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« Il est courant de s’entraîner avec des munitions réelles en artillerie, ça l’est beaucoup moins avec des missiles car cela représente un coût financier important », explique le chef du service armes, le lieutenant de vaisseau Jean. Il lui incombe de s’assurer que les armes de lutte au-dessus de la surface, artillerie et missiles (missiles anti-air Aster, missiles anti-navire MM40 et missiles de croisière navale MdCN) soient toujours disponibles. « Le tir d’Aster 30 a été une véritable chance et un défi pour nous. La cible visée, très rapide et très discrète, atteignait en effet les limites des capacités des senseurs. Nous avons travaillé avec la direction générale de l’armement et des industriels pour évaluer et paramétrer au mieux notre système de combat. En parallèle, avec les équipes du central opération, nous avons mécanisé les actions du tir pour être les plus rapides possible le jour J. Nous n’avions que quatre secondes à peine pour engager la cible et la détruire. »