Le lendemain, le Falcon 50 M a mené une mission de surveillance des pêches au profit des autorités du Cap-Vert, avec à son bord, un inspecteur des pêches local. En toute fin de mission, le MRCC de Praia a informé l’équipage des marins du ciel de la disparition d’une pirogue de pêche depuis la veille avec deux personnes à bord.

Le Falcon 50 M s’est alors dérouté vers la dernière position connue, au nord de l’île de Sal. Méthodiquement, l’équipage a défini sa zone de recherche en travaillant sur différents scénarii et en se renseignant sur les habitudes des pêcheurs capverdiens grâce à l’aide précieuse de l’inspecteur des pêches. Malgré les conditions météo dégradées et une coque en bois indétectable au radar par mer agitée, l’équipage a pu détecter et identifier avec certitude l’embarcation portée disparue moins de 2 heures après. La pirogue, très probablement en "avarie moteur", dérivait dangereusement vers une côte rocheuse. Une vedette des garde-côtes capverdiens a alors été dépêchée pour secourir l’embarcation.

La Marine nationale a directement contribué au sauvetage de ces deux pêcheurs, renforçant les liens entre le Cap-Vert et la France.    

Un équipage de la 24F volant sur avion de surveillance maritime Falcon 50 est déployé en permanence à Dakar au Sénégal dans le cadre d’accords sur le sauvetage en mer. À ce titre, les marins du ciel assurent une alerte SAR (Search and rescue – recherche et sauvetage) au profit du pays hôte sous le contrôle opérationnel de CECLANT. 

Il conduit également des patrouilles opérationnelles en coopération avec les pays riverains pour lutter, entre autres, contre la pêche illicite dans cette région du monde. Les bâtiments français déployés dans le cadre de l’opération CORYMBE et le Falcon 50 Marine basé à Dakar constituent le volet maritime des coopérations opérationnelles des armées dans cette région ; ils s’intègrent dans le dispositif militaire français stationné en Afrique occidentale.

BHO Beautemps-Beaupré - Retour de 9 mois de mission

Publié le

Auteur : La rédaction

BHO Beautemps-Beaupré - Retour de 9 mois de mission
@ EMA

Le 29 septembre 2021, le Bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré a accosté au port militaire de Brest, mettant ainsi fin à un déploiement de 9 mois en mer Méditerranée, mer Rouge et océan Indien. Durant ce déploiement, deux relèves d’équipages ont été conduites loin du port base, permettant ainsi au bâtiment d'opérer dans la durée. 

BHO Beautemps-Beaupré - Retour de 9 mois de mission
BHO Beautemps-Beaupré - Retour de 9 mois de mission

La mission du Beautemps-Beaupré a permis d’effectuer des relevés hydrographiques et géophysiques dans le golfe Arabo-persique, mais également aux abords de Djibouti ainsi qu’en Méditerranée occidentale. Ce déploiement a conforté la coopération bilatérale avec les Émirats arabes unis grâce aux travaux réalisés dans les eaux de ce pays partenaire, dans la perspective de futures activités opérationnelles conjointes. 

BHO Beautemps-Beaupré - Retour de 9 mois de mission
BHO Beautemps-Beaupré - Retour de 9 mois de mission

Au bilan, ce sont 239 jours de mission, plusieurs téra-octets (To) de données géophysiques et hydrographiques recueillies, environ 2 000 km2 cartographiés par moyen sonar dans des zones d’intérêt spécifique, 152 prélèvements d’eau et 82 prélèvements de sédiments, 6 épaves relocalisées et 2 points de références gravimétriques créés. 

BHO Beautemps-Beaupré - Retour de 9 mois de mission

Bâtiment militaire, le Beautemps-Beaupré a également participé durant son déploiement à l’amélioration de la connaissance des flux maritimes dans les zones traversées et s’est intégré dans les dispositifs militaires de zones en participant à l’action de l’État en mer. Le 22 août, il a ainsi été sollicité pour porter assistance à une vedette victime de voie d’eau dans le golfe du Lion. 

Bâtiment militaire unique dans sa catégorie, le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré bénéficie de senseurs extrêmement performants, permettant de tout mesurer dans le domaine géophysique : la bathymétrie, la nature des fonds, la gravimétrie, le magnétisme terrestre, les paramètres hydrologiques sur toute la colonne d’eau, les courants, les prélèvements d’eau de mer à diverses immersions, la marée, ainsi que l’activité sismique. Le Beautemps-Beaupré est armé par deux équipages se relevant périodiquement et renforcés par des détachements du Groupement hydrographique et océanographique de l’Atlantique (GHOA), entité du Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM), composés d’hydrographes et d’un pôle de soutien logistique et d’exploitation


Sources : État-major des armées 
Droits : EMA

GRAND NORD - Retour sur une navigation en très hautes latitudes par le BSAM Rhône

Publié le

Auteur : La rédaction

GRAND NORD - Retour sur une navigation en très hautes latitudes par le BSAM Rhône
@ EMA

L’équipage « B » du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône a conduit, du 23 août au 30 septembre 2021, une mission au nord du cercle polaire arctique pour développer et entretenir son savoir-faire en matière de navigation en hautes latitudes, tout en approfondissant la connaissance de la zone polaire.  

Au cours de sa mission, le Rhône a parcouru plus de 6 000 nautiques et a navigué en zone glaciaire environ 3 semaines, en océan Arctique puis en mer de Barents, pour atteindre le 21 septembre dernier la ville de Tromso en Norvège.  

