Intervention de l’hélicoptère Dauphin de la 35F à Bora Bora

Publié le 24/04/2023

Auteur : La Rédaction

Engagé sur la demande de la Direction de Protection Civile de Papeete, l’hélicoptère Dauphin du détachement 35F a procédé au sauvetage d’une randonneuse en difficulté le lundi 17 avril 2023 dans le relief de Bora Bora.

@ Marine nationale

Coincée dans la grotte du Mont Otemanu, en incapacité de redescendre la voie vertigineuse devant la reconduire vers le littoral, cette dernière a tout d’abord été rejointe par une équipe de pompiers qui a confirmé la nécessité de l’intervention de l’hélicoptère. Déclenché un peu avant 15h00, le Dauphin embarquant un personnel du Groupe d’Intervention en Milieu Périlleux (GRIMP) arrive sur zone après une heure de transit. À 16h10, le plongeur-sauveteur du détachement 35F suivi du secouriste du GRIMP sont hélitreuillés en aval de la randonneuse, les conditions d’aérologie et la configuration verticale de la paroi ne permettant pas une dépose plus proche. Ils franchissent les 200 derniers mètres de voie, encordés, avec le matériel d’intervention.

Afin de préserver son autonomie pour la phase de récupération, le Dauphin vient ensuite se poser sur le stade de Bora-Bora le temps de la progression des secouristes et de la prise en charge de la victime. 45 min plus tard, cette dernière est prête pour l’extraction, mais entretemps, les conditions météorologiques se sont sensiblement dégradées sur zone et les nuages viennent partiellement s’accrocher au relief. L’hélicoptère parvient toutefois à s’y frayer un chemin et maintient le visuel des rochers jusqu’au point de treuillage malgré les réductions de visibilité et les averses qui s’enchainent. L’aérologie elle aussi s’est bien dégradée. Elle vient restreindre drastiquement les performances de l’hélicoptère qui effectue ensuite toute la phase de récupération à plus de 95% de sa puissance disponible, rendant les conditions de vols stationnaire très délicates. Pour cette raison, il n’est pas en mesure d’extraire l’ensemble du personnel et du matériel en une seule fois, comme envisagé initialement. Quatre rotations successives entre la grotte et le stade sont alors nécessaires pour ramener tout le monde en zone sécurisée. À chaque nouvelle présentation sur le point d’extraction, le défi est là et exige de l’équipage une adaptation et une lutte constante contre les éléments afin de garantir la stabilité nécessaire au treuillage.

Peu avant 18h00, l’opération se termine. La victime ainsi que son accompagnatrice restée à ses côtés tout au long de sa mésaventure, sont prises en charge par les pompiers de Bora-Bora. L’équipage du Dauphin fait alors route sur Tahiti après 50 minutes d’opération de treuillage qui auront exigé une concentration de tous les instants ainsi que la mobilisation de toutes ses ressources en concentration, dextérité et coordination.  

Mission PASSION 23 : Le Germinal pose le pied sur l’atoll de Clipperton

Publié le 24/04/2023

Auteur : La Rédaction

Dans le cadre de la mission PASSION 2023, la frégate de surveillance Germinal a débarqué une partie de son personnel les 18 et 19 avril 2023 sur l’atoll de Clipperton.

@ Marine nationale

Pendant deux jours, les marins ont procédé à une reconnaissance complète de l’atoll et à la restauration des marques matérielles de souveraineté sur l’île.

Les marins du Germinal ont récolté plus de 200 kg de déchets plastiques échoués sur les plages au gré des courants et répertorié plus d’une vingtaine de dispositifs de concentration du poisson. Ils ont, par ailleurs découvert, à la laisse de haute mer, un ballot de cocaïne échoué.

Conduite régulièrement par les Forces armées en Polynésie française (FAPF) ou par des moyens placés sous le contrôle opérationnel de l’Amiral commandant la zone Pacifique (ALPACI), la mission PASSION permet d’affirmer la souveraineté de la France sur cet atoll éloigné mais dont la position stratégique illustre parfaitement les enjeux maritimes français : protection des ressources halieutiques d’une ZEE (435000 km2) d’une superficie aussi grande que la France métropolitaine, protection des fonds marins (présence de nodules polymétalliques), préservation de l’environnement et de la biodiversité.

La dernière mission sur l’atoll menée par les FAPF et plus précisément le BSAOM Bougainville date de juin 2022. Pour la première fois, une Frégate de surveillance basée aux Antilles participe à cette mission démontrant que les forces armées françaises se rendent régulièrement sur l’atoll de Clipperton.

