Les travailleurs de la mer
Publié le 08/01/2025
« La marée croît insensiblement d’abord, puis violemment. Arrivée aux rochers, la colère la prend, elle écume. » Le texte de Victor Hugo est ici amputé de sa virtuosité pour être réduit à quelques bulles de bandes-dessinées. Pourtant, la mise en page de l’album, léchée, est sublime, et le récit retrouve heureusement sa puissance dans les illustrations. Tout en hachures, le trait de l’artiste conserve à l’histoire tragique de Gilliat sa profondeur et sa gravité. Il entraîne le lecteur sur cette petite île de Guernesey, battue par le vent et assaillie par les marées, où la vie austère des habitants est rythmée par le travail et la mer. Hymne à la beauté effrayante des éléments et à l’humilité de l’homme face à eux, le chef d’œuvre de Victor Hugo est à (re) découvrir, dans cette interprétation inédite.

« La marée croît insensiblement d’abord, puis violemment. Arrivée aux rochers, la colère la prend, elle écume. » Le texte de Victor Hugo est ici amputé de sa virtuosité pour être réduit à quelques bulles de bandes-dessinées. Pourtant, la mise en page de l’album, léchée, est sublime, et le récit retrouve heureusement sa puissance dans les illustrations. Tout en hachures, le trait de l’artiste conserve à l’histoire tragique de Gilliat sa profondeur et sa gravité. Il entraîne le lecteur sur cette petite île de Guernesey, battue par le vent et assaillie par les marées, où la vie austère des habitants est rythmée par le travail et la mer. Hymne à la beauté effrayante des éléments et à l’humilité de l’homme face à eux, le chef d’œuvre de Victor Hugo est à (re) découvrir, dans cette interprétation inédite. C. C.
Les travailleurs de la mer, Michel Durand d’après le chef d’œuvre de Victor Hugo
Glénat, 152 p., 35 €.