SUB, Le prix du silence

Publié le 08/01/2025

Auteur : La Rédaction

Tous les ingrédients d’un drame sont réunis : un lieu clos – un sous-marin nucléaire lanceur d’engins – des hommes (et des femmes !) sommés de vivre ensemble durant 70 jours sans contact avec l’extérieur, aucun moyen de sortir et la pénible impression qu’un traître s’est glissé parmi l’équipage. Alors que le commandant du Jules Verne, sous-marin de la Marine nationale, avait accepté d’accueillir un célèbre écrivain pressenti pour entrer sous la Coupole, il est prévenu, la veille de l’appareillage, de l’arrivée inopinée d’un ancien ingénieur général de l’armement. L’homme, ostensiblement désagréable, a été imposé par le chef d’état-major des Armées. Deux éléments perturbateurs dans une ambiance déjà tendue.

Quelques jours après sa dilution dans les profondeurs de l’Atlantique, la Russie frappe l’Estonie. C’est la guerre. Le Jules Verne, garant de la dissuasion nucléaire, devient la pièce maîtresse d’une partie d’échecs internationale. Non loin de lui, rôde un sous-marin russe nouvelle génération, le K-373, plus petit et plus rapide que le Français. Une traque dont l’issue ne peut être que fatale s’engage. Le romancier Christophe Agnus (son père, lieutenant de vaisseau, faisait partie de l’équipage disparu du sous-marin Minerve le 27 janvier 1968), embarque son lecteur dans un jeu de cache-cache mortel. Une intrigue et une tension qui vont crescendo, et qui ferrent le lecteur jusqu’à la dernière goutte de mots bue.

SUB, Le prix du silence, de Christophe Agnus

Nautilus, 20 €.