Ces deux jours passés sur Clipperton resteront gravés dans la mémoire de l’équipage, heureux d’avoir foulé le sol de cet atoll mythique, difficile d’accès, qui suscite les passions, et satisfaits d’avoir pu rendre les honneurs au drapeau tricolore.

Mission PASSION 23 : Le Germinal pose le pied sur l’atoll de Clipperton

Poursuite des activités hydrographiques et de coopération du Laplace en Mauritanie

Publié le 25/04/2023

Auteur : La Rédaction

Le bâtiment hydrographique (BH) Laplace a appareillé de Praia le 10 avril 2023 pour poursuivre la réalisation de travaux hydrographiques sur la zone du port de Tanit en Mauritanie.

Le Laplace accosté à Praia @ Marine nationale

Après avoir effectué la topographie et la bathymétrie (mesure du fond) complète du port, le détachement du Groupe hydrographique et océanographique de l’Atlantique (GHOA) du Laplace a poursuivi son expertise avec ceux du chenal d’accès et de la zone de mouillage. Ces relevés ont été menés grâce aux deux vedettes hydrographiques déployées depuis le bâtiment : Goéland et Guillemot. Pour parfaire ces travaux, les hydrographes ont ensuite effectué des levés sédimentaires dans le port afin d’identifier la nature du fond et permettre la confection de la future carte marine du port et de ces abords.

Une fois ces travaux terminés, le BH Laplace s’est dirigé vers Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Des travaux y sont actuellement effectués par les vedettes mais également avec le Laplace par la mise à l’eau du magnétomètre et l’utilisation du sondeur multifaisceaux.

En parallèle de ces travaux hydrographiques, le BH Laplace patrouille dans la ZEE mauritanienne en coopération avec les autorités du pays hôte, rendant compte du trafic commercial et des activités de pêche dans la zone.

La recherche du renseignement

La recherche du renseignement
Le renseignement est la base de toute planification et conduite d’une opération

1 an du plan Mercator

Publié le 13/02/2020

Auteur : La rédaction

Portrait : témoignage du CC Marine commandant adjoint navire d’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins

Publié le

Auteur : La rédaction

 Portrait : témoignage du CC Marine commandant adjoint navire d’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins
@ Marine nationale

Le capitaine de corvette (CC) Marine est commandant adjoint navire (CAN) d’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins. À l’occasion de cette semaine consacrée aux forces sous-marines, elle évoque son rôle à bord du SNLE, ce qui l’a poussé à devenir sous-marinier et nous raconte le déroulement d’une journée sous la mer.

Après avoir lu « Le jour ne se lève pas pour nous » de Robert Merle vers 13-14 ans, j’ai su que je voulais devenir sous-marinier. J’étais un peu en avance sur mon temps mais cela me semblait être une expérience extraordinaire. Et c’est effectivement le cas ! Néanmoins, on rentre dans la Marine en se disant que l’on va naviguer, mais il y a aussi beaucoup d’autres postes à occuper, d’autres domaines à découvrir.. Ce qu’il faut retenir, c’est que la chose la plus grande qui soit est de se mettre au service de : notre pays, notre mission, notre équipage, c’est cela qui nous dépasse.

Commandant, quel est le rôle du commandant adjoint navire (CAN) ?

Le CAN est le conseiller technique du commandant, que ce soit à la mer ou lorsque le sous-marin est en entretien, pour tout ce qui concerne les installations du sous-marin, leur fonctionnement, leur entretien et leur conduite, mais également le dépannage en cas d’avarie. Je dois apporter des conseils avisés, des éclairages techniques, proposer des solutions, tout en faisant preuve de discernement, en prenant du recul par rapport à la situation globale du sous-marin ; pour résumer, je dois faciliter au commandant les prises de décisions à court et long terme. Cette relation est basée sur la confiance, car il faut savoir quand agir en autonomie, et quand l’avertir.

Quels sont vos domaines d’actions ?