GRAND NORD - Retour sur une navigation en très hautes latitudes par le BSAM Rhône
GRAND NORD - Retour sur une navigation en très hautes latitudes par le BSAM Rhône

Cette mission l'a amené dans des latitudes très élevées et rarement atteintes par les navires de la Marine nationale : le point le plus nord a été atteint à la latitude 82°27 N. L’équipage a ainsi développé ses savoir-faire et compétences à naviguer en eaux glacielles et en zone polaire. L’objectif était d’aguerrir les marins à évoluer dans des zones où les conditions d'environnement sont particulièrement hostiles et exigeantes.  

L’équipage a eu la possibilité de tester la fiabilité de ses systèmes de navigation en hautes latitudes, d’effectuer une navigation précise entre les icebergs et fragments de banquise, et d’apprécier la géographie de ces zones polaires en étudiant la dérive des glaces.  

GRAND NORD - Retour sur une navigation en très hautes latitudes par le BSAM Rhône
GRAND NORD - Retour sur une navigation en très hautes latitudes par le BSAM Rhône

Attachée au principe de liberté de circulation en haute mer dans le respect du droit maritime international, la France réaffirme, à travers ce déploiement, le caractère hauturier de sa marine, présente en tout temps, sur toutes les mers du globe.  

Siégeant comme observateur au Conseil de l'Arctique, la France développe les initiatives civiles comme militaires lui permettant d'entretenir une connaissance de terrain de l'espace maritime arctique, dans lequel se nouent d'importants enjeux environnementaux, économiques et géopolitiques. La présence du Rhône en fait partie, tout comme la croisière inaugurale du brise-glace Commandant Charcot de la compagnie du Ponant, qui vient d'atteindre pour la première fois le pôle nord géographique et à bord duquel deux officiers de marine étaient présents comme observateurs. 

La Marine nationale a choisi de donner des noms historiques aux vedettes de fusiliers marins (VFM)

Publié le

Auteur : La rédaction

La Marine nationale a choisi de donner des noms historiques aux vedettes de fusiliers marins (VFM)
@ Marine nationale

Le 8 septembre 2021, la société UFAST a réalisé avec succès la mise à l’eau de la première vedette de fusiliers marins (VFM) en présence des membres de l’équipe de programme de la Direction générale de l’armement (DGA) et de la Marine nationale. Il s’agit d’une étape importante pour les 12 VFM qui viendront équiper la Marine dans les prochains mois.

Les VFM contribueront à renforcer la sûreté des bases navales françaises. Elles ont vocation à assurer des missions d’escorte dans nos approches maritimes, de surveillance et de protection. Les vedettes disposeront d’une capacité d’intervention (équipe spécialisée) et de neutralisation (armement) permettant d’interdire à un élément hostile l’accès à une zone d’exclusion. Elles pourront également être employées dans le cadre des opérations extérieures aéro-maritimes pour escorter des moyens amphibies et participer à la défense d’une unité précieuse au mouillage. 

La Marine nationale a choisi de donner à ces nouvelles vedettes des noms historiques, reprenant plusieurs hauts faits d’armes et combats où se sont illustrés les fusiliers marins.

Créée en 1856, la spécialité de fusilier marin a fourni de très nombreux combattants qui se sont illustrés aux cours de tous les conflits depuis cette date. En effet, les fusiliers marins portent dans leurs gênes l’héritage de la Brigade des Fusiliers Marins (Première Guerre mondiale), du 1er Régiment de Fusiliers Marins et du Régiment Blindé de Fusiliers Marins (Seconde Guerre mondiale). Les noms des VFM mettront donc en valeur cet héritage glorieux. 

Elles recevront donc les appellations et affectations suivantes(1) :

La Marine nationale a choisi de donner des noms historiques aux vedettes de fusiliers marins (VFM)

(1) Il ne s'agit pas de l'ordre de livraison des VFM

 

 

FAPF - Participation d’un Falcon 200 à la mission AETO

Publié le

Auteur : La rédaction

FAPF - Participation d’un Falcon 200 à la mission AETO
@ EMA

Dans quelques jours, les Forces armées en Polynésie française (FAPF) participeront à une mission de surveillance maritime au sein du dispositif de lutte contre le contournement des sanctions imposées par le Conseil de sécurité des Nations Unies à la Corée du Nord.

Un Falcon 200 Gardian a ainsi quitté Tahiti pour rejoindre la base aérienne de Futenma au Japon, où il est déployé dans le cadre de la mission AETO, contribution française à l’United nations security council enforcement coordination cell  (UNSC ECC United).

Lancé en janvier 2018, ce dispositif permet la coordination entre les huit États participants (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Australie, Nouvelle–Zélande, Japon, Corée du Sud, France) pour la mise en œuvre et le respect du volet maritime des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies à l’encontre de la Corée du Nord. Il s’agit notamment de surveiller les importations de pétrole, de charbon et de fer contournant les limitations imposées par les résolutions 2375 et 2397 de l’ONU.

Lors de ce déploiement, le Gardian aura pour mission de déceler les bâtiments transportant ces marchandises illégalement et de les prendre en photos pour étayer les dossiers d’infraction.

Cette mission illustre l’attachement de la France à la liberté de navigation dans les eaux internationales, et sa volonté de conserver sa capacité d’appréciation autonome de situation, dans une zone contestée par les États riverains de la mer de Chine orientale. 

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

Sur le même thème

Déployée en Atlantique Nord pour une mission de cinq semaines, la frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine a conduit un exercice de lutte anti-sous-marine avec la marine norvégienne.

Les profondeurs sous-marines fascinent, mais ce n’est qu’au XIXe siècle que l’histoire des sous-marins commence en France. Le musée de la Marine remonte le cours du temps aux origines de ces explorati...

Le groupe de plongeurs démineurs (GPD) de l’Atlantique embarqué à bord du bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Styx a mené une opération de contre-minage de trois munitions historiques dans l’a...