Challenge Dronathlon : remise des prix de la première édition
Publié le 14/11/2024
Le chef d’état-major de la Marine a remis le prix Dronathlon à neuf groupements d’entreprises, le 5 novembre, au salon Euronaval. 35 industriels et universitaires s'étaient réunis à Saint-Mandrier du 7 au 11 octobre 2024 pour la première édition du Dronathlon, organisée par la Marine nationale, en partenariat avec la Direction générale de l’armement (DGA) et l’Agence de l’innovation de défense (AID). L’objectif ? Améliorer les connaissances de la Marine sur les performances des drones, à la fois pour les utiliser et s’en protéger.

Face au durcissement du combat naval et devant l’intensification des guerres hybrides dans le monde, l’accélération de la dronisation de la Marine est une vraie question. La capacité d’évolution et de collecte d’information dans un environnement multi-milieux constitue un atout majeur pour la Marine. L’intérêt du Dronathlon est de capitaliser sur le retour d’expérience et évaluer les capacités à pouvoir s'appuyer sur des drones.
Durant ces cinq jours, dix scénarios sur les thèmes de la « Reconnaissance d’une zone côtière » et de la « Maîtrise de l’espace aéromaritime » ont permis de tester les capacités des drones aériens, de surfaces et sous-marins. L’ambition du Dronathlon était qu’ils soient téléopérables de concert, dans au moins deux milieux sur trois.
Lors du premier scénario, les équipes ont dû détecter, identifier, caractériser et géolocaliser des systèmes d’armes, émissions radios, radars, patrouilles ennemies et obstacles subaquatiques dans une zone identifiée, sans se faire repérer. En parallèle, des unités de la Marine étaient chargés de collecter des renseignements sur les drones. Dans son rôle de gardien du site, la FREMM Languedoc a, de son côté, mis en œuvre ses capacités de veille afin de reconnaître au plus tôt les potentiels intrus, discréditant ou interdisant leur action. Le radar multifonction, le sonar et l’intercepteur radio ont ainsi quadrillé l’espace aérien, maritime et sous-marin à la recherche de comportements suspects.
À la fin de l’exercice, les données ont été comparées avec les rapports d’espionnage des drones pour évaluer la survivabilité et le potentiel emploi de ces vecteurs, contribuant de facto à l’avancée des études industrielles. Les conditions météorologiques musclées (arrivée de la tempête Kirk) ont permis de tester la rusticité des drones.
L’amiral Vaujour a tiré parti d’Euronaval pour s’exprimer à travers différents vecteurs médiatiques :
Retrouvez notamment les liens externes vers :
- Le replay de la matinale d’Europe 1
- L’interview dans le Magazine Défense et Sécurité Internationale
- L’entretien pour Le Marin
- Le numéro d’Esprit Défense (page 8)
- Une interview pour l’IHEDN
- L’échange sur le salon entre le DGA et le CEMM, diffusé sur LinkedIn.