Ils sont multiples. En m’appuyant sur une équipe de cinquante personnes, mes domaines d’actions vont de la conduite des installations à la gestion des avaries, de l’entretien du matériel à la lutte contre les sinistres, en passant par la surveillance de l’atmosphère, la co-gestion d’un chantier en arrêt technique, ou la préparation des prochaines phases du cycle du sous-marin. A terre il faut gérer les coactivités sur les chantiers, c’est passionnant ! A la mer, mes équipes sont en charge de conduire un réacteur nucléaire, de fabriquer la vapeur qui va produire de l’électricité et assurer la propulsion du navire. Il faut régénérer l’atmosphère du bord, produire de l’eau douce, assurer le bon fonctionnement de la cuisine... Il y a une certaine satisfaction à réparer seul, en patrouille une avarie pour continuer la mission et assurer la permanence de la dissuasion.

Comment se déroule une journée à la mer ?

Lorsque je me lève, je regarde tous les relevés des postes de zones (PCNO, PCP, PCM, PCDG), qui regroupent différentes températures, pressions, niveaux de capacités ; l’évolution des paramètres me permet de m’assurer que tout va bien, je vérifie qu’il n’y a pas d’installation qui dérive.

Il y a bien souvent un exercice sécurité, puis chaque jour je fais le tour des services et postes de quart, car ce qui m’importe c’est de voir les gens, de discuter avec eux. Il faut se rendre compte par soi-même, en local que tout va bien, s’il y a des signaux faibles pour les machines mais pas que, il y en a aussi pour les êtres humains.

L’après-midi est dédiée aux tâches organiques, (présentations des services, inspection des locaux comme sur tous les bâtiments…). Cela permet de s’assurer que rien n’est négligé sur le temps long, car la durée de vie d’un SNLE est de 30 à 40 ans. Nous avons un briefing opérations, puis je m’accorde du temps, je fais notamment du sport pour décompresser, et bouger un peu.

Vous exercez d’autres responsabilités à l’état-major de la Marine, que retenez-vous de ce poste, plus largement de votre carrière embarquée ?

A bord d’un SNLE, ce qui m’a marqué, c’est la concentration des compétences humaines et la technologie. Vous êtes entourés de personnels extrêmement compétents dans leurs domaines, qui continuent en permanence à travailler pour progresser. C’est tout l’équipage qui vit ensemble, en symbiose ; un SNLE vit comme un organisme, machines et hommes. Quand il y a un problème sur une installation, c’est tout le bateau qui se met en ordre de marche, tout le monde met ses compétences au service de l’autre. On a tous besoin des autres, ça rend humble.

 Portrait : témoignage du CC Marine commandant adjoint navire d’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins

Le CMT Orion participe à ITALIAN MINEX 23 au large de Cagliari

Publié le 25/04/2023

Auteur : La Rédaction

Le 13 avril 2023, le chasseur de mines tripartite (CMT) Orion a rejoint l’exercice ITALIAN MINEX, volet « guerre des mines » de l’exercice MARE APERTO 23, aux côtés du groupe de guerre des mines italien et du TG 441.04 (groupe OTAN de guerre des mines en Méditerranée).

Le CMT Orion participe à ITALIAN MINEX 23 au large de Cagliari @ Marine nationale

Après une première semaine, l’Orion affiche sur son tableau de chasse 12 mines d’exercices, ainsi que 4 flotteurs de mines historiques de type EMC 1 (mine allemande de la Seconde Guerre mondiale, elles ont été largement immergées en 1943 au sud de la Sardaigne par les allemands qui s’imaginaient alors y voir un débarquement, leurrés par l’opération de déception britannique Mincemeat).

La participation à l’exercice ITALIAN MINEX permet à l’Orion de parfaire sa capacité à opérer au sein d’une force constituée, sous commandement allié, tout en témoignant auprès de ce dernier de l’excellence du niveau de la guerre des mines française.

Après quelques jours de relâche à Cagliari, le chasseur de mine Orion poursuivra son déploiement vers la Méditerranée orientale en soutien associé à l’opération Noble Shield de l’OTAN pour y mener des actions de coopération avec les marines alliées. La suite de la mission conduira l’équipage en mer Adriatique.

Les CMT ont pour mission de détecter, identifier et neutraliser les mines immergées afin de sécuriser et ga­rantir le libre accès des ports militaires et des principaux ports civils français. Ces unités spécialisées sont également déployées en précurseur des opéra­tions amphibies ou aéronavales pour la détection et la neutralisation de mines et peuvent contribuer au soutien à la dissuasion.

 

Leur discrétion ma­gnétique, leur maniabilité et leur équipement dédié leur permettent d’intervenir dans des zones minées et à grande profondeur. Elles participent régulièrement à des missions relevant de l’action de l’État en mer dans lesquelles leur expertise est recherchée (recherche d’épaves, de débris, neutralisation d’engins explosifs historiques).

CORYMBE – Bilan du déploiement du patrouilleur de haute mer Premier Maître L’Her

Publié le 26/04/2023

Auteur : La Rédaction

Après 86 jours de mer et plus de 37 000 kilomètres parcourus, le Patrouilleur de haute-mer (PHM) Premier Maître L’Her est rentré à son port base. Ce retour à Brest a marqué la fin de son mandat au sein de l’opération CORYMBE. Ces trois mois de mission ont été ponctués par de nombreuses activités de coopération.

CORYMBE – Bilan du déploiement du patrouilleur de haute mer Premier Maître L’Her @ Marine nationale

En première partie de déploiement, l’action du Premier Maître L’Her s’est concentrée sur les activités de coopération avec les marines du golfe de Guinée et a permis de multiples échanges. 25 périodes d’instruction opérationnelles et 5 patrouilles conjointes ont été réalisées en partenariat avec les centres de commandement de l’architecture de Yaoundé. Le PHM a embarqué durant près d’un mois et demi 6 officiers provenant de République de Côte d’Ivoire, du Bénin, du Togo et du Gabon. Cette séquence de coopération a favorisé le partage d’expériences entre marins africains et français.

En outre, le PHM a participé au renforcement de l’action des marines et des centres de l’architecture de Yaoundé face aux différentes menaces présentes dans le golfe de Guinée. Le patrouilleur a pris part à l’exercice OBANGAME EXPRESS 23 avec le concours de quatre observateurs de l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime. Il a aussi participé à la patrouille opérationnelle AFRICAN NEMO dédiée à la lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, dans la Zone économique exclusive (ZEE) du Cap-Vert. Enfin, il a été impliqué dans l’exercice AFRICAN NEMO sur la lutte anti-piraterie dans les ZEE du Nigéria, du Benin puis du Togo.

En parallèle de ces actions conduites avec les partenaires africains, le Premier Maître L’Her a coopéré avec un patrouilleur brésilien ainsi que des patrouilleurs italien et espagnol, dans le cadre de la présence maritime coordonnée de l’Union européenne. Cette séquence a permis le renforcement de l’interopérabilité entre les marines partenaires.

Ce déploiement a été marqué par la participation du Premier Maître L’Her à la relocalisation et à l’assistance du pétrolier Monjasa Reformer, victime d’un acte de piraterie au large du Congo. Puis, il a procédé à la saisie de plus de 4,7 t de cocaïne sur un cargo au large des côtes africaines, au nord de l’Équateur.

L’ensemble des actions menées par le PHM Premier Maître L’Her a permis d’entretenir l’interopérabilité avec les pays partenaires dans la zone, et de maintenir un haut niveau de coopération, participant à garantir la sécurité maritime dans le golfe de Guinée.

Depuis 1990, un à deux bâtiments français appuyés par un avion de patrouille maritime sont déployés dans le golfe de Guinée de façon quasi permanente dans le cadre de l'opération CORYMBE. En renforçant les capacités des marines riveraines, la France participe au développement de l'architecture de sécurité issue du processus de Yaoundé. L'opération CORYMBE complète le dispositif français en Afrique de l’Ouest en participant au volet maritime des coopérations opérationnelles. Par ailleurs, ce déploiement cadre avec le concept de présence maritime coordonnée porté par l’Union européenne.

Méditerranée centrale – La FREMM Provence prend part à l’exercice d’envergure MARE APERTO 2023

Publié le 26/04/2023

Auteur : La Rédaction

La frégate multi-missions (FREMM) Provence est de retour à Toulon après avoir été déployée en mission du 10 mars au 23 avril. Du 13 au 21 avril, elle a participé à l’exercice de la Marine italienne MARE APERTO 2023 en mer Méditerranée. Cet exercice d’envergure a permis à la Marine française d’effectuer un entrainement à la gestion de crise. Il a renforcé la qualité de la coopération franco-italienne, avec des manœuvres nécessitant une excellente interopérabilité.

Méditerranée centrale – La FREMM Provence prend part à l’exercice d’envergure MARE APERTO 2023 @ Marine nationale

La Provence a été intégrée aux forces italiennes : une vingtaine de bâtiments de surface dont le porte-aéronefs Cavour, trois bâtiments amphibie, six frégates, cinq patrouilleurs, trois ravitailleurs, deux sous-marins, et des aéronefs de types F-35, Seahawks et NH90 ont été mobilisés.

L’objectif principal résidait dans l’entrainement à la gestion d’une crise. La séquence a été jalonnée par la réalisation d’une grande variété de tirs de tous calibres, de manœuvres de ravitaillement à la mer, d’exercices de lutte anti-aérienne, et de nombreuses évolutions tactiques.

Le 16 avril, le vice-amiral d’escadre italien Aurelio de Carolis, Commandant en chef de la flotte italienne, embarqué sur le Cavour, en a profité pour venir à bord de la Provence et remercier l’équipage pour sa participation à l’exercice.

La participation de la Provence à MARE APERTO a permis de maintenir et de renforcer le haut niveau d’interopérabilité avec la marine italienne. Cet exercice illustre l’excellente coopération et les liens solides qu’entretiennent les Marines italienne et française, notamment au sein de l’OTAN. Cet exercice a aussi conclu un déploiement opérationnel en Méditerranée orientale et centrale, permettant à l’équipage de parfaire sa capacité multi-luttes et sa maîtrise des opérations du haut du spectre, dans un environnement interarmées et interalliés.

L’exercice MARE APERTO regroupe une quarantaine de bâtiments (dont 2 sous-marins) et aéronefs. Plus de 4 000 marins de 10 pays de l'OTAN conduisent cet exercice de préparation opérationnelle interarmées et interalliés autour d’une opération amphibie de grande ampleur en environnement contesté.L'exercice MARE APERTO 2023.1 se déroule du 13 avril au 6 mai en mer Méditerranée. Cet exercice intègre l’exercice Italian MINEX 23 avec la composante OTAN de la SCNMG2. MARE APERTO est le plus grand exercice aéronaval de la Marine italienne réalisé 2 fois par an. Dans ce cadre, la frégate multi-missions (FREMM) Provence et le Chasseur de mines triparties (CMT) Orion ont participé respectivement à MARE APERTO et à l’ITALIAN MINEX démontrant ainsi les excellentes relations entretenues entre les armées française et italienne et le haut niveau de coopération et l'interopérabilité ainsi que le savoir-faire opérationnel des marines de l'OTAN.

 
 

Mer du nord – Participation de la FREMM Aquitaine aux manœuvres de la force navale multinationale de l’OTAN

Publié le 27/04/2023

Auteur : La Rédaction

Après trente jours de patrouille ostensible au sein de la Force multinationale de l’OTAN, le Standing NATO Maritime Group 1 (SNMG1) en mer du Nord, la Frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine a rejoint son port-base le 14 avril. La frégate brestoise a conduit de nombreuses interactions avec les escorteurs du groupe SNMG1, notamment avec les frégates allemande Mecklenburg-Vorpommern et portugaise Bartholomeu Dias.

Mer du nord – Participation de la FREMM Aquitaine aux manœuvres de la force navale multinationale de l’OTAN @ Marine nationale

Les frégates ont effectué des manœuvres de ravitaillement à la mer, des échanges de données et de partage de situation tactique. Elles ont suivi un entraînement en lutte au-dessus de la surface et d’évolutions tactiques. L’incorporation de l’Aquitaine a été rapide et efficace malgré la courte intégration à un groupe naval constitué. Son commandant, l’amiral Thorsten Marx, a félicité l’équipage à plusieurs reprises lors de son passage à bord de la FREMM.

 

Pour affirmer la présence maritime de l’OTAN en mer du Nord et en proche Atlantique, l’Aquitaine a navigué des fjords d’Oslo jusqu’à la baie de Bantry en Irlande. La France a renforcé ses liens avec les différents partenaires stratégiques de la région notamment lors des escales à Liverpool et Oslo. Cette deuxième et dernière relâche opérationnelle à Oslo a été marquée par de nombreuses activités de représentation auprès des autorités militaires et civiles norvégiennes.

 

Cette séquence illustre la capacité de la France à s’imposer comme un partenaire fiable et d’importance dans l’opération de l’OTAN en mer du Nord, avec le déploiement de façon quasi-permanente des unités de la Marine nationale. Elle témoigne de l’excellente coopération que la France entretient avec ses alliés, contribuant ainsi à garantir la sécurité de l’Europe.

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Déployée en Atlantique Nord pour une mission de cinq semaines, la frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine a conduit un exercice de lutte anti-sous-marine avec la marine norvégienne.